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Tunisie : blogueur arrêté devenu ministre (PublicSenat.fr)
"Blogueur activiste tunisien,Slim Amamoua passé huit jours en prison, avant d’être gracié par Ben Ali. Il est aujourd’hui nommé secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports du gouvernement de coalition en Tunisie." souligne le site PublicSenat.
"Pourquoi acceptez-vous de participer à ce gouvernement d’unité nationale, alors qu’il comporte encore six ministres de Ben Ali ?" "Parce que c’est mon devoir, parce que je veux être en contact avec le gouvernement, participer à la reconstruction du pays. C’est une excellente opportunité. Je crois au dialogue."
"Est-ce une manière pour le premier ministre de s’assurer du soutien des internautes et des jeunes ?" "Ce n’est pas une manière de s’assurer du soutien des internautes mais de s’approcher d’eux et d’avoir leurs avis. (...) Moi je serai là pour transmettre et conseiller sur tout ce qui concerne Internet, que ce soit au niveau technologique ou sur ce que pensent les gens du gouvernement. Les jeunes sont très connectés en Tunisie. Les moins jeunes le sont moins. Je vais essayer aussi de faire en sorte que le gouvernement soit plus connecté. "
" La révolution tunisienne aurait-elle été possible sans Internet?" "Je ne sais pas. Internet y a beaucoup contribué, vu que les autres medias étaient complètement gangrénés et non-fonctionnels. Il y avait de la censure, de l’auto-censure, tout un système très complexe et ancré qui faisait que l’information ne passait pas. Ni dans un sens ni dans l’autre. Twitter, c’est plus politisé, mais la plus grande masse des tunisiens sont sur facebook. Ils ont permis de lancer des appels à manifester, à protester. (...) les medias n’ont pas diffusé les manifestations, mais c’est passé par le net. Les gens se tenaient informés de ce qui passait par Internet.
"Comment jugez-vous la position de la France qui est longtemps restée prudente ?" "Personnellement, je n’ai pas tous les éléments, j’étais en prison pendant la période clef. Mais je pense que ce n’est pas important. Ce qui est important, c’est que la société française nous ait beaucoup soutenu. J’ai vu la très grande mobilisation en France pour mon cas et pour la Tunisie en général."