Le "procès interactif" d'Arte interdit par le tribunal de Paris

David Medioni - - 9 commentaires

"Il y a des saloperies dans ce film"

La fiction peut-elle tout se permettre ? Question posée à la troisième chambre des référés du tribunal de grande instance de Paris. Face à face : les avocats du docteur Jean-Louis Muller (acquitté en 2013 du meurtre de son épouse après 14 ans de procédure) qui attaquaient Arte et Maha Productions pour leur téléfilm et leur site internet "Intime conviction" qui selon eux met à mal la vie privée de leur client et tend à remettre en cause son acquittement. Faux rétorquent les avocats des deux sociétés. Pour eux, "Intime Conviction" est une oeuvre de fiction basée sur de nombreux faits divers. @si a assisté à une audience tendue. (Màj) : le site a été interdit par le tribunal le 27 février.

"Je vois que vous avez convoqué les journalistes" lance, moqueur, Me Michel Rasle à son confrère Eric Dupond-Moretti. "Je ne les ai pas convoqués, mais invités à venir", réplique Dupond-Moretti. L’échange a lieu avant que la présidente de la troisième chambre des référés du tribunal de grande instance de Paris, Marie Courboulay, n’invite les différentes parties à s’asseoir. Il dit combien l’ambiance était tendue, ce mercredi 26 février, alors que Dupond-Moretti et Jérémie Assous, avocats du docteur Jean-Louis Muller, assignaient en référé Arte France et Maha Prod...

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