Dépendance nucléaire : la faute aux ordinateurs et aux écrans plats ?

Sébastien Rochat - - 64 commentaires

"Les technologies numériques tuent ces jours-ci au Japon" affirme un collectif

"Les technologies numériques tuent ces jours-ci au Japon". Le constat dressé par un collectif grenoblois baptisé "Pièces et main d'œuvre" est rude. Dans un article intitulé "Catastrophe nucléaire : on vous l’avait bien dit", le collectif explique que "la vie numérique et connectée (...) contient, parmi ses multiples promesses, celle des futures catastrophes nucléaires". En cause : la trop forte augmentation de notre consommation électrique, liée aux technologies de l'information et de la communication (TIC), ordinateurs, internet et écrans plats. Pour étayer cette démonstration, le collectif a des arguments choc : chaque recherche Google utiliserait par exemple autant d'énergie qu'une ampoule basse-consommation pendant une heure. Ou encore : l'électricité nécessaire pour utiliser toutes ces technologies en France mobilisera 9 centrales nucléaires dès l'année prochaine.

Depuis sa publication le jeudi 17 mars, ce texte circule sur de nombreux sites écologistes et a notamment été repris par Fabrice Nicolino, le journaliste qui avait été l'un des premiers à sonner l'alerte sur les gaz de schiste. Mais d'où viennent les chiffres ? @si a tenté (confessons-le, au prix d'un certain nombre de recherches Google) de retrouver les sources…

Accusés ordinateurs et écrans plats, levez-vous ! Si l'on se shoote au nucléaire, c'est votre faute. Le collectif grenoblois qui a mis en ligne ce texte percutant porte un regard très critique sur l'usage des technologies. Et les mots choisis ne font pas dans la demi-mesure : "&laq...

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