Dans la fabrique à "zones rouges" du Quai d'Orsay

Justine Brabant - - 33 commentaires

(archive mai 2019) La polémique sur la libération de deux otages français enlevés au Benin a placé sous les projecteurs médiatiques les cartes de «zones à risques» du Quai d’Orsay. Loin d’être un reflet sans filtre des menaces militaires dans le monde, ces cartes sont le fruit d’une combinaison subtile de dissuasion vis-à-vis d’éventuels imprudents, de diplomatie vis-à-vis de pays amis et de négociations avec l’industrie du tourisme.

Le monde en rouge, orange, jaune et vert. La libération, le 10 mai, de deux otages français enlevés au Bénin a été l'occasion pour plusieurs médias de rappeler à leurs lecteurs les conseils du ministère français des Affaires étrangères en matière de zones dangereuses. Parmi les outils mis à disposition par la diplomatie française : sa carte des zones déconseillées aux voyageurs.

Les médias les ont très largement reprises afin de livrer à leurs lecteurs des conseils de prudence. La presse en ligne, en particulier, a rivalisé d'articles aux titres sensiblement similaires, de "Quelles sont les 'zones rouges' du Quai d'Orsay...

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