Trierweiler évincée de la "vie collective" de Match
La rédaction - - 0 commentairesQuelques semaines après avoir abandonné son émission politique sur Direct 8, la journaliste et compagne de François Hollande Valérie Trierweiler a convenu d'un accord avec Paris Match : elle ne participera plus à la "vie collective du journal", mais reste une "journaliste de plein exercice du magazine".
La question a fini par se poser à Match : que faire de Valérie Trierweiler, journaliste et compagne du candidat PS à la présidentielle ? Le magazine a tranché et le fait savoir dans un communiqué vendredi 4 novembre : "La direction de Paris Match et Valérie Trierweiler sont convenues d'un commun accord, que Valérie, qui continue d'être une journaliste de plein exercice du magazine, s'abstiendrait désormais et pour la durée de la campagne présidentielle de toute participation à la vie collective du journal (conférences de rédaction, bouclages)", rapporte l'AFP. La journaliste continuera donc à publier dans la rubrique culture, mais de loin, pour empêcher, peut-on supposer, qu'elle n'ait à intervenir dans les choix de Match sur la couverture de la présidentielle, ou qu'elle ne renseigne le parti socialiste sur une information potentiellement gênante qui serait sur le point d'être publiée. Début octobre, la journaliste avait déjà annoncé sur Twitter qu'elle interrompait l'émission politique "2012 portaits de campagne" qu'elle animait sur Direct 8. |
Une décision qui fait suite à de nombreuses polémiques concernant l'union entre journalistes et personnnages politiques. La présence controversée de Pulvar au soir du premier tour des primaires, en soutien à son compagnon Montebourg avait ainsi indigné les syndicats de journalistes. Pour ce qui est de Trierweiler, ses confrères ne sont pas plus disposés à l'accueillir parmi eux, comme le rappelait Téléramadans un article paru il y a quelques semaines : "Cet été, lors de l'Université d'été du PS à La Rochelle, sa double casquette de journaliste le jour et compagne de Hollande la nuit a laissé comme un malaise".
(Noëmie Le Goff)