Arrestation de Boualem Sansal : à la télé, l'impossible débat?

Alizée Vincent - - Déontologie - 180 commentaires

Le politiste Nedjib Sidi Moussa fait l'objet d'une vague d'articles accusateurs après avoir critiqué l'écrivain, détenu en Algérie

Depuis son passage dans l'émission "C politique", sur France 5, le politiste Nedjib Sidi Moussa fait l'objet d'une violente vague de cyberharcèlement. En cause : ses propos critiques sur la posture politique de Boualem Sansal, placé en détention en Algérie depuis le 21 novembre, et accusé "d'atteinte à l'intégrité du territoire". Propos qui ont indigné une partie des médias, de "Marianne" au "JDD" de Bolloré.

A-t-on le droit de dénoncer l'arrestation d'un écrivain, tout en se montrant critique vis-à-vis de ses propos ? Pour une partie de la classe politique (de François-Xavier Bellamy à Éric Zemmour), mais aussi, pour une partie de la presse et des journalistes : non. En témoignent les réactions à l'intervention du politiste Nedjib Sidi Moussa dans l'émission C politique, sur France 5, du 24 novembre 2024. "Qui est ce petit voyageur de commerce qui, derrière un discours de sonnette d’entrée, met le pied dans la porte pour fourguer ses tapis de prière islamistes ? Il y a de l'égorgeur en puissance dans cet argumentaire". Ces doux mots ne sont pas ceux d'un internaute anonyme, mais ceux, bien assumés, du dessinateur de presse X...

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