16 ans d’enquête en toute indiscrétion, on continue ?
La rédaction - - 63 commentairesLa rédaction a besoin de 2000 abonné·es pour vous offrir un nouveau Printemps de la critique média.
Dans un monde surchargé d'informations, parfois contradictoires d'un média à l'autre, il n'est pas toujours facile de savoir en qui avoir confiance et quelles sources d'information privilégier. À partir de ce constat, Arrêt sur images s'est lancé le défi, il y a 16 ans, de devenir la vigie de l'univers médiatique pour que vous n'ayez plus à vous poser ces questions ni à investir du temps pour confronter les sources : on le fait pour vous !
Vous êtes au cœur de nos enquêtes
Chaque jour, Paul, Pauline, Adèle, Robin, Alizée, Loris, Nassira et Daniel suivent l'actualité, vérifient les informations, enquêtent sur les intervenant·es pour vérifier leur légitimité à s'exprimer sur certains sujets et les potentiels conflits d'intérêts. “Un travail d'enquête plus que nécessaire” selon les donateur·rices de notre dernière campagne. Mais c'est avant tout un travail qui demande du temps et des moyens et qui est donc rendu possible uniquement par vos abonnements (90% de nos revenus) et vos dons (10%). Rien d'autre !
Si vous nous avez soutenu depuis le début de l'année, vous avez fait bouger les choses. Grâce à vous, nous avons pu révéler le possible conflit d'intérêts créé par la relation amoureuse entre Rayan Nezzar, nommé le 19 janvier dernier membre du cabinet de Gabriel Attal et Ivanne Trippenbach, alors cheffe du service politique du Monde. Suite à cet article, Ivanne Trippenbach a mis fin à ses fonctions.
Au lendemain de la dernière conférence de presse d'Emmanuel Macron, c'est encore grâce à vous que nous avons pu dévoiler que plusieurs questions étaient connues à l'avance des attachés de presse de l'Élysée, alors qu'ils étaient chargés de répartir la parole.
C'est aussi grâce à vos partages et vos messages que nous avons décidé de creuser certains sujets. Par exemple, en novembre dernier, un asinaute attirait notre attention sur un reportage du 20h de France 2 qui traitait les écologistes en dangereux criminels. De ce message est né un article d'Arrêt sur images ainsi qu'un épisode de notre podcast.
L'indépendance comme pilier
Alors pourquoi ne pas accepter de subventions ou de faire de la pub sur notre site si cela peut nous aider à financer nos enquêtes ? Tout simplement car sans indépendance des pouvoirs politiques et économiques, notre critique des médias ne pourrait pas être si transparente et impartiale, alors même que ces valeurs font partie de l'ADN d'Arrêt sur images.
Un choix assumé mais qui nous pousse à appeler à votre soutien aujourd'hui. En effet, le nombre d'abonné·es à Arrêt sur images continue de diminuer chaque jour, malgré les nouveaux et nouvelles asinautes qui nous rejoignent. Nous vous avons interrogé·es, nous savons ce que nous devons mettre en place pour garder davantage nos abonné·es et ces projets sont en cours grâce aux dons récoltés en décembre dernier. Mais en attendant, nous avons besoin de ces 2000 nouveaux abonnements pour continuer notre travail, en toute indépendance.
La critique média pour les plus jeunes
Mais au-delà de continuer notre travail, vos abonnements soutiennent aussi nos projets et ils ont été nombreux ces derniers mois. à plusieurs reprises nous vous avons demandé votre avis. Plusieurs d'entre vous affirment ne pas avoir assez de temps pour consulter les médias, d'autres estiment que nos émissions sont parfois trop longues. Alors nous nous sommes adaptés en créant Dérush, le podcast d'Arrêt sur images. Une fois par semaine, les journalistes reviennent sur l'essentiel de leurs enquêtes et en racontent les coulisses, le tout en accès gratuit sur notre site et YouTube (et bien évidemment sur Spotify et Apple Podcasts).
Mais ce n'est pas tout ! Conscients qu'une part grandissante de la population s'informe uniquement via les réseaux sociaux et qu'il est aussi de notre devoir d'éduquer les plus jeunes à la critique média, nous avons débarqué sur TikTok. Nous y proposons quotidiennement des contenus éditoriaux mais aussi d'éducation aux médias pour que chacun·e puisse apprendre à développer les bons réflexes face aux récits médiatiques.
À travers cette campagne d''abonnement, nous souhaitons aussi montrer que la critique média n'est pas réservée à une élite et que nos contenus sont aussi pensés pour une audience plus jeune : faites leur découvrir Arrêt sur images !
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