Ebola : panique en couvertures (Courrier international)

Laure Daussy - - 0 commentaires

"Ebola arrive!" en lettres de sang.

C'est le genre de Une que l'on peut voir aux Etats-Unis. Les premiers cas diagnostiqués en Occident entraînent une peur panique, amplifiée par les médias, souligne Courrier international. Le virus est en Une de nombreux journaux américains : des tabloïds comme le Daily News (“Ebola, peur sur la ville”) ou encore le New York Post (“Ebola ! Un homme hospitalisé en ville”), aux hebdos comme Time ou Bloomberg Businessweek.

Pourtant, pour attraper le virus Ebola, il faut entrer en contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée et qui en présente déjà les symptômes. Quelqu’un habitant Washington ne peut pas être contaminé par une victime d’Ebola se trouvant à Dallas sans d’abord s’y rendre puis entrer en contact direct avec les fluides corporels du malade, rappelle Courrier international.

C'est la nouvelle début octobre de la contamination d'un patient américain, qui a entraîné cette peur. D'après la dépêche AFP, ce dernier patient est un Libérien arrivé du Liberia le 20 septembre sans aucun symptôme, qui a donc développé la maladie une fois arrivé aux Etats-Unis. (Deux autres patients américains avaient été infectés, mais ils avaient développé le virus en Afrique).

Le patient a été placé en isolement, et les gens qui vivaient dans le même appartement que lui sont désormais en quarantaine, précise Courrier international. Aucun risque donc que d'autres personnes soient contaminées. La psychose d’Ebola éclipse d’autres crises sanitaires dans le monde, dont la diarrhée, une affection évitable et curable qui cause encore la mort de 1,5 million d’enfants chaque année, estime Courrier international.

Nous évoquions la psychose autour du virus d'Ebola et son traitement médiatique ici.

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