Piketty, best-seller aux USA
Gilles Klein - - 0 commentairesLa traduction du livre de l'économiste français Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle figure en 16e position dans la liste des meilleurs ventes du New York Times.
L'économiste français séduit les Américains. Le livre de Thomas Piketty (invité de notre émission, ici) sorti en français en 2013, connait le succès aux USA, en dépit (ou grâce à ?) ses 700 pages. Il est en rupture de stock sur le site Amazon, bien que sa version numérique soit, elle, toujours disponible. Il faut dire que la critique l'a globalement encensé. "Le nouveau livre de Thomas Piketty, Capital in the Twenty-First Century, a été présenté par un journal français comme un buldozer politique et théorique, il met en cause l'orthodoxie de la droite et de la gauche en estimant que l'augmentation des inégalités est une conséquence inévitable du capitalisme et de la liberté du marché." écrivait le 28 janvier dernier un chroniqueur du New York Times "Et il ne s'arrête pas là. Il ajoute que les forces inhérentes au capitalisme menacent les sociétés démocratiques" ajoute le New York Times. Dans un autre article du New York Times, le 23 mars, Paul Krugman considère que "cet ouvrage est le plus important livre économique de l'année et peut-être de la décennie" |
Le livre a aussi été salué dans le New Yorker du 26 mars et dans un autre article daté du 31 mars avec une illustration ainsi légendée "Si les tendances actuelles continuent, Thomas Piketty prévoit des conséquences potentiellement terrifiantes". The New Yorker De son côté, avant même la parution en anglais en mars 2014, The Economist du 4 janvier dernier a écrit sous le titre "Tous les hommes naissent inégaux" que ce livre "peut changer le regard que nous portons sur les deux siècles précédents de l'histoire de l'économie". Le site du magazine Forbes soulignait enfin que "le nouveau livre économique dont tout le monde parle aux USA est celui de Piketty" |
L'occasion de regarder notre émission consacrée au débat Piketty/Giraud sur la déroute fiscale du gouvernement et la visite de notre éconaute à Piketty, économiste jadis fétiche du PS.