Berlusconi / fraude fiscale : 4 ans de prison (presse italienne)

Gilles Klein - - 0 commentaires

L'ancien président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, vient d'être condamné à quatre ans de prison par un tribunal de Milan pour avoir fraudé le fisc en surfacturant des droits de diffusion télévisée de films à son groupe Mediaset pour payer moins d'impôts. Mais il n'effectuera pas sa peine.

Les juges condamnent Berlusconi à quatre ans de prison, mais une loi d'amnistie votée par la gauche en 2006 réduit automatiquement sa peine à un an. Le tribunal lui interdit aussi d'exercer un mandat électif pendant cinq ans et le condamne à une amende de 10 millions d'euros, à payer avec trois autres personnes condamnées en même temps que lui.

Les commentateurs soulignent que Berlusconi n'ira jamais en prison. Il va faire appel, puis pourra ensuite aller en cassation, des procédures qui retarderont l'application éventuelle du jugement s'il était confirmé, avant que la prescription des faits ne joue en sa faveur.

L'ancien chef du gouvernement italien qui a démissionné en novembre 2011 est toujours poursuivi dans une autre affaire, celle du Rubygate, du nom de Ruby une jeune prostituée, mineure au moment des faits.

"Résister, résister, résister" titre Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi qui cite son mentor : "jugement politique barbare"

"4 années pour fraude fiscale, mais il y aura prescription" résume l'Unita (gauche)

Mêmes formules à la Une d'Il Messagero ""Berlusconi condamné. Quatre ans pour fraude fiscale" en citant Berlusconi "Barbares, verdict politique" tandis que le Corriere évoque le sujet sur quatre pages en titrant "Droits télé, Berlusconi condamné"

"Chasse au gros gibier" pour Libero "Fraude fiscale, Berlusconi condamné" pour Il Mattino.

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