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Cultive ton jardin
Pour compléter: un article du SNJ cité par Acrimed et qui renvoie à cet article.
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joro
Alizée Vincent est-elle un clône de Loïs Guémard? A son avantage elle est bien plus lisible, la mauvaise foi moins apparente (sinon moindre) ... Mais pour le reste le dégommage des médias dits de gauche va-il devenir une spécialité de @si? Nous voyons la dérive (Schneidermann ne partez pas! on vous en supplie!): c'est tellement mieux d'aller travailler chez Bolloré ou Bouygues car au moins on sait où on est! Avec de tel propos Pascal Praud ne tardera pas à faire une place de chroniqueu.r.se (à moins que Hanouna ne vous appelle avant).
Quel est le but de cette rédaction (@si) et de son rédac chef (Guémard)? Devnir le seul organe de gauche? Avec de telles dérives @si va finir par être aux médias de gauche ce que Valls ou Hollande sont à la gauche politique, une imposture!
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LOUISE ANCIBERRO
Bonsoir, bien surprise de découvrir sous la plume de quelques abonnés, qu’ASI devrait s’interdire de critiquer des médias de gauche. N’est-ce pas légitime et sain d’être aussi, voire plus, exigeant vis vis à vis de projets fondés sur des principes éthiques et idéologiques dont on se sent proche ? Les écarts sont d’autant plus douloureux, aussi bien en tant que lecteur qu’en tant que salarié.
Je me permets un commentaire sur un détail marginal par rapport au propos de l’article, mais qui m’a frappée : quelle mouche vous a piquée pour imaginer préserver l’anonymat d’une collaboratrice de Blast simplement grâce au fait que vous ne citez pas son nom, alors que vous donnez très précisément sa fonction, la période pendant laquelle elle a travaillé pour Blast, et son statut d’étrangère en procédure de naturalisation ? Par élimination, il doit rester…, une personne, non ?
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Ostinato
Bravo pour cette excellente enquête.
L'opacité comptable de Blast pose également question. Pendant que Blast revendique être une "alternative à la doxa néolibérale", il recourt à une technique de gestion identique à celle de ses prétendus adversaires affairistes. Je constate en effet que Denis Robert a déposé les comptes de Blast au greffe du tribunal de commerce en recourant abusivement à l'option de confidentialité. Abusivement car Blast a collecté bien plus de 153 000 euros de dons dès son premier exercice, seuil au-delà duquel la publication des comptes est une obligation légale. Cette opacité est d'autant plus fautive et consciente que Denis Robert avait porté une série d'actions en justice contre les dissimulations comptables des grandes fortunes lorsqu'il était encore salarié du Média TV. (Ah, selon qu'il sera de droite ou de gauche, le secret des affaires sera condamnable ou opportun...) Les moyens de droit que Denis Robert avait utilisé à l'époque contre les grandes sociétés opaques pourraient sans difficulté être employés aujourd'hui... contre le président de Blast, c'est-à-dire contre lui-même.
Reste à savoir quelle est la finalité du recours infondé de Blast aux outils du secret des affaires. Dissimuler au grand public d'éventuelles informations concernant les plus hauts salaires de la structure ou ses flux financiers ? Rester discret au sujet du versement d'aides publiques à Blast par le Ministère de la Culture (cinquante mille euros en 2021 au titre de l'aide à l'émergence) pendant que ce même média prétend, lors de ses appels aux dons, ne pouvoir compter que sur la générosité de ses lecteurs ? Pour activer la charge émotionnelle des donateurs en prétendant que "Blast est dans une situation très périlleuse", sans jamais avoir à démontrer publiquement l'existence ou l'importance dudit péril ?
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Esteban
Bravo pour cette enquête qui confirme qu'ASi est indépendant financièrement, mais aussi idéologiquement.
On aurait pu vous reprocher : "ils ne feront jamais d'enquête sur des médias de gauche..." Eh bien oui.
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Benoit Dupuis
Journalisme de caniveau. Je ne renouvellerai pas mon abonnement.
