des p'tites bulles, des p'tites bulles, encore des p'tites bulles...
Alain Korkos - - 0 commentaires
Sur les panneaux d'affichage ces jours-ci, deux réclames pour l'eau Perrier :
Deux images qui rappellent celles que composa Roy Lichtenstein dans les années 60, en plein mouvement pop art :
Crying Girl par Roy Lichtenstein, 1963
Ohhh… Alright… par Roy Lichtenstein, 1964
Les peintures de Lichtenstein n'étaient pas pure invention, il s'agissait de reprises de cases de bandes dessinées à l'eau de rose comme il en paraissait dans Girls' Romances, par exemple :
Girls' Romances de septembre 1964
Voici quelques cases originales, et ce que Roy Lichtenstein en a fait :
Dessin de Tony Abruzzo paru dansSecret Hearts de novembre 1962
Hopeless par Roy Lichtenstein, 1963
Dessin de Tony Abruzzo paru dans Girl’s Romances de janvier 1962
Blonde Waiting par Roy Lichtenstein, 1964
On voit bien, sur les cases de bédé comme sur les peintures de Lichtenstein, les points de trames qui servent à colorer la peau des personnages ou le décor (quand il ne s'agit pas, pour ce dernier, d'un aplat). Ces points sont un peu devenus la marque de fabrique de Roy Lichtenstein. Des p'tits points, des p'tits points, encore des p'tits points :
Magnifying Glass par Roy Lichtenstein, 1963
Petits points que l'on retrouve, depuis quelques années, sur les visages desLichenstein Girls qui sont en train de devenir une espèce de tradition dans les défilés d'Halloween étazuniens :
Source : ohmz.net
Source : ohmz.net
Source : ohmz.net
Et maintenant des p'tits points, des p'tits points, encore des p'tits points avec des p'tites bulles, des p'tites bulles, encore des p'tites bulles (de texte) :
Source : compte Facebook de Sarah Hoke Thomson
La peinturlure de Lichtenstein :
Oh, Jeff… I love you, too… But… par Roy Lichtenstein, 1965
Source : blogue d'Eddie Campbell
La peinturlure de Lichtenstein :
The melody haunts my reverie… par Roy Lichtenstein, 1965
Des p'tits points, des p'tites bulles de bédé, des p'tites bulles de Perrier…
° ° ° Merci à la personne qui m'a signalé les p'tites bulles ° ° °
L'occasion de lire ma chronique intitulée Et puis ya le baiser d'Zézette où il est question de Roy Lichtenstein mais pas seulement car on y croise aussi Brejnev et Albert de Monaco, ainsi que mon Vite dit intitulé Des p'tits points, des p'tits points, toujours des p'tits points dans lequel ne figurent ni Brejnev ni Albert de Monaco.