Elections : "Déroute" de Beppe Grillo (presse italienne)

Gilles Klein - - 0 commentaires

Mauvaise surprise pour Beppe Grillo, le leader italien du Mouvement 5 étoiles. Son parti, le mouvement 5 Etoiles (M5S) a vu son nombre de voix divisé par deux lors des élections municipales qui viennent de se dérouler.

Le premier tour des élections municipales partielles (7 millions d'électeurs concernés dans près de 600 villes) a été marqué par deux phénomènes : une forte abstention, et une grosse déception pour Beppe Grillo qui a perdu la moitié de ses électeurs de février.

Exemple à Rome, seuls 56% des électeurs se sont déplacés, et le Mouvement 5 Etoiles a récolté moins de 13% des suffrages contre plus de 27% lors des élections législatives de février 2013. De plus, Grillo n'a aucun candidat bien placé pour le deuxième tour, alors qu'en 2012 il avait gagné 4 municipalités, dont Parme.

Ce mercredi, la presse continue de commenter les résultats : "L'abstention l'emporte, Grillo perd" et le PD (Parti Democrate, gauche) s'en sort bien, constate le Corriere della Sera, en notant que le PD de l'actuel chef du gouvernement Enrico Letta, est en tête dans une dizaine de grandes villes à la veille du deuxième tour.

"Grillo a perdu les élections". "Le leader du M5S n'accepte pas la défaite de ses candidats", souligne Il Tempo (Rome).

De son côté, Libero caricature Grillo en Américain, avec un drapeau des USA où les étoiles des états américains, sont remplacées par les cinq étoiles de son mouvement.

Liberoaccuse (sans aucun élément concret) Grillo d'avoir des liens étroits avec les USA, d'avoir été reçu par l'ambassadeur américain, et d'être soutenu par la CIA et la banque Goldman Sachs.

Lundi 27 mai, La Stampa évoquait le "Flop des grillini" les électeurs de Grillo.L'Arena (Verone) résumait la situation en deux formules : "Abstention choc, Grillo s'écroule".

Pour tout comprendre sur les élections italiennes et le phénomène Grillo, notre émission est là. C'est aussi l'occasion de lire notre observatoire De gauche, de droite, Beppe Grillo? Les médias s'y perdent.

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