A l'étranger, des "IGPN" plus indépendantes et plus transparentes

Justine Brabant - - 7 commentaires

L'IGPN, sous le feu des critiques depuis plusieurs mois, est-elle une (mauvaise) exception française ? En Belgique, au Danemark, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, les organismes de contrôle des policiers sont plus transparents et/ou plus indépendants. Mais leur efficacité est fréquemment remise en cause.

En mai 2019, le patron de l'IGPN anglaise a dépensé 67 livres de frais d'hébergement. Le même mois, son adjoint a déclaré 527 livres de frais de déplacement. Ces informations sont publiques, mises en ligne par l'Independent Office for Police Conduct (l'IOPC, "Bureau indépendant sur la conduite de la police", compétent en Angleterre et au Pays de Galles) sur son propre site internet. Moins anecdotique, l'IOPC met également en ligne, chaque jour, des dépêches sur les enquêtes qu'il ouvre, et publie régulièrement les rapports finaux de celles qu'il a bouclées. Exotique vu de France, où, même dans les rarissimes cas où des synthèses d'enquêtes administratives de l'IGPN sont censées être rendues publiques, comme dans l'enquête sur la mort d...

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