Inter : suppression de l'humour dans la matinale (Hees/le Monde)
La rédaction - - Humour - 0 commentaires Voir la vidéoLes auditeurs d'Inter retrouveront-ils Guillon et Porte "dans la nouvelle matinale de septembre", demande Le Monde dans une interview de Jean-Luc Hees, patron de Radio France, à paraître mercredi après-midi. La réponse, publiée sur le site du quotidien, est tranchée :
"Non, car je ne m'appelle pas Raymond Domenech. J'ai eu de nombreuses discussions avec Stéphane Guillon à propos de ses chroniques. Si l'humour se résume à l'insulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi. Quel patron d'une grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner. J'ai un certain sens de l'honneur et je ne peux accepter que l'on me crache dessus en direct." |
"L'humour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans. Je prends cette décision non pas sur une quelconque pression politique mais en m'appuyant sur des valeurs minimales d'éducation et de service public. Je considère que cette tranche d'humour est un échec. Elle a montré une grande misère intellectuelle dont je ne m'accommode pas. Il n'y aura pas de changement d'horaire ni de remplaçants. Ce qui ne fait pas rire à 7 h 55 ne me fera pas plus rire à 3 heures du matin. Je sais qu'en prenant cette décision, il y a un risque. Mais j'assume !"
Une décision radicale, qu'avait anticipée Stéphane Guillon, qui n'a pas fait de cadeau à ses désormais ex-patrons. dans sa dernière chronique. Le thème ? "France inter, une radio de gauche qui licencie comme la pire entreprise de droite." Autre saillie, à 35 secondes : "France Inter, écoutez l'indifférence !". L'auditeur pourra aussi écouter après cette sortie le rire de Nicolas Demorand (nous semble-t-il avoir reconnu), également partant de la matinale, mais à sa demande. La dernière de Guillon, la voici. |
Ainsi se conclut (provisoirement ?) notre dossier : humoristes, les pieds dans le débat.
Mise à jour - 10h30 : Modification du titre et ajout de la vidéo.
Voir notre enquête sur les évènements de la journée à France Inter.