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bratnerd
pas trouver la nomination du film "les dieux du stade" aux oscars
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Diega
Extrait du film de Mel Brooks, gerbant de vulgarité, de platitude, et de fausses notes. Si c'est ça se moquer... Et puis je n'ai pas vu Papy etc. depuis au moins 25 ans, mais, effectivement, l'humour cm2 de l'équipe du Splendid m'a, s'il m'en souviens, toujours laissé de marbre. A part ça, premier quart d'heure intéressant et il paraît que le dernier vaut aussi le coup, mais, moi qui ne sait toujours pas ce que signifie LOL (Lots of love?), je trouve que c'est une belle occasion manquée. Hitler, unser kampf.
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Gone
Juste en passant il me semble que l'extrait de jeu vidéo est tiré de Wolfenstein 3D sorti en 1992, non de Return to Castle Wolfenstein de 2001. Jetez un oeil à ce qu'on faisait en 2001, 9 ans en JV c'est un peu comme passer de l'art rupestre à l'impressionnisme
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jeannot
Bonjour
J'ignore si je suis pro ou cons-Delphine, mais il me vient 2 remarques :
- L'armée des ombres ne peut surement pas être traité de film lénifiant, mais il ne me semble pas que ce soit le film qui soit qualifié de "lénifiant".
Ce ne serait pas très sérieux pour une histoire qui parle de la Tragédie qu'est la nécessité de supprimer des maillons faibles : un traitre à Marseille (une séquence filmée avec une certaine maestria réaliste), Mathilde (Simone Signoret) à cause de la photo de sa fille... C'est plutôt un film hautement anxiogène !
- Inglorious Bastards avec le recul me laisse des souvenirs de scènes mémorables comme celles de la cave .. ET d'un film qui nous fait croire à une haine des américains pour les nazis. Ce qui d'un point de vue historique est contestable. Je trouve que ça en fait un film limite idéologique..
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Charlotte36
Je ne partage pas trop le ressenti de Delphine sur Tarantino, même si je comprends ses objections. On ne peut pas nier qu'Inglorious Basterds soit très dépolitisé. Après, j'ai tendance à penser que ça n'est pas fondamentalement grave. C'est vrai qu'il y a une tendance dangereuse à représenter le "MAL" comme un truc sorti de nulle part, à réduire les nazis à des psychopathes... Disons que le problème vient davantage du fait que collectivement, les films abordent trop souvent le nazisme comme cela. Mais Inglorious Basterds est un film qui n'a clairement pas vocation à être autre chose qu'un délire de vengeance, qu'on apprécie ou pas, mais ce n'est pas là que j'irais chercher en premier un propos politique intéressant.
En revanche, je suis ravie qu'elle ait mentionné à la fin cette superbe série qu'est "Un Village Français". Bien que ce soit un succès, elle mérite bien plus d'attention que ce qu'elle a reçu. Elle souffre sans doute d'un syndrome de lassitude, moi-même j'y suis venue un peu par hasard. On se dit "Oh, ouais, ENCORE un truc sur l'occupation"... Alors que vraiment, non, ce n'est pas "encore" une histoire sur l'occupation, c'est une série qui apporte réellement quelque chose. Je partage totalement l'avis de Delphine là-dessus, la complexité des personnages et les questions que la série nous pousse à nous poser, font de cette oeuvre une des meilleures choses jamais sorties de la télévision française, à mon avis. -
Kao
Les deux exemples cités par Delphine Chedaleux m'ont personnellement semblé plus problématiques que ceux de Tarik et personne sur le plateau n'a semblé les relever.
Sur Papy fait de la résistance, on nous présente une famille de grands bourgeois résistants... Certes il y a eu des bourgeois résistants, mais franchement, ils étaient plus que minoritaires. C'est d'autant plus gênant que le personnage de collabo est leur ancien employé. Et le fait qu'il ait un nom à consonance étrangère ajoute à ma gêne plus qu'autre chose... A l'époque, les noms à consonance espagnole étaient plus sur l'Affiche rouge que dans les rangs des miliciens.
Je trouve ça d'autant plus problématique que cette représentation de la France sous l'Occupation est faite par l'équipe du Splendid qui sont un groupe de grands bourgeois de Neuilly (à l'exception de Balasko qui n'a qu'une courte apparition dans le film, en femme collabo d'ailleurs) qui se sont illustrés en se moquant des classes populaires dans les Bronzés mais surtout dans le Père noël est une ordure.
