Hitchcock et ses héroïnes, forcément coupables
La rédaction - - Fictions - 14 commentaires
Son nom est devenu un adjectif. "Une héroïne hitchcockienne", dit-on. Ou alors : "Une blonde hitchcockienne" (alors qu'on ne parle jamais d'un héros hitchcockien, ou d'un brun hitchcockien).
Mais outre leur blondeur (avec des exceptions) quelles sont les caractéristiques communes, d'Ingrid Bergman à Joan Fontaine, de Kim Novak à Tippi Hedren, des rôles féminins dans les films d'Alfred Hitchcock ? Et quelles obsessions ces rôles trahissent-ils chez le réalisateur ? Avec Rafik Djoumi et Geneviève Sellier, de Psychose
à Rebecca
, des Oiseaux
à Vertigo
, nous partons en exploration de quelques constantes, dont la première semble être : quelles que soient les fautes qu'elle a commises, l'héroïne hitchcockienne doit être "punie". Et, souvent, payer cher.