France Soir : inauguration trop arrosée ?
La rédaction - - 0 commentairesUne bonne ou une mauvaise "Une" tient parfois à peu de choses. France Soir en a fait les frais. La mort d'un policier, le 17 mars, qui était en Une du Parisien, était absente de son concurrent "populaire" France Soir. Selon le blog "Medias et Cetera",
ce ratage serait dû tout simplement... à une soirée arrosée pour le lancement du journal.
Pour sa première Une du 17 mars, France-Soir titrait sur l'entrée de Simone Veil à l’Académie française…Un sujet étonnant, pour le lancement d'un journal se voulant "populaire". Rien à voir avec la manchette du Parisien, qui titrait sur la mort d’un policier français abattu par un commando de l’ETA.
Fabienne Schmitt, rédactrice en chef de La Correspondance de la Presse, publication spécialisée sur l’actualité des médias, et auteur du blog Media et Cetera, donne, dans son premier billet, une explication pour le moins inattendue de ce ratage. "Au Parisien, l’affaire a été pliée en deux temps trois mouvements. C’est une correspondante du journal, qui, rentrant chez elle, croise la police et apprend la fusillade. Quelques minutes après, le coup de fil arrive à la rédaction et branle bas de combat: on casse la Une et on ouvre sur le policier." La Une du Parisien, le 17 Mars. |
Quant à France Soir ... "au même moment, les dirigeants de France-Soir étaient tous en train de sabrer le champagne pour la soirée grandiose organisée en l’honneur de la sortie du “nouveau France Soir”". "Tous les grands patrons de journaux étaient là… sauf Jean Hornain, du Parisien dont on imagine le sourire le lendemain, en découvrant la Une de France Soir." Depuis, France Soir a récidivé, avec des Unes plus ou moins pertinentes. Comme celle, après les régionales, où les résultats ne sont mentionnés nulle part, ou encore avec la publication de "photos exclusives" de Johnny Hallyday, vieilles de 4 ans. La Une de France-Soir, le même jour : pas de policier abattu en première page. |