L'art de la condamnation du dérapage, selon Raffarin

Sébastien Rochat - - 43 commentaires

La condamnation du "dérapage", selon que le dérapeur est un camarade ou un adversaire politique, est tout en subtilité. Dernière démonstration en date. Georges Frêche, président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, a déclaré à propos de Laurent Fabius : "Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique".

Ce nouveau dérapage a été unanimement condamné par la classe politique. Sur Canal +, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a apporté son soutien à Fabius tout en critiquant l'indulgence du Parti Socialiste à l'égard de Frêche, habitué des dérapages verbaux. Jean-Michel Aphatie lui a alors fait remarquer que les dirigeants UMP ne s'étaient pas précipités pour condamner les propos de Jean-Claude Gaudin sur le "déferlement de musulmans" sur la Canebière après un match de foot ball. Raffarin assure qu'il l'a fait chez Demorand. Ah oui ? Vérifions...

Au Grand Journal, Raffarin n'a pas de mots assez durs pour co...

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