États généraux de l'information (EGI) : les patrons en Une

Jules Deconinck - - Coups de com' - 11 commentaires

"C’est chouette d’avoir inclus les citoyens, mais on n’est pas dupe" : enquête dans les coulisses des EGI

À écouter les représentants de la Nation, il faut réformer la presse de toute urgence. Pour guider ça, quoi de mieux qu'un dispositif de participation citoyenne ? Des États généraux, pour mettre à plat les enjeux et entendre tous les acteurs. Près d’un an après leur lancement, le rapport, indigeste, est enfin publié. Et la part citoyenne laisse à désirer. "Tour de France" trusté par les patrons de presse, tirage au sort biaisé et travailleurs de la presse sous-sollicités. Trois millions d’euros de budget et des états généraux noyautés par les patrons de presse : comment en est-on arrivé-là ? ASI livre les coulisses de ces EGI.

Grand débat national, convention citoyenne pour le Climat et autres "tables des négociations", Emmanuel Macron s'y connaît désormais en consultations en tous genres. Dans le cadre de ces États généraux de la presse (EGI), le dispositif est différent : ce ne sont pas les "citoyens" qui sont au coeur du processus de réflexion, mais un "comité de pilotage", désigné notamment par... Macron lui-même en juillet 2023. Celui-ci, malgré tout, se veut indépendant. Il est présidé par Bruno Patino, directeur d'Arte, mais c'est surtout Christophe Deloire, ex-secrétaire général de Reporters Sans Frontières, qui l'a dirigé jusqu'à son décès prématuré en juin 2024. 

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