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FORTUNALAND
"Quel est pour vous le journaliste d'ASI qui possède le plus important capital de sympathie * ?
Je suis sûr que si était fait un sondage sur la question ci dessus, vous obtiendriez la première place ! -
FORTUNALAND
Bonjour Loris Guémart,
Nous voilà enfin renseignés sur la façon dont vous avez perdu du poids l'an dernier... : PhenQ
Nan, j'déconne, j'rigole. J'adore vos émissions et me rappelle aussi que vous avez été malade : oui, c'est de l'humour !!!
Le point positif de votre vidéo : "PhenQ publicités cachées" sur Google donne comme PREMIER résultat... votre article !
Bravo ! -
Templerizière
Une dernière remarque parce que le sujet me tient à cœur et après promis j'arrête. Une des raisons pour lesquelles il avait été explicitement interdit après la libération de demander à des grévistes de se déclarer au préalable, c'est que sous le régime de Vichy, l'obligation de se déclarer avait permis de constituer des listes qui ont ensuite été utilisées pour persécuter (et même parfois déporter) des fonctionnaires. C'est pas juste une bizarrerie ou du folklore. Il me semblait utile par les temps qui courent de rajouter ça aussi, et c'est pour cette raison que la loi sur le service minimum est une atteinte vraiment grave et pas anodine (et j'en veux encore au média à l'époque de ne pas avoir fait un travail d'information et de décryptage sérieux quand le sujet était arrivé sur la place publique).
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Templerizière
Pour être complet, dans le secteur privé, il n'y a pas d'obligation légale de poser des préavis de grève. Ça peut avoir un sens pour "marquer le coup" vis-à-vis de la direction, mais ce n'est pas nécessaire pour pouvoir faire grève. Cette restriction ne s'applique qu'à la fonction publique. La loi sur le service minimum a restreint le droit de grève des salarié·es du transport en l'alignant sur celui en application pour les fonctionnaires avec l'obligation d'un préavis, et en rajoutant en plus une autre restriction très forte qui est la déclaration d'intention préalable des grévistes (et en instituant celle-ci pour certaines catégories de fonctionnaires - professeur des écoles dans le primaire notamment). Ce qui est en fait une atteinte vraiment sévère au droit de grève - pourtant garanti par la Constitution -, mais au bout du compte toutes ces subtilités sont très peu commentées et expliquées dans les média, même quand ils font des pages et des pages d'articles pour commenter des mouvements sociaux avec des grèves dures.
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SWellbeloved
Excellente émission, comme toujours depuis la reprise. Peut être le format que je préfère actuellement. Bravo et merci.
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wild
Très bonne émission, comme d'habitude.
Thank Q Boris ! -
Snowki
merci pour l'émission, et surtout pour la rediffusion ici, car je n'ai plus l'occasion de la voir en direct.
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Templerizière
La séquence sur la RATP elle traduit surtout une méconnaissance et une inculture incroyable des média en général sur le syndicalisme et le droit de grève (à croire que les journalistes ne sont pas syndiqués, n'ont jamais été dans des réunions d'informations syndicales ou n'ont jamais fait grève de leur vie).
Déjà les préavis au long cours ça existe dans plein de secteurs, et pas seulement le secteur des transports. Même dans le secteur des transports, c'est pas particulièrement un scoop, SUD Rail fait de longue date des préavis de période à période pour couvrir en permanence les salarié·es comme on peut le voir ci : https://www.sud-rail.fr/preavis-de-greve/c/0. Dans l'éducation, plusieurs syndicats font cela aussi.
Ensuite, il y a visiblement une confusion crasse entre "préavis de grève" et "appel à la grève". Un préavis est une obligation légale sans laquelle un travailleur ou une travailleuse ne peut pas faire grève. Le syndicat couvre donc les salarié·es par un préavis, faute de quoi elles ou ils pourraient s'exposer à des sanctions disciplinaire pour abandon de poste. Quand un syndicat veut cibler une période et organiser la grève pour qu'elle soit effective et faite de façon coordonnée, il fait un appel à la grève pour inciter les salarié·es à faire grève tels jours, sur telle période, etc. Le fait qu'un syndicat pose un préavis de grève n'est donc pas synonyme du fait qu'il appelle à la grève sur cette période.
Enfin, sur le fait de poser des préavis longs, il y a une différence d'attitude suivant les syndicats. Plus on pose des préavis longs, plus on laisse la possibilité à la base de s'organiser comme elle le souhaite et déclencher localement une grève. Plus le préavis est court, plus il permet à la direction syndicale de bordurer la grève et de la contrôler. En général, ce sont donc les syndicats co-gestionnaires qui font les préavis les plus courts (quand ils en font) et les syndicats de lutte qui font les préavis les plus longs, vu qu'ils tirent leur légitimité des assemblées générales, or pour que ces dernières aient lieu, il faut leur permettre de cesser le travail pour se réunir.
C'est pas donc seulement lié à la loi sur le service minimum (même si c'est un moyen de la contourner aussi). Pour revenir à l'éducation, seuls les enseignant·es du 1er degré sont concerné·es par le service minimum (et encore uniquement dans les communes ou un service d'accueil est mis en place), ce qui n'empêche pas certains syndicats du second degré de poser des préavis longs.