PPDA : précédent plagiat ? (L'Express)

La rédaction - - 0 commentaires

Après l'affaire Hemingway, la suite. L'une des ex-amantes de l'ancien présentateur du 20 heures de TF1 accuse Patrick Poivre d'Arvor d'avoir emprunté de longs passages de ses lettres dans un roman publié en 2009, selon L'Express.

Au coeur du litige, Fragments d'une femme perdue, roman de PPDA, publié en 2009 (Grasset). L'ancien présentateur est convoqué devant la justice le 9 février prochain pour contrefaçon, l'appellation juridique du plagiat. Selon  Jérôme Dupuis, journaliste à  L'Express, PPDA aurait repris in extenso dans cet ouvrage des lettres d'amour envoyées par son amante d'alors, Agathe Borne.

"Ce "roman", qui est en grande partie un roman épistolaire, reprendrait mot pour mot, sur des pages et des pages, 11 longues lettres enflammées qu'Agathe Borne a envoyées à PPDA. Au total, cette correspondance occupe intégralement une bonne dizaine de chapitres, " explique L'Express.

Or, selon le droit, rappelle l''hebdomadaire, si une lettre appartient bien physiquement à son destinataire, la décision de la publier - ce que l'on appelle le "droit moral" - relève, elle, uniquement de son auteur. Et nécessite une autorisation dûment signée. A l'appui de son accusation, Agathe Borne fournit copies de deux lettres manuscrites, que PPDA lui avait retournées, après les avoir annotées, un fax, de très longs messages écrits sur IPhone (authentifiés par un huissier), ainsi que des carnets et brouillons où elle rédigeait ses missives avant de les envoyer.

Du côté de la défense, PPDA devrait présenter une attestation écrite de Dominique Ambiel, ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin à Matignon - condamné, en 2005, pour sollicitation de prostituée mineure - et aujourd'hui producteur de La traversée du miroir, l'émission que Poivre d'Arvor présente chaque semaine sur France 5. Ambiel certifie qu'Agathe Borne aurait relu, devant lui, dans sa maison de Corse-du-Sud, lors d'un week-end de "réconciliation" avec PPDA, à la fin de mai 2009, les épreuves de Fragments d'une femme perdue. La jeune femme n'aurait pas protesté contre d'éventuels emprunts à sa correspondance, et aurait même souhaité figurer en photo sur la couverture du livre.

Notre confrère de L'Express, Jérôme Dupuis, était invité de notre dernière émission Ligne j@une. Ecoutez-le raconter la genèse de son scoop sur l'affaire Hemingway.

Lire sur arretsurimages.net.