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Catala93
J'aime beaucoup la façon naturelle de Jean-Louis Tripp de parler de tout et de sa forte libido, sous forme de BD. Et comme il le dit, l'infirmière de Foix ou le paysan du Jura qui s'exprimeraient sur le même sujet, se feraient laminer. Avec sa position d'artiste, JL Tripp est protégé. Rien ne devrait choquer sur toute pratique sexuelle où des adultes sont consentants. Daniel se dessale dans cette émission comme on dit a Toulouse 😉
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Georges-Henri
ainsi fanent les aubépines!
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Eärendil
J'écris avant d'avoir trouvé le temps de voir l'emission, mais la réflexion sur les chiffres de ventes m'étonne !
J'ai lu le 1er tome d'Extases en bibli j'avais adoré, pour ensuite acheter les 2 à l'occasion de la sortie du second, tandis que l'album sur la mort de son petit frère trouvé aussi en bibli m'a laissé froid je ne l'ai même pas emprunté.
J'imagine que je préfère largement le sujet du sexe à celui de la mort, mais je ne pensais pas être minoritaire. -
Sophou
Près de la moitié de l'émission est consacrée non pas au "SEXE" mais à la "MORT" (et au magasin général). Loin de moi l'idée qu'ASI essaye de nous piéger à coups de clics, mais j'aurais quand même choisi un titre un peu plus adapté à l'émission dans sa globalité.
Et sur le sujet du SEXE, je suis très en faveur de la multiplication de témoignages intimes venant de profils divers, on y gagne toustes en représentativité et connaissance. Mais je ferais attention en disant que les récits de boomers blancs à la "libido un peu envahissante" n'existent pas. Peut-être les témoignages directs sont-ils moins fréquents, mais des récits, j'ai l'impression d'en avoir entendu/lu/vu des TAS ! J'ai l'impression d'avoir grandi avec eux et l'imaginaire qu'ils ont construit et uniquement celui-là.
Bon, du coup, ça fait un discours de dominant de plus. Un dominant de plus qui dit ce que c'est que la nature humaine. Un dominant de plus qui dit qu'il est comme ça, ses désirs et sa libido sont ce qu'elles sont et ne changeront pas. Bon, au moins c'est un dominant qui essaye de raconter "la vraie vie".
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Cobalt 60
Extases où les confessions d'un exhibitionniste surfant sur la vague Catherine M. et Fabrice Neaud.
Mais là où Neaud innove (la suite du Journal paraît ce mois-ci ! Evénement ! Ce serait génial de l'inviter) Tripp fait régresser la narration de bande dessinée.
Extases m'a profondément agacé. C'est d'un lourdingue incroyable. Les procédés narratifs sont dignes de la préhistoire de la bande dessinée. L'image est redondante avec le texte, les métaphores sont illustrées strictement au pied de la lettre avec une naïveté qui tourne le dos à tout ce que le langage de la bande dessinée a su créer.
Tripp ne sait tout simplement pas ce que c'est. Ses planches me font penser à ces Youtubeurs qui illustrent des chansons en faisant défiler des photos qui répètent les paroles.
Neaud se confie dans ses textes en multipliant les trouvailles visuelles et les pas de côté qui relèvent de l'art poétique là où Tripp se répand en verbiage et en images d'un graphisme vulgaire.
Neaud est l'inventeur d'une forme et d'un rapport texte-image d'un raffinement poussé à l'extrême qui bouleverse le lecteur. Tripp est resté au stade d'une narration enfantine et d'un pathos grotesque. Et cela ne s'améliore pas entre le premier et le second volume.
C'est d'autant plus dommage que ses réflexions sont intéressantes. Mais la forme plombe complètement le fond. Je verrais plutôt là les vraies raisons du peu d'intérêt succité par ces deux albums.
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Daniel Schneidermann
Désolé pour nos premiers spectateurs de SLP : une vidéo de travail de l'émission a été mise en ligne par erreur. Vidéo finalisée as soune as possibeul.
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Hoquet Boomer
Juste avant d'avoir tout vu.
Tout d'abord, le néo-retraité d'Arrêt sur Images semble encore très actif et personne ne s'en plaindra, je crois.
Ensuite la petite touche du vieux de service qui trouve qu'il y a une certaine indécence à étaler en public les plus secrets de ses secrets intimes. Quelle que soit la nature de ces secrets intimes.
Et pour finir, je m'interroge sur les motivations de cet étalage. Pour le dire très brutalement : le monsieur à des arriérés d'impôts à payer ? Parce que faire de l'étalage de ces secrets intimes un objet qui se vendra et rapportera de l'argent, bref...
J'attends les coups.
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Stéphan R
Un petit bouton Télécharger, svp.