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NewsWare
Émission super intéressante, je découvre Genevieve Cellier et c’est un bonheur de la voir avec Rafik toujours dans l’analyse subtile des films, ça donne un binôme vraiment agréable. Je pense que cette approche de deux générations de surcroît homme et femme est à refaire. Après le sujet s’y prête, on aurait pu faire une série pour décortiquer la carrière, les rôles et la vie de ce personnage qu’est Depardieu et de sa chute vertigineuse qui fait vriller le cinéma français et entraîne dans se chute (enfin !) les abus de ce milieu …
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petit - saconnex
Mon plein accord avec ce qu'a dit Rafik Djoumi après la diffusion de l'extrait du " Choix des armes" : ce qui sépare les personnages joués par Montand et Depardieu , c'est Mai 1968 . C'est exactement cela , et Rafik Djoumi l 'a bien dit Depardieu incarne l'énergie libérée par Mai 1968 : individualisme , fait de privilégier son individualisme , sa " folie" ,sur l'ordre social. Mon plein accord aussi avec ce qu'a dit Rafik Djoumi sur les personnages " pas finis" des . " Valseueses" . Pour le reste , comme souvent ,l'émission conduit ailleurs que ce que pourrait faire penser son titre. Revoir des extraits de films permet de les voir différemment de les mettre ne perspective par rapport à une première vision ,nécessairement datée . Pour le reste l' émission est davantage un réquisitoire contre Bertrand Blier que contre Depardieu. L'émission distingue bien les comportements et propos inqualifiables de Depardieu ,homme privé ( ses propos et le voyage lui-même en Corée du Nord , son amitié avec Poutine , son comportement réel ou supposé avec les femmes , Depardieu n'a été ni jugé ni condamné ) et sa présence comme acteur .
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Alice L
Je suis en train d'écouter l'émission, il aurait été intéressant de comparer la relation Montand/Depardieu dans le film de Corneau à celle de leurs personnages dans "Vincent, François, Paul et les autres" de Sautet ! (même si j'ai bien compris que Sautet n'était pas un cinéaste fétiche pour les présentateurs de l'émission mais je continuerai à le défendre)
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Asinaute sans pseudo 2261b
J'ai eu la navrante impression que Daniel S n'a pas compris le rire de Brigitte Fossey.
Elle ne rit pas parce qu'elle trouve la situation amusante et encore moins réjouissante.Son rire est un rire qui masque une grande gêne, une souffrance difficile à montrer, une grande pudeur.
C'est pourtant étudié en psychologie, le rire de l'humilié.
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Kadiz
Est-ce que Post-pop, ce n'est pas un peu à chaque fois "DS découvre le féminisme"?
Plus sérieusement, un grand merci d'avoir invité Geneviève Sellier, elle sauve le plateau et ses analyses féministes sont très pertinentes. Une chouette de découverte du site qu'elle anime, "le genre et l'écran"! J'espère qu'on la reverra plus souvent !
En tant qu'homme gay, la scène qui a été montrée de "Tenue de soirée" m'est insupportable. Elle tombe en plein dans le cliché du gay qui va "convertir" les hétéros et d'une sexualité qui ne peut être qu'un viol, en plus de réduir la sexualité gay à une histoire de domination. Homophobe et à vomir...
Je rejoins d'autres commentaires et ne comprends pas pourquoi Daniel veut "séparer l'homme de l'artiste", ou GD des personnages qu'on lui fait incarner à l'écran. Donc tout #metoo et les combats féministes sur le cinéma ne vous ont rien appris? La façon dont on incarne un personnage et sa propre personne en tant qu'acteur, c'est intimement lié. Et au fond, pas étonnant qu'on ait choisi GD pour incarner un prédateur si souvent.
Enfin, je ne comprends pas pourquoi le plateau a été agencé de cette manière-là. Rafik Djoumi et Geneviève Sellier sont beaucoup trop proches l'un-e de l'autre.