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M_
On attend que les journalistes de blast fassent le meme type d'enquetes sur mediapart ou @si si ils le peuvent.
En attendant une emission de chez BLAST :
Management toxique : La philosophie dans le foutoir avec Thibaut Brière
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l'hagard demeure
Il est évident qu'il est bien plus facile de faire du tapage et des clics sur les réelles sources de clics que sur les dysfonctionnements de ceux qui ont les moyens de se défendre et de vous mettre sur le trottoir.
Il est évident que s'attaquer à Blast coûte moins cher que s'attaquer à Bolloré quand il s'agit de gratter des abonnements.
C'est juste un choix .
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Traroth
Je trouve que ces histoires commencent à devenir un fond sonore un peu trop présent dans la vie des médias se voulant résolument de gauche. Je trouve ça à la fois révoltant et désespérant.
Je dirais bien que j'attends le fin mot de l'histoire, mais l'histoire, justement, au Média comme chez Blast, montre que je ne l'aurais sans doute jamais. Jamais de fin de mot de l'histoire pour le départ de Sophia Chikirou, puis Aude Lancelin pour Denis Robert du Média, ni pour le départ de Serge Gaubert de Blast.
En l'absence d'explication satisfaisante, inutile que Blast continue à compter sur ma contribution financière. Dire que je leur ai en récemment allongé une somme plutôt rondelette pour leur Kiss Kiss Bank Bank pour les Marioles... :-(
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Côme
Merci Alizée pour ton travail. Cet article fait mal, suivant & soutenant Blast depuis ses origines. La vérité fait mal et est douloureuse, honteuse, vraiment décevante. Le type de vérité qu'au final on préférerait presque ne pas savoir tant les conséquences et retombées remettent tellement en cause cette aventure. Il faudrait vraiment un énorme changement de paradigme au sein de la rédac pour que la barque continue sereinement de se maintenir à flot. Je l'espère sincèrement mais honnêtement, au regard de la réponse apportée, cela ne présage rien de bon.... affaire à suivre ! Encore merci Alizée !
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Asinaute sans pseudo 26871
Voici le deuxième volet de ce Vaudeville, Alizée souffle sur des braises avec délectation, semble-t-il. Comme dit l'adage "il n'y a pas de fumée sans feu" et de fait certainement que chez Blast tout n'est pas parfait voire carrément inacceptable... Mais une question me taraude, chez ASI, le rose domine toujours dans la bonne humeur?? Entre " collègues" n'eut-il pas été plus judicieux de tenter d'évoquer en priver le problème, afin d'assainir la situation, cela ne s'appelle pas de l'ingérence, mais du bon sens ( me semble-t-il...) Ceci étant il n'est jamais trop bon pour ASI d'avoir trop d'ombre...!
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Sirdeck
Donc Blast maintient en poste une personne toxique qui fait fuir les forces vives du média.
Les raisons : il travaille beaucoup (d'où sans doute ses cernes noirs type Panda) ; c'est mon poto ; le journalisme, ce n'est pas pour les faibles.
Enthoven est probablement en souffrance, son visage est marqué. Mais ce n'est pas l'aider que de le laisser martyriser ses collègues, en particulier ceux qui lui sont hiérarchiquement inférieurs.
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dhin
J'apprends dans cet article que Serge Faubert a ŕéutilisé tranquilou un terme gloubiboulga d'extreme droite / gauche Vallsiste, "islamo gauchisme", pour qualifier Tahaf Bouhaf... ça me semble être une ligne rouge largement suffisante pour censurer son article, mais à lire l'article d'asi, on ne dirait pas que ça en était la raison. Quelqu'un en sait plus ?
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Vacinenkov
Blast a l’habitude de l’adversité et du fiel. Le journalisme que nous portons gêne beaucoup de monde et notre succès attise les jalousies.
Cette fois, Blast est victime d’une attaque d’une violence sans précédent. Un site en perte de vitesse publie une enquête à charge qui fait de notre entreprise une sorte d’enfer sur Terre.
