Ramadan/DSK : indignation à géométrie variable pour Manuel Valls

Manuel Vicuña - - 0 commentaires

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Manuel Valls, le retour.

À l'heure où Tariq Ramadan est visé par deux plaintes pour viol dans le sillage du mouvement #balancetonporc (lire notre article), le député de l'Essone a saisi l'occasion pour dégainer contre l'islamologue... mais aussi contre ses "complices". D'abord sur Twitter, où Valls s'est réjoui lundi 30 octobre que "la vérité éclate" sur celui dont il dénonce depuis des années "la duplicité". Ensuite ce week-end au micro du Grand Rendez-vous (Cnews-Europe 1) où Valls est revenu à la charge contre "ce soi-disant intellectuel, promoteur de la charia, prédicateur islamiste, qui a fait un mal terrible dans notre jeunesse avec ses cassettes, ses prêches dans nos mosquées, ses invitations sur tous les plateaux (...)" Et Valls de s'horrifier au passage des "complicités" dont l'islamologue aurait bénéficié jusque-là : "Je pense à Edwy Plenel" ajoute dans la foulée un Valls qui martèle : "Il y a un moment où il faut dire : ça suffit !"

En 2011, l'ancien premier ministre n'avait pourtant pas été si prompt à demander que "la vérité éclate" sur les affaires de violence faites aux femmes, au moment de l'affaire DSK. Il y a six ans, en effet, le maire d'Evry se montrait extrêmement bienveillant à l'égard de son "ami" Dominique Strauss-Kahn, estimant que les médias maltraitaient la présomption d'innocence. Retour en images sur l'indignation à géométrie variable de Valls

Montage Arrêt sur images

L'occasion de (re)lire notre article : "Après une longue omerta, deux femmes dénoncent des viols par Tariq Ramadan"

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