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Artur Porto
Merci pour nous avoir fait connaître ce qui anime et comment cela s'organise le travail remarquable de Reporterre. Une question qui m'est venue en écoutant la journaliste.
Est-ce que l'équipe de Reporterre pense qu'il serait pertinent de créer un blog de l'écologie ouvert à des abonnés-lecteurs du journal. Certes le journal est en accès libre mais peut-être que pour y écrire et contribuer à la réflexion et à l'engagement environnemental il y aurait des donateurs-blogueurs... Mais peut-être un peu compliqué et une charge importante pour une rédaction si engagée dans le combat (indispensable) de l'info sur l'écologie.
Et réunir les trois anciens du Monde, quelle belle idée et quel plateau... Schneidermann, Kempf et Plenel, outre d'apprendre un peu de l'histoire journalistique ancienne, surtout la réflexion sur la création de leurs trois médias indépendants et comment abordons nous le futur de la presse indépendante. Merci.
(Je n'ai pas encore eu le temps d'écouter le reste de l'émission, surment aussi intéressante).
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SWellbeloved
Toujours très bien ce proxi.
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oppo
Sur l'enseignement de la langue arabe en France, je recommande aussi cet article du Monde Diplomatique publié en 2012: "L'arabe, une langue de France sacrifiée", par Emmanuelle Talon:
https://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/TALON/48275ainsi que la réaction à celui-ci soumise par Jean-Pierre Maillard, ancien proviseur du Lycée International de Saint-Germain en Laye, qui évoque son échec à développer une section arabe au LI (lycée qui dispose aujourd'hui, en plus des langues originales de pays membres de l'OTAN - liées à l'histoire du lycée - d'une section japonaise, chinoise ou russe par exemple...)
Je crois me souvenir qu'Emmanuelle Talon avait participé à une émission ASI sur ce sujet, mais je la retrouve pas.
Pour l'anecdote personnelle, j'ai étudié d'abord l'arabe littéral et le japonais aux Langues O' (INALCO) - à l'époque, l'arabe était enseigné aux Grésillons à Asnières, et le japonais dans la fac de Dauphine - passons sur le symbolisme géographique...
Puis le vieux rêve de réunir enfin les différentes sections de l'INALCO, séparées depuis les années 1960, dans un même lieu s'est enfin matérialisé - en 2011 si mes souvenirs sont exacts - avec la création d'un pôle dans le 13e arrondissement de Paris, aux Grands Moulins, dont j'ai essuyé les plâtres avec mes camarades.Et cependant, le choix d'un lieu pour accueillir cette prestigieuse institution (fondée par Colbert pour former des tordjman, traducteurs nécessaire à la diplomatie ottomane tout de même...) ne fut pas sans difficultés.
De nombreuses proposition de lieux envisagés pour accueillir l'INALCO / Langues O' rencontrèrent une vive opposition, reposant principalement sur, eh oui, une peur de voir le quartier fréquenté par les "orientaux" de tout poil, venus étudier ou enseigner dans cet Institut National des Langues et Civilisations Orientales....
Oui, au delà de la construction identitaire nationale longtemps centrée sur le français et rien que le français pour tous ("pas cracher par terre et parler breton / patois" tout ça) la langue arabe fait peur.
Et pourtant ce serait une force pour ce pays, et serait une manière positive et constructive d'approcher son histoire coloniale et la réalité du pays (et c'est une très belle langue, de sa forme classique et standard moderne à la vivacité de ces dialectes.Pour centraliser les liens sur ce sujet:
https://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/TALON/48275
https://www.monde-diplomatique.fr/2012/11/A/48461https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/30/le-bon-arabe-c-est-celui-qui-choisit-d-etre-le-meilleur-en-francais-plutot-qu-en-arabe_6054144_3232.html
https://www.lemonde.fr/education/article/2015/06/18/l-arabe-au-ban-de-l-ecole_4657092_1473685.html