Vous pensez sincèrement que Arrêt sur Images, qui n'est pas particulièrement en perte de vitesse (ou alors je me goure royalement mais il faudra me le demontrer) est jaloux de vous alors que vous n'êtes pas sur le même créneau? vous êtes parfaitement complémentaires et la plupart d'entre nous consultent voire soutiennent les 2 médias (entre autres)
Je ne souhaite pas que Arrêt sur Images ait raison car cela signifierait que vous êtes tels que celles et ceux que vous dénoncez et sincèrement, sans prise de conscience de votre part, je ne sais pas si je réussirais à séparer les êtres de l'oeuvre...
Je ne souhaite pas non plus que Asi ait tort parce que ça ferait beaucoup en peu de temps comme accusations envers un autre média de gauche et ça rognerait ma confiance en vous dans ce type d'enquêtes.
Fais chier...
Dans tous les cas, soutiens à toustes celles et ceux qui souffrent dans et de leur travail, quel qu'il soit.
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Jean-Paul Richier
Un article sur ce thème (mais sans doute faudrait-il plutôt un livre !) pourrait porter sur tous les conflits qui ont émaillé l'existence du Média depuis son lancement début 2018, ainsi que l'existence de Blast, média issu de ces conflits.
● La première polémique (bien entendu dûment relayée par les médias mainstream, comme les suivantes) a eu trait à la mise à l'écart dès fin février 2018 de la rédac-chef Aude Rossigneux au terme de sa période d'essai. Celle-ci avait réagi par une lettre adressée au comité de pilotage où on pouvait lire :
« Qu’est ce qui me vaut ce traitement d’une violence et d’une brutalité qui me laisse dans un état de sidération ? Une brutalité qui n’est pas exactement conforme à l’idée que chacun se fait d’un "management" de gauche. Une brutalité qui serait peut-être un sujet pour Le Média si elle était le fait d’un Bolloré…».
Ainsi que :
« les troupes sont toujours motivées, mais épuisées, et pas loin du "burn out" comme le montrent plusieurs arrêts de travail. »
Donc l'invocation d'un paradoxe entre la ligne éditoriale d'un média de gauche et son mode de management n'est pas un scoop. ASI le sait bien, qui a abordé non seulement les conflits du Media, mais aussi de Là-bas ou du Monde Diplo.
● Puis début juillet 2018, Sophia Chikirou démissionne pour laisser sa place à Aude Lancelin, dans un contexte de conflit interne, que Le Monde relaie avec délectation.
Serge Faubert, puisqu'il en est question dans le billet d'Alizée, avait dénoncé « une chasse aux sorcières [faisant] curieusement écho à des tentatives communautaires ou identitaires au sein de la rédaction », puis avait cosigné avec trois autres journalistes et chroniqueur un texte dans lequel ils déniaient la légitimité de la SDJ, qualifiée d’« instrument pour la prise de pouvoir sur les sociétés du Média par une nouvelle direction », et s'inquiétaient de la nomination du président de la SDJ, Théophile Kouamouo, au poste de rédacteur en chef.
● Puis en avril 2019, Aude Lancelin annonce avoir été poussée à la démission et est remplacée par Denis Robert. Plusieurs journalistes remettent effectivement en cause ses manières de faire.
En juin 2019, Aude Lancelin met en ligne sa version des faits, puis Denis Robert met en ligne sa réponse
On peut trouver ces deux textes dans un billet de votre serviteur du temps où il avait un blog à Mediapart, billet datant de quasiment 4 ans jour pour jour (18 juin 2019) .
Le lendemain, un certain Daniel Schneidermann interviewait Denis Robert.
Et, une semaine plus tard, dans un article d'ASI, des salariés du Média dénonçaient les méthodes d'Aude Lancelin.
● Mais en septembre 2020, dans le cadre d'un conflit avec les administrateurs, Denis Robert va être licencié du Média.
Et en janvier 2021, il lancera Blast.
● Blast connaitra donc à son tour des conflits, avec dès mars 2021 le départ de Maxime Renahy, qui avait rejoint Blast dès sa création, départ lié à une mésentente sur l'implication d'un éventuel donateur.
