Direct Matin : pub clandestine pour friandises
La rédaction - - Publicité - 0 commentaires"Direct Matin en flagrant délit de publicité clandestine" titre Acrimed. En cause? Un article publié jeudi 24 avril dans les pages «France» du quotidien gratuit, faisant la promotion des "Fruits Sticks", des sticks de fruits de la marque N.A! (Nature Addicts). Le même produit que Direct Matin exposait en Une de son édition papier du 10 avril. Retour sur une opération marketing "toute en continuité".
Dans son édition papier du 10 avril, Direct Matin consacrait sa Une à une publicité pour un produit alimentaire: les "Fruits Sticks" de «N.A!».En prime, la distribution d’échantillons dudit produit Jusque là rien d’anormal. «Une pratique habituelle dans la presse quotidienne gratuite», rapporte Acrimed. Problème : deux semaines plus tard, l’opération marketing se poursuit. | En page 16 de son édition papier du 24 avril, on retrouve un article promotionnel pour le même produit alimentaire (en bas à gauche). Dissimulé dans les pages «France», ce bref article aurait pu passer inaperçu. Acrimed a relayé l’info, celle-ci ayant été signalée dans un premier temps par l’auteure-illustratrice Klaire, depuis son compte Twitter. L’article en question, accompagné d’une photo "© N.A!" et titré "Sains et Gourmands" , est très éloquent sur le produit : «Aux caisses des supermarchés, les barres chocolatées et autres chewing-gums doivent désormais faire face à un concurrent de taille: les fruits sticks N.A! (Nature Addicts). Sans sucres ajoutés, ni conservateurs, ces concentrés de fruits en forme de bâtonnets, à base notamment de pommes ou de framboises, sont une alternative à la "junk food", alors que le ministère de la Santé ne cesse de sensibiliser les Français sur l’importance de manger cinq fruits et légumes par jour. Etc etc. |
Le même article est disponible sur le site internet de Direct Matin, intitulé cette fois «Les Fruits Sticks N.A!, l’en-cas qui cartonne».
Direct Matin avait pourtant pris la peine de déguiser sa pub : un laps de temps de deux semaines s’était écoulé entre les deux opérations marketing.
Ce n’est pas le premier cas de publicité clandestine dont @si fait état. On vous en parlait ici et ici.
Par Marion Saive