Deliveroo : service, ou servitude ?
La rédaction - - Numérique & datas - 0 commentaires Voir la vidéoDe l'eldorado à l'enfer ?
Lorsque les plateformes de livraison de repas à domicile ont débarqué en France en 2015, tout le monde se réjouissait de ce service et des petits boulots disponibles pour les jeunes livreurs qui pouvaient alors travailler en toute liberté et engranger de l’argent facilement. Deux ans plus tard, c’est la débandade. Les livreurs, qui vont manifester ce dimanche 27 et lundi 28 août partout en France, dénoncent leurs conditions de travail, et surtout leur rémunération toujours revue à la baisse. Pour Jérôme Pimot, ancien coursier, porte-parole du Collectif des Livreurs Autonomes de Paris (CLAP75) et invité de notre émission cette semaine, cette baisse des rémunérations fait partie de la stratégie de ces plateformes – que ce soit Deliveroo ou Foodora. Leur but ? Baisser le plus possible le coût de livraison, puis capter l’essentiel du marché : "ces boîtes ne génèrent pas du service, dit-il, mais une servitude."
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