Et Serge Faubert, journaliste qui avait également quitté Le Média pour rejoindre Blast en 2021, est licencié suite à un conflit l'opposant à la rédactrice en chef, Soumaya Benaïssa ainsi qu'à Denis Robert, à propos, comme Alizée le rappelle, d'un sujet sur Taha Bouhafs.
Serge Faubert créera à son tour en juin 2022 un nouveau média, Pure Politique.
BREF
La nature humaine et les relations humaines étant ce qu'elles sont, mettre en place et faire marcher un groupe, même animé des meilleures intentions du monde, est tout sauf évident. Les sociétés de média, tout comme les partis, les syndicats, les associations militantes et même non miliitantes l'illustrent constamment. Notamment quand sont en jeu les structures décisionnelles et les modes de financement.A qui donner raison, à qui donner tort ? ASI est tout à fait dans son rôle quand il questionne les conditions de travail des salariés des médias, mais il ne faudrait pas qu'il se transforme en tribunal médiatique façon Mediapart, une des dérives qui m'ont poussé à m'en éloigner.
En tout cas, pour que de tels conflits n'aient pas été rapportés à ASI depuis 15 ans, c'est que D.S. doit avoir une personnalité particulièrement particulière. Pourvu que ça dure avec la nouvelle organisation !
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keving
Merci pour ces 2 articles très bien construits.
Ça n'a pas dû être facile quand on sait que Blast était souvent invité dans les club-indé d'ASI (super émission au passage, dommage qu'elle ait pris fin) et que vous les avez invité à faire leur appel à dons.
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Le Chien
On se demandait, mais ça y'est : on a trouvé ! La ligne éditoriale de la nouvelle rédaction d'Arrêt sur Image est de faire de la critique média une nouvelle forme de télé-réalité. Plus de 20 ans après son émission sur Loft Story, la bande à Lolo se complait à se vautrer dans les calomnies glauques et les potins sordides que d'anciens journalistes aigris ragent de déverser publiquement. Ici parce-qu'une promotion n'aura pas été accordée. Là parce-qu'un article aura été retoqué.
La recette est simple. Drapez-vous des atours d'intégrité journalistique difficilement acquise depuis 30 ans. Et laissez mijoter. Sans forcer, des journalistes éconduits vous contacteront. Prenez sans recul leur témoignage. Et écrivez une "enquête" à charge, de sorte que même les contre-témoignages semblent à charge eux aussi. Sur feu bien vif, ne laissez pas reposer, et publier immédiatement un second volet encore plus dégueulasse. Saupoudrez de publicité pour Amazon et pour la télé-réalité made in Netflix tout en vantant votre indépendance. Attendre.
Dès que les premières critiques apparaissent, posez-vous en parangon de la Morale et de la Vertu, et prétextez un train vers la Normandie pour vous échappez. Refilez le bébé à la plus humble et honnête de vos ressources humaines. En attendant, publiez des correctifs discrets en valorisant votre potentiel d'intégrité. Mais surtout, et c'est très important, aucun droit de réponse. Des correctifs discrets, certes (notez bien l'heure du correctif pour faire sérieux), mais surtout, surtout, aucun droit de réponse.
Le plus dur est fait. Bravo ! Maintenant, vous pouvez allègrement laisser libre court à votre créativité. Allez-y franchement, sans complexe façon visqueuse et ignoble à la Jean-François Copé. Vous payer vos pigistes 50€ le feuillet ? Accusez le Monde Diplomatique de ne payer les leurs que 110€ ! Vous vendez à Amazon les données personnelles et le profil politique de vos abonnés ? Accusez Blast d'envoyez un mail à leurs auditeurs pour les prévenir de la publication d'un nouveau reportage !
Voilà, ça y'est : vous avez votre trogne un mardi sur deux pendant 4 heures sur Amazon TV pendant que vous enfumez votre auditoire avec des valeurs de gauche et de journalisme indépendant. Je n'aurais donc qu'une seule question : qu'est-ce que c'est que ce torchon ?