Killing time : "Les Marines ne sont pas des gens qui votent"

La rédaction - - Humour - 45 commentaires

Notre "doc de Tënk" avec la réalisatrice Lydie Wisshaupt-Claudel


C’est une Amérique qui ne fait pas la Une, ni l’Amérique des rednecks, conspirationnistes fans de Donald Trump, ni l’Amérique des électeurs d’Hillary Clinton, ni l’Amérique des stars. C’est une Amérique du plein désert, peuplée de gentils garçons très baraqués, les Marines de retour d’Irak ou d’Afghanistan, qui n’ont personne d’autre à tuer… que le temps. Ce temps à tuer, Killing time, est le titre du documentaire de notre invitée Lydie Wisshaupt-Claudel qui filme ces jeunes militaires revenus du front et qui séjournent dans la base située au nord de la petite ville californienne Twentynine Palms, en plein désert.

Vous pouvez aussi utiliser le découpage en actes.

Si la lecture des vidéos est saccadée, reportez-vous à nos conseils.

Acte 1

Première scène de Killing time, entre deux fronts de Lydie Wisshaupt-Claudel: l’attente des familles des Marines qui reviennent du front afghan. Une attente longue, dans la nuit. Ce choix est venu très tardivement explique la réalisatrice qui ne voulait pas faire apparaître de soldats en uniforme mais explorer, justement, les uniformes invisibles.

Acte 2

A titre de comparaison, les journalistes de France 24 qui ont filmé en novembre 2011 le retour des Marines sur la base de Twentynine Palms se sont posés moins de question: on y ...

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