Rumeur : journaliste Voici sceptique. Sarkozy : "élucubrations"

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La rumeur a atteint Nicolas Sarkozy, via le Monde.

LePost.fr, filiale du quotidien, signale qu'un journaliste du Monde a demandé à Nicolas Sarkozy s'il comptait réagir aux "rumeurs sur sa vie privée" dont fait état "la presse britannique". Question posée à Londres, lors de la conférence de presse commune avec le premier ministre britannique Gordon Brown, en milieu de journée.

C'est Arnaud Leparmentier, spécialiste des questions européennes, qui pose la question.

Conférence de presse diffusée sur France 24, montage du Postpicto

La réponse du président est sèche : "Vous devez ignorer ce que c'est que l'emploi du temps d'un président de la République. Je n'ai pas une seconde à perdre avec ces élucubrations. Même pas une demi-seconde. Je ne sais même pas pourquoi vous utilisez votre temps de parole pour poser une question pareille."


Sarkozy a donc envoyé promener les journalistes. L'un d'entre eux explique d'ailleurs clairement comment il s'est intéressé à la rumeur… et pourquoi il n'y croit pas. Il s'agit de Christophe Carron, responsable de Voici.fr, qui tient un blog où il annonce la couleur : "Je fais de la presse poubelle mais je la fais bien."

Carron raconte comment il entend parler pour la première fois de la rumeur, le 10 février, suite à un message privé reçu sur twitter. Et il explique ne pas y croire : "Comment vérifier un truc pareil ? D’abord, en appelant les traîtres de l’entourage des personnes concernées. En quelques coups de fil, l’histoire commence déjà à sentir le fake. Certains de mes interlocuteurs, normalement bien informés, sont même (ou jouent les ? ) surpris. Ensuite, on se sert de nos bonnes vieilles méthodes (dont je ne vous parlerai pas pour pas aider les avocats qui nous harcèlent d’assignations). Rien ne démoule.(…) Aucun photographe n’a réussi shooter les deux amants supposés ensemble et pourtant, ils ont dû avoir du monde au derrière." Il souligne aussi "qu’un examen de ce qu’on avait de leur emploi du temps ne semblait pas autoriser des rencontres secrètes".

Après avoir donc indiqué pourquoi son site, ou son journal n'avait pas évoqué la rumeur à l'époque, il signale qu'il n'aurait pas hésité si les informations s'étaient révélées exactes : "Je pense que la vie privée est une composante essentielle de la personnalité politique pour laquelle les gens sont appelés à voter. Je dois tout savoir de celui à qui on a mis le pays entre les mains (…) J’aurais été rédacteur-en-chef du journal, les faits auraient été avérés, j’y serai allé sans aucune culpabilité. D’autant que Nico et Carla, tout comme Royal ou Dati, n’ont jamais été les derniers à jouer la carte du people…"

En parler ou pas ? Quel est le rôle de Twitter dans la circulation de l'information ? Ce sont les question que nous nous posonsdans notre émission de la semaine, en ligne dans quelques heures.

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