Attaque en prisons, attaque à Nantes : deux occasions de cibler la gauche

Loris Guémart - - Médias traditionnels - 9 commentaires

Deux faits divers derrière lesquels les médias ont vu des liens avec la gauche. Liens non vérifiés voire, au final, écartés.

Depuis mi-avril, plusieurs attaques ont ciblé des prisons en France. L'une des premières pistes mises en avant par la police et les médias, derrière ces assauts : l'ultragauche. Ce, alors, que les derniers éléments de l'enquête montrent qu'il s'agirait plutôt de narcotrafiquants. Fin avril, un lycéen a attaqué des élèves de son lycée au couteau, faisant une morte. Là-encore, les médias ont mis en avant son discours sur "l'écocide", laissant entendre que l'écoanxiété aurait pu jouer un rôle dans les faits. Très peu ont rappelé que, plutôt que l'écologie, le lycéen admirait surtout Hitler.

Deux faits divers, deux occurrences où la gauche a été visée dans les médias, alors qu'un autre choix éditorial pouvait être fait. Premier fait divers : l'attaque des prisons. Mi-avril, plusieurs établissements pénitentiaires et surveillant·es ont été pris pour cible à travers le territoire. Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF. Qui en est à l'origine ? Au début, les informations sont floues.

Attaques dans les prisons : "l'ultragauche"

Le 15 avril, le Parisien écrit ainsi : "la piste de l'ultragauche étudiée après la découverte d'un canal Telegram". Quelques heures plus tard, le Monde choisit, de son côté : "la justice étudie toutes les pistes, des narcotrafiquants à l'ultragauch...

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