Bruno Jeudy, viré par Bolloré, friand de présidents

Emmanuelle Walter - - Déontologie - 21 commentaires

Jeudy dans les archives d'"Arrêt sur images"

La société des journalistes de "Paris Match" a voté une motion de défiance contre la direction après le départ du rédacteur en chef politique et économique Bruno Jeudy, révélé par "Les Jours". La raison de ce départ ? Très probablement sa rébellion contre une Une consacrée à un cardinal ultraconservateur, Robert Sarah, imposée par Vincent Bolloré, qui contrôle aujourd'hui l'hebdomadaire. Mais Bruno Jeudy, c'est aussi un journaliste et éditorialiste énamouré de Sarkozy puis de Macron. On a plongé dans nos archives pour vous le raconter à travers ses faits d'armes au "Figaro", au "JDD" et à "Paris Match", entre 2008 et 2021.

Oui, Bruno Jeudy a été courageux, comme tous les journalistes qui se sont opposés au rouleau compresseur idéologique et anti-journalistique qu'est Vincent Bolloré lorsqu'il contrôle un nouveau média. Les abonné·es d'Arrêt sur images n'ignorent rien de ce que sont devenues i-télé (devenue la chaîne réactionnaire CNews) ou Europe 1 (vidée de ses journalistes et au service d'une idéologie d'extrême droite). Paris Match est donc la dernière victime en date. Les Jours révèlent l'opération : "[...] un peu plus d’un mois après avoir mené la fronde de la rédaction de ParisMatch contre la Une consacrée au cardinal ultraconservateur Robert Sarah, Bruno Jeudy, rédacteur en chef politique et économique depuis 2015, est viré. La rédaction l’a appr...

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