D'une part, c'est assez risqué par rapport aux risques de Covid, dont les nouveaux variants continuent d'émerger, alors même qu'on peut être contagieux et asymptomatique (même si la distance ne fait pas tout puisque le Covid se transmet surtout par aérosols, bref il faudrait porter des masques FFP2 et bien aérer le plateau. plus d'infos ici).
D'autre part, comme un-e autre asinaute l'a fait remarquer, Rafik Djoumi étend ses jambes tout le long de l'émission, juste devant sa collègue, ce qui empêche Geneviève Sellier de bouger comme elle le souhaiterait. Cocasse, en effet, pour une émission sur la masculinité.
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Mme Merle
Merci d'avoir invité Geneviève Sellier: c'est l'intervenante la plus pertinente que j'ai pu voir ces dernières années, sur ce sujet.
C'est aussi d'ailleurs le premier post-pop -que j'avais cessé de regarder- où on peut enfin entendre quelqu'un d'autre que Rafik Djoumi s'exprimer, lui qui habituellement ne laisse parler personne. Quel bonheur.
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Rosalie
cette émission contribue à démontrer que metoo est l'arbre qui cache la forêt
révolte salutaire contre des violences physiques ou psychologiques, mais derrière il y a toute l'idéologie masculiniste qui imprègne tout le cinéma depuis sa création
j'ai toujours ressenti un profond malaise devant les valseuses et les films de Bertrand Blier
ça m'a fait du bien de constater que je n'étais pas la seule
Merci
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théodosie
Je pense que Mme Cellier dit "pirouette" dans le sens où ce qui est donné à voir durant tout le film est ce duo de violeurs pour lesquels on arrive à ressentir une forme de tendresse amusée grâce au jeu d'acteur irrésistible de Depardieu. Que les personnages finissent dans les dernière minutes par éventuellement mesurer qu'ils sont dans le faux ne change pas ce sentiment, il le confirme. Le film n'est pas à charge contre les violeurs, il banalise le viol, comme une simple erreur d'imbécile sans conséquence, pas comme un crime qui détruit la vie entière de la victime.
cela me rappelle Tarantino qui nous fait nous amuser avec ses meurtriers un peu de la même façon, mais je crois que ce qui différencie ces deux cinémas c'est le degré de réalisme. Les personnages de Tarantino sont irréels.
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VivlaLib
Elle parle d'exclusion des femmes à la base du cinéma de Blier. Regardé hier à la télé le célèbre et encensé Les enfants du marais de Jean Becker, sorti en 1999. Tout à fait charmant, c'est vrai, si ce n'est que, question exclusion, dépréciation des femmes, il se pose un peu là ! Les seules qui trouvent grâce aux yeux du réalisateur, manifestement, sont petite fille, ou... mortes !
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DENIS DOMMEL
Je suis atterrée par les propos et « arguments » tenus par Madame Sellier et par les commentaires la remerciant…
Pendant l’émission, j’ai eu l’impression d’entendre une femme aigrie assénant des accusations sans réel fondement, affirmant sans réel argument, etc… Ceci n’est pas digne, à mon sens, d’une « professeur émérite en études cinématographiques » (dixit Wikipedia). Elle a apparemment un problème personnel avec Blier, et s’en est presque gênant…
Personnellement, je ne trouve pas que ce dernier est fait un film intéressant depuis 30 ans mais certains de ses films des années 70/80 sont, à mon sens, des oeuvres importantes du cinéma (Les Valseuses, Tenue de soirée, Buffet froid…). Ce sont des films complexes et ambigus qui méritent un peu plus d’analyse…
Rafik Djoumi a été d’une très grande patience et d’une grande pertinence, ramenant justement le « débat » à une analyse de plan et d’image (ce qui a un peu éloigné la discussion du sujet, passant de Depardieu à Blier, mais cela est induit par Madame Sellier, elle-même).
