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Marja
Bonjour,
Je viens de découvrir l'interdiction de la suite de la diffusion par le site asi , et je suis sidérée. Je suis ce procès interactif et trouve la démarche très intéressante. Je ne me souvenais plus du dr Muller et même s'il ya des points de ressemblance , les spectateurs sont quand même suffisament intelligents pour comprendre qu'il s'agit d'une fiction. Le dispositif est en plus bien expliqué sur le site d'Arte.On est dans de la fiction, les acteurs improvisent , les "volontaires" issus du milieu judiciaire et de la presse ont participé dans un but pédagogique, les "jurès" qui sont clairement des volontaires dans cette aventure , l'ont fait aussi pour leur propre "culture" et aussi pour participer à ce dispositif permettant de "voir de l'intérieur" un procès ( accès au pièces d'instruction, difficulté à juger quand l'enquête n'a pas été bien menée, regard des medias,...).
C'est assez ironique car j'ai regardé aujourd'hui le réquisitoire de l'avocat général dans le procès fictif d'arte, qui est lourdement à charge. Si l'interdiction reste la décision après appel et en fin de procédure, il n'y aura donc pas de diffusion de la plaidoirie de la défense !!
Je trouve cette décision regrettable même si je peux comprendre que le dr Muller qui a été jugé innocent et voit des ressemblances avec son cas réagisse épidermiquement .
En même temps , les éléments de cette histoire ne sont malheureusement pas si originaux et il y a eu d'autres cas avec des histoires proches.
La difficulté rencontrée par Arte a déjà été rencontrée en littéreature , au cinéma , dans des oeuvres qui trouvent leur inspiration à partir de cas réels .
Je n'ai certainement pas tous les éléments mais je reste vraiment scotchée par cette décision. J'aimerais bien avoir l'avis de Maître Eolas ,dont j'avais découvert le blog grâce à asi, et pourquoi pas une émission sur le sujet puisqu'il s'agit de média?. -
Lea Andersteen
En même temps, nous sommes dans la société totalitaire marchande. Qui croit réellement à la liberté de parole? Et surtout d'ailleurs qui pense à la liberté d'action? Le droit individuel est supérieur au droit collectif, dixit les chantres du libéralisme. -
IT
Sans pour autant suivre le machin de très près, je dois dire que je trouve exagérée cette angoisse de diffamation : même en sachant que l'histoire est adaptée d'un fait réel, il ne me vient pas à l'idée de les confondre. L'exercice même semble nécessiter un cas (fictionnel) ambigü au possible, de façon à ce que les éléments à charge et à décharge puissent se contrebalancer avec précision. N'importe quelle source aurait été adaptée à cette nécessité, par ajout d'éléments allant dans un sens ou dans l'autre. Au final, cette fiction ne dit rien des affaires qui lui ont servi de bases, et cela me semble assez évident au spectateur même le plus superficiel.
En d'autres termes, je ne pense pas qui quiconque infère quoi que ce soit sur l'affaire Muller à partir de "l'affaire Viller". Si ? Qui ? -
manu@home
L'article est illustré de photos visiblement prises avec un smartphone, mais... je croyais qu'il était interdit de procéder à des enregistremements (audio, video, photo) dans un tribunal.
ASI publie ici la preuve d'une infraction, ou j'ignore un fait spécifique? -
petit - saconnex
une enquête très intéressante .J'ai vu le film sur Arte et je l'ai trouvé très réussi. Un bon "polar" Je ne savais pas que le film s'inspirait dévouements réels . L'intrigue est assez classique .