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Nausicaa
Cette chroniqueuse est incroyablement raciste. Elle voit la vie en noir et blanc, littéralement.
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Olivier Deleauvive B.
Je glisse ce court message pour recommander le visionnage de Imitation Of Life / Mirage de la Vie de Douglas Sirk, si ce n'est déjà fait. Captivant et poignant, du début à la fin.
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JeanSé
Je n'ai pas encore fini l’émission mais un truc me fait bondir. Rafik 21:15 : "... différence de culture de la cité plus que de race", Delphine : "... le film joue aussi sur la différence de race", Daniel : "... sans jouer sur la différence de race". Non mais sérieux, on en est encore là ? Vous parlez des races comme d'une évidence, de quelque chose qui existerait. Je me doute bien qu'aucun de vous n'est raciste, il n'empêche qu'employer ce mot pour différencier un noir d'un blanc, bonjour l'angoisse !!!
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Elaeudanla
En ce qui concerne Intouchables, il me semble crucial de préciser que le film s'inspire d'une histoire vraie dans laquelle l'auxiliaire de vie était maghrébin.
Pourquoi en avoir fait un Noir ?
Qu'est ce que cela change dans l'écriture du personnage ?
Certaines scènes auraient elles été ainsi filmées et écrites si le personnage avait été joué par Sami Bouajila ?
Je pense en particulier au sourire permanent d'Omar Sy (voir l'affiche), à la fascination pour son rire sonore et à la scène où il danse...
Tout cela est problématique et jamais abordé de front par les réalisateurs qui s'emparent des stéréotypes raciaux liés à la force physique, à l'hypersexualisation et à l'enfance éternelle supposées des Noirs sans les critiquer, en en faisant des ressorts comiques au 1er degré. Jamais n'est montrée la construction sociale de ces ressorts, seul en reste leur effet supposément rafraîchissant...
(sur la définition de ces stereotypes voir les cultural studies américaines)
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franck godard
Très amusant de remarquer que la France était à l'époque de "Cruise" aussi pudibonde que les US, pour avoir sous-titré, dans la scène du bandana dans le magasin, avec Pacino, la golden shower (si chère à Trump) par "tu offres la bière chaude", que ne pouvait éventuellement comprendre à l'époque que quelques fins connaisseurs triés sur le volet...
(tu offres la bière chaude ??? qui a traduit ce truc ?)
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joelle lanteri
c'est une excellente émission j'ai passé un moment passionnant avec vous trois . je souhaite une fréquence de cette émission plus soutenue ex 2 fois par semaine n'oubliez pas les séries
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patrick
Très marrant d'entendre Delphine et Daniel à propos de "la journée de la jupe" parler du "Printemps Républicain"expliquant que les réalisateurs sont proche du "Printemps Républicain".
Sauf qu'a l'époque du film le "Printemps Républicain" n'existe pas et que Laurent Bouvet n'a pas écrit son livre sur "l'insécurité culturelle". Il n'y a pas eu quasiment aucune polémique à gauche en 2008, Le Monde, Libération, Nouvel Obs, l'Huma, les cahiers ont été très sévère avec le film. -
godile
On peut comprendre que L'Héritage de la Chair prête à sourire, tant la situation semble ridicule. Vu de Paris en 2019 sans aucun doute. Mais dans les années 50 aux Etats-Unis, pas si sûr. Il faudrait peut-être que Rafik relise La Tache de Philip Roth qui utilise ce fait récurrent dans la société américaine: "passing as white". Le film justement pousse cela à l'extrême, ce qui fait ressortir l'absurdité de l'anxiété du déclassement que le mélange des races (miscegenation) était censé amener. Avec la mode de la recherche de ses ancêtres (23andme par exemple), on a maintenant la situation opposée. Certains découvrant un lointain ancêtre africain ou amérindien se réclament de ces communautés, peut-être selon certains, pour s'approprier un statut de victime. La candidate à la présidence Elizabeth Warren en a fait les frais récemment en s'auto-proclamant Cherokee alors que son plus proche ancêtre de cette nation daterait de 6 à 10 générations.
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kirisakow
Je voulais voir cette émission en espérant qu'on y parle de Get Out, l'un des films les plus intéressants et sophistiqués de ces dernières années. Pas un mot. Quel dommage. Grosse déception du coup.
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Nastasia
Delphine et ses propos clairement inquisiteurs, ne parle jamais de cinema mais juste preche sa paroisse. C'est insupportable. Je travaille moi meme dans le cinema, je peux vous garantir qu'elle est de ce genre de critiques qui se donnent de l'importance ne balancant des skud mais en realite est incapable de se mettre dans la tete d'un creatif. Elle surjoue la moralisatrice pour mieux planquer son manque de professionalisme. Faites un beau geste, prenez quelqu'un d'autre. Au moins pour l'aider a se remettre en question.