Le summum de mauvaise foi de cette dernière est le balayage pur et simple de la scène des Valseuses où le personnage de Miou-Miou finit par jouir avec un homme qui est l’antithèse des deux ex-détenus. Non Madame, ce n’est pas juste « une pirouette » et c’est même un élément important du scénario. Mais il ne vous arrange pas, apparemment… Et je trouve l’analyse du suicide du personnage de Jeanne Moreau un peu tiré par les cheveux… Cela m’a rappelé certaines analyses de Delphine Chedaleux avec lesquelles je n’étais pas du tout d’accord et où j’avais l’impression qu’elle cherchait à tout prix de la misogynie là où il n’y en a pas…
La présence de Clémence Gueidan aurait été vraiment intéressante! C’est dommage…
Merci quand même pour cette émission.
Je partage le compte d’ASI avec mon compagnon, ce commentaire n’engage que moi.
Pauline (née dans les années 80…) -
Sémir
Elle est forte la dame :-))))))))
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Omegarenaud
Bravo pour l'acuité, la pertinence et l'intelligence de Geneviève Sellier. Enfin un Post-pop intéressant.
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TDC13
Il faut réinviter Geneviève Sellier pour ses propos pertinents, sans concession et clairvoyants
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Cobalt 60
Un exemple intéressant de domination masculine inconsciente : Rafik en man spread pendant une heure vingt, se détendant les jambes, empiétant sur l'espace de Geneviève et l'empêchant, de fait, de changer de position sur son fauteuil.
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VivlaLib
Encore une fois, je m'élève ici contre les commentaires qui ramènent à une histoire de génération, la complaisance des spectateurs des Valseuses ou de la scène de Tenue de soirée montrée au début de l'émission. Je suis de la génération de DS et Blier et Depardieu et autres, et j'ai toujours, toujours, eu envie de gerber au cinéma à la glorification de la force "virile" imposant insidieusement ou franchement la soumission aux plus fragiles, que montrent ces films, et tant d'autres.
L'aveuglement n'est pas une histoire de génération !
Je vois 3 possibilités quand on va au cinéma :On a été victime d'abus de pouvoir et on s'identifie à la victime qui en souffre à l'écran, et on souffre avec elle, indifférent au sirop entourant la situation
On a été victime d'abus de pouvoir et, pour oublier, on s'identifie au bourreau, et on rit avec lui
On n'a jamais été victime dans la vraie vie, et/ou on n'a jamais connu dans son entourage quelqu'un qui l'était, mais ça c'est impossible. Donc, il ne reste que les deux possibilités ci-dessus.A tout âge !
Le sexisme, c'est nul ! Mais l'âgisme aussi !
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Odyssée
Merci pour cette émission et pour l'invitée au regard acéré et aguerri.
Je ne suis pas 100% d'accord avec tout ce qui est dit, mais il me semble impossible de tout savoir de la réception de ces films à l'époque.
Je garde un bon souvenir des valseuses (si si) et en particulier de la "libération jubilatoire" de Miou Miou, comme DS apparemment. Je n'avais pas du tout perçu le suicide de Jeanne Moreau comme une preuve de misogynie vis à vis des femmes ménopausées (et j'avoue ne pas adhérer totalement à l'interprétation faite dans l'émission).
La scène avec Fossey m'avait profondément gênée, mais je l'avais vue comme un épisode de plus dans la descente aux enfers des deux ex-détenus. Je n'avais pas et je ne perçois toujours pas le "plaisir" supposément éprouvé par Fossey, seulement sa tentative désespérée de nouer un lien avec les agresseurs-soudoyeurs. Le corps humain a des réflexes qui n'excluent pas l'excitation physique en cas d'agression - c'est bien pour cela qu'on sait aujourd'hui que le consentement doit être verbalisé, pas seulement interprété par des signes physiques...
Et je me rappelle avoir adoré Tenue de soirée. Les personnages et les dialogues étaient "jouissifs", dans leur crudité et leur cruauté. Bien sûr que les rapports entre personnages étaient violents et l'homophobie latente, mais le scénario paraissait tout à fait vraisemblable.
