BFMTV / Hypercacher : premier mea culpa de D. Rizet

La rédaction - - 0 commentaires

Rizet "piégé par l'exclusivité" sur BFMTV lors de la prise d'otage de l'Hyper Cacher ?

M le magazine du Monde consacre cette semaine un mini-portrait au journaliste faits divers de BFMTV Dominique Rizet, également connu pour ses interventions dans l'émission Faites entrer l'accusé. Cet ancien du Parisien, de France-Soir et du Figaro Magazine y est décrit comme "accro au scoop", "bien tuyauté", "grisé par le direct"... mais surtout "piégé par l'exclusivité". Rizet est en effet accusé d'avoir mis en danger la vie de certaines personnes cachées lors de la prise d'otages d'Amedy Coulibaly à l'Hyper Cacher, porte de Vincennes. Deux heures avant l'assaut, Rizet avait ainsi mentionné en direct sur BFMTV qu'une otage se serait cachée à l'intérieur du magasin : "Il y a une personne, une femme, qui se serait cachée dès le début [...] qui s'est réfugiée dans une chambre froide et qui serait encore à l'intérieur de la chambre froide, à l'arrière de l'établissement."


Mais pour M le magazine du Monde, qui revient sur l'épisode, Rizet "ne se cherche pas d'excuse" même si "sa source lui avait assuré que la cliente ne risquait rien". "Personne n'imagine à quel point je m'en veux. J'aurais dû fermer ma gueule", confie ainsi le journaliste de BFMTV à l'hebdo.

Pas d'excuse ? Depuis le 10 janvier, tant la chaîne que Dominique Rizet cherchent pourtant à esquiver les accusations. Le patron de BFMTV, Hervé Béroud assurait que Rizet avait donné l'information "au moment où le Raid prenait position" et que "si le terroriste avait tenté de chercher [les otages], il se serait retrouvé face aux forces de l'ordre". Une version démentie quelques jours plus tard par le Raid. Surtout, interrogé par @si en janvier, Rizet adoptait un tout autre ton : "Je ne veux pas vous parler, je me suis fait dézinguer par tout le monde, y compris Arrêt sur images. J'ai fait une liste. Le jour où je vais expliquer ce qui s'est passé, tout le monde va se sentir complètement con. Je sais qu'il y en a qui vont se faire bouffer les couilles. Je ne veux pas en rajouter, vous faites votre boulot, j'ai fait mon boulot. Je fais gaffe à tout, je sais ce que je fais. Je sais qu'il [l'otage, ndlr] était parfaitement en sécurité".

Lire sur arretsurimages.net.