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Jf_Sebastien
Bon, je suis globalement d'accord avec tous les commentaires qui pointent les dérives de l'essentialisation de la chroniqueuse. Elle voit du racisme partout, ça doit être très dur à vivre, j'aimerais pas être à sa place. Je suis surprise que le film Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? ne fasse pas partie du panel. C'est un film qui pose pourtant de nombreux problèmes, notamment dans sa morale : tout le monde est raciste donc c'est pas si grave.
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Jean-Michel M
Je voudrais juste rappeler à Delphine qui use et abuse du mot sous ses formes dérivées que le concept de race humaine n’a aucun fondement scientifique.
Il est également très peu utile pour les sociologues et les démographes. Ainsi que le terme ethnie d’ailleurs.
En fait le seul moment où il est utile c’est pour parler des gens qui y croient et ensuite le dénoncer. C’est évidemment le cas de Delphine. Mais même dans ce cas il ne faut pas en abuser car on finit par « mouler » sa réflexion autour de ce concept qui est absurde.
Je pense que c’est un mot toxique pour la pensée, qui peut parfois masquer les vraies raisons de la haine : problèmes sociaux, jalousies, histoire commune non apaisée, opportunisme, etc.
Désolé de ne pas développer d’avantage ni de sourcer mes propos : je pense que mon point de vue est assez connu.On pourra me dire que je pinaille mais c’est justement le thème de l’emission : les bonnes intentions....
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Oblivion
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nza
S'il vous plait, ne dites pas "la différence de race". Dites ce que vous voulez mais pas ça.
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eponine
Intouchables est le quatrième long-métrage de Toledano et Nakache.
Omar Sy a joué dans deux des trois précédents, ainsi que dans un de leurs courts-métrages.
Peut-être que l'amitié et l'estime réciproques qui semblent les réunir ont plus influencé le choix du casting que la couleur de l'acteur (qui sera aussi à l'affiche de leur 5e opus).
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Carnéade le Fataliste
Dans la série film plein de bonnes intentions et acclamé assez universellement, et en particulier par les enseignants, un que j'aurais bien vu évoquer (pour un petit coté "Journée de la Jupe" en bien bien plus subtil) est Les Héritiers de Marie-Castille Mention-Schaar (film de 2014 sur une classe de Créteil remportant le concours national sur le thème de la déportation des enfants juifs).
Alors que le film est globalement assez juste, plein d'espoir et touchant (si en faisant peut être un peu trop dans les effets violons et la transformation positive radicale de la plupart des personnages), il n'épargnait pas un gros paquet de clichés sur le public "élève de banlieue", avec en particulier via un de ses personnages secondaires celui du converti à l'Islam plus royaliste que le roi, qui s'exclut lui même, seul de la classe à refuser de participer au projet après avoir étalé son "antisionisme" viscéral (personnage également associé, via une scène dont on se demande limite le rapport avec le reste du film, à la pression que subissent les filles de la classe pour s'habiller correctement).
Et plus globalement, son message lourdement martelé, où célébrer la mémoire de la Shoah devenait un facteur d'intégration et de reconnaissance par les institutions républicaines pour des élèves de classes exclues, faisait écho de manière assez terrible au discours dieudonniste (la république vous acceptera et récompensera ou pas en fonction de votre adhésion à la victimisation des juifs / reconnaissance de cet épisode comme un crime sans commune mesure avec le reste). Au point que j'avais limite été étonné de ne pas voir cette mouvance s'emparer de ce qu'elle aurait pu qualifier d'illustration de la propagande d'état sur le thème.
Enfin les Héritiers, aurait pu être une bonne illustration de la difficulté malgré d'indéniables bonnes intentions à traiter de certains thèmes, le film, tout en ayant reçu un accueil très positif du public, et des profs en particulier, se retrouvant attaqué à la fois à droite pour sa dépiction censée être trop généreuse des banlieues, et plus à gauche pour son accumulation de clichés.
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Jaffar
Merci pour toutes les émissions post-pop, continuez! C'est un plaisir chaque mois (une petite heure de détente quand la santé n'est pas au top, merci). C'est un peu un moment de récré, et c'est parfois précieux.
J'apprécie que Delphine parle le plus souvent de cinéma français, ça équilibre très bien les références US de Rafik. C'est quand même assez amusant de voir Delphine faire une moue désapprobatrice quand Rafik frôle l'humour LOL et de le voir lui la regarder comme une extra-terrestre quand applique ses grilles de lecture. Il y a du bon à prendre chez les deux, et même chez DS qui a lui aussi l'air de prendre ça pour sa récré (et c'est bien mérité!)
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Blastula
Eric Toledano et Olivier Nakache seraient donc blancs ? Vraiment ?
Eric Toledano : ses deux parents sont juifs marocains
Olivier Nakache : ses deux parents sont juifs algériens
Sur quoi se fonde Delphine pour les qualifier de blancs on peut savoir ?