Autrement dit je me rends compte que je peux encore regarder l'acteur GD avec plaisir.
Ce sont plutôt les conditions de tournage de ces scènes qui m'interrogent : à quel moment GD est il devenu systématiquement dénigrant et violent vis à vis des "petites mains" du cinéma ?Combien d'années a duré la complicité sur les plateaux ? Depuis toujours ou au début, seulement chez Blier ?
J'avoue ne pas avoir tout suivi de l'affaire... et j'ai l'impression qu'il y aurait presque de quoi faire une deuxième émission...
Merci aussi pour la découverte de ce site... le genre et l'écran, ça a l'air top !
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théodosie
Merci pour cette émission. J'ai trouvé le regard et les analyses de Geneviève Cellier très intéressants et justes dans le sens où elle met des mots sur mes ressentis. C'est étonnant et très instructif d'observer combien des hommes tels que Daniel et Rafik, bien informés et dans une vraie démarche de déconstruction, sont encore relativement insensibles aux aspects insupportables des films de Blier et au sexisme dans les oeuvres de cinéma en général. Je suppose qu'il s'agit de la difficulté pour le dominant d'assimiler le point de vue du dominé. Il y a peut-être aussi au départ de tout cela une difficulté à l'empathie, malheureusement très fréquente chez les hommes.
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Touri
Je ne suis pas du tout mais alors pas du tout d'accord avec ces commentaires et avec cette propension à donner des bons points à l'un pour en retirer aux autres. J'ai trouvé que Rafik Djoumi et Geneviève Cellier étaient tout à fait complémentaires et le plus souvent d'accord. Chacun s'écoutait et se complétait et Rafik Djoumi a rappelé brillamment et toujours à propos bien des éléments intéressants (la disgrâce de Depardieu aux Etats-Unis tandis qu'on le célébrait en France, le conservatisme incarné par la bourgeoisie bien installée avec une belle épouse à la maison, etc.). Tout cela orchestré par un Daniel Schneiderman capable de faire son auto-critique en faisant la part des choses entre un DS avant et post-meetoo (on en est toutes et tous là).
Tous s'accordent sur le sexisme structurel des films des années 70-90 ; c'est même le thème de l'émission.
Si maintenant, relever les qualités d'acteur exceptionnelles de Depardieu est un délit... rappelons que Geneviève Cellier l'affirme à plusieurs reprises.
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3738
Un grand MERCI d'avoir invité Geneviève Sellier. J'espère la revoir.
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Carnéade le Fataliste
Je ne vais pas adhérer à l'unanimisme ambiant...
- tout d'abord j'ai trouvé que c'était une très bonne émission et pas du tout "un échec", qui aborde à peu près aussi bien que possible un sujet rendu pas évident à traiter par l'actualité (et plutôt plus intéressante que les trois précédentes dont je me souvienne à s'être concentrées sur une célébrité, celles sur Belmondo, Johnny et Marielle), sans complaisance excessive envers Depardieu, ni refus absurde de reconnaitre pour autant ses qualités d'acteur.
- si Geneviève Sellier est très intéressante, je n'applaudirais que très moyennement certains de ses raccourcis comme dire de Bertrand Blier "il est incapable de considérer les relations amoureuses sous un autre angle que la domination" pour "il s'intéresse beaucoup au sujet de la domination dans les relations amoureuses". Je ne vois pas trop d'où un film comme "La femme de mon pote", par exemple, résumerait l'amour à la domination (ou d'autres où des relations amoureuses apparaissent plus en second plan).
- jamais trop aimé Les Valseuses même dans ma jeunesse, mais par contre je suis très loin de leur trouver un message clair quel qu'il soit (ne pensant pas du tout qu'il y ait une intention de présenter les deux marginaux comme des role models, si le film ne vise pas non plus nécessairement à dénoncer leurs comportements), donc je comprend tout à fait que des gens puissent être plus ou moins indulgents avec ce film.