Complices présumés de Epstein : citer les noms ? La presse partagée

Tony Le Pennec - - Intox & infaux - Investigations - 11 commentaires

Jeffrey Epstein, un financier américain accusé de trafic de mineures impliquant potentiellement une centaine de victimes, a été retrouvé mort dans sa cellule, à New York, samedi 10 août. La veille, des centaines de pages de documents judiciaires liés à l'affaire avaient été rendues publiques. Dans celles-ci, au moins une des victimes présumées d'Epstein disait avoir été abusée par plusieurs amis fortunés ou haut placés de son bourreau. D'où ce dilemme dans la presse américaine et française : en l'absence de preuves pour appuyer le témoignage, ces noms doivent-ils être publiés ?

La mort de Jeffrey Epstein a dû en soulager plus d'un. Le millionnaire américain, poursuivi pour trafic sexuel de mineure, a été retrouvé pendu dans sa cellule de la prison fédérale de Manhattan, samedi 10 août. Il avait été arrêté le 6 juillet à New York par le FBI. L'affaire remonte au début des années 2000 : en 2007, il est accusé d'avoir, entre 2002 et 2005, payé plusieurs mineures, les plus jeunes de 14 ans, pour des services sexuels. Il les aurait aussi sollicitées pour qu'elles aillent elles-mêmes recruter de nouvelles victimes.

En prison... avec l'autorisation d'en sortir chaque jour

Mais l'affaire s'est à l'époque soldée d'une manière particulièrement favorable à Epstein, comme l'a révélé fin 2018 le Miami Herald : les avocats d...

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