"Blast", un passif d'affaires étouffées

Alizée Vincent - - Nouveaux medias - 129 commentaires

Succession de crises internes et paradoxes éditoriaux

En deux ans et demi d’existence, la webtélé de gauche a enchaîné les crises internes opposant la direction à une grande partie de l’équipe. Conflit d'intérêt, projet de mécénat d’un milliardaire se proposant d’orienter les enquêtes, soupçon de partage de données, accusation de censure contre le rédacteur en chef politique… Une succession de casseroles, que la direction a tenté de mettre sous le tapis. Et autant de paradoxes éditoriaux. Second volet de notre enquête.

Tout plaquer dans l'espoir de repartir sur de bonnes bases, mais emmener ses problèmes avec soi, le schéma narratif est classique –  un marronnier, diraient les journalistes. C'est ce qui est arrivé à l'équipe des dissident·es du Média, parti·es en 2021 pour fonder Blast. D'après une douzaine de témoignages d'ancien·nes et actuel·les membres de l'équipe, sur une quinzaine recueillis par Arrêt sur images, lesdits problèmes emmenés dans la valise portent deux noms : Denis Robert, PDG de la webtélé, et Mathias Enthoven, directeur des programmes. La majorité des récits et documents recueillis par Arrêt sur images place les deux hommes au cœur des crises traversées par la rédaction. Des crises qui révèlent un certain degré de contradic...

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