Sur Un village français, certes il y a des personnages intéressants (personnellement, je trouve le policier collabo plus intéressant que l'officier nazi), mais j'ai du mal à comprendre comment on peut être à la fois gênée par la représentation des juifs en massacreurs de nazi et ne pas s'interroger sur la quasi-absence des personnages juifs dans la Résistance dans Un village français. D'une part, ce n'est pas conforme à la réalité histoire où les juifs, français et étrangers, ont constitué une part importante des effectifs de la Résistance, mais surtout le seul juif qui dans la série participe à un réseau de résistance, Albert Crémieux, devient un traître qui fournit des informations à la police dans l'espoir de faire libérer sa femme et sa fille arrêtées pendant les rafles de l'été 42.
Que le seul juif résistant devienne un traître (même avec des circonstances atténuantes) me semble beaucoup plus gênant du point de vue de la représentation que de voir les juifs d'Inglourious Basterds massacrer des nazis.
Sinon dans mon souvenir, toutes les femmes "ne finissent pas mal". Si on peut reprocher à Tarentino le traitement du personnage de Diane Kruger dont la scène de torture est d'une grande complaisance dans le sadisme, cela reste un personnage positif, et surtout il me semble que l'héroïne du film reste Shoshanna jouée par Mélanie Laurent qui si je ne me trompe pas survit à la fin.
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Matthieu le Ligerien
Suis-je le seul a être perturbé par la continuation de la présence régulière de Rafik Djoumi dans les locaux d'ASI après ses propos sur la ligue du Lol et sa défense plus que sinueuse sur le sujet ?
D'autant plus que sa vision du cinéma tellement caricaturale (sa haine du cinéma qui ne serai pas de genre) me sort des émissions.
Après il n'y a peut être que moi au fond.
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François-Xavier AJAVON
Je regrette amèrement qu'aucune référence n'ait été faite à ce chef-d’œuvre de la comédie navrante française "Le Führer en folie" de ce génie immortel Philippe Clair, sorti en 1973. Hitler est interprété par Henri Tisot, habituel imitateur de De Gaulle (idée non lénifiante), et l'aventure implique Alice Saprich, Luis Rego et Michel Galabru. Hitler décide de régler l'issue du conflit mondial via un match de foot...
Attention, ça tâche...
http://www.nanarland.com/escale-a-nanarland-numero-21.html
Nanar forever !
(et merci pour les émissions !)
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yovi
Comme la dernière fois, thème très intéressant, bien choisi et bon format. Mais le contenu n’est hélas pas toujours à la hauteur, dommage.
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zahnd.patrick-185323 zahnd.patrick
Je me permet de réagir aux commentaires concernant la langue allemande! Ils m'ont dérangé voire un peu choqué. Franco-suisse et germanophone, je trouve lamentable de faire les commentaires comme ceux de votre "experte" ou ceux de français ignorants et qui sont fiers de leurs ignorance de la langue de Goethe ou Schiller voire des plus grands philosophes du monde occidental comme Kant et bien d'autres, sans parler de Marx!
Ce n'est pas drôle.
Vous semblez être trop tournés vers les références anglo-saxonnes et la langue anglaise, un certain cinéma américain (Tarantino et bien d'autres) mais aussi français qui depuis des décennies ridiculisent les allemands qui sont toujours imbéciles et roulés dans la farine par les "bons", les "alliés" dont les vertus finissent par l'emporter.
Vous auriez pu souligner ces aspects.
Par ailleurs, j'aime bien vos émissions et lecture critique / démontage des propagandes imagées.
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Chris
tiens, un nouveau détournement de "La Chute" ;)
http://www.zupimages.net/viewer.php?id=19/12/bla3.jpg
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Chantal Rougerie
Je suis plutôt choquée par les propos de votre invitée qui semble trouver que la résistance française serait en faitune glorification usurpée de la résistance.qui se serat tournés les pouces en attendant la fin de la guerre Il n'est pas ici question des resitants de la derniere heure de ceux qui ont tondu des femmes souvent innocentes
Dans votre émission nous voyons un film sur les résistants du rail qui ont payés un lourd tribut pour retarder les convois de marchandises , des prisonniers...est toujours au péril de leur vie. Faut-il vous rappeler que pour demanteler les réseaux les prisonniers étaient horriblement torturé bien souvent jusqu'la mort
Je peux aussi vous parler de mon père qui ne m ajamais parler du maquis mais c'est mon oncle qui m a appris avec fierte du courage de son frere ainé mon oncle m'a dit qu'il avait capturé un espion nazi. Mené des combat de rues à Brive puis affronté la division Dash Reich qui remontait d'oradour sur glane sans compter l'organisation pour faire drailler les convois de munitions.
Peut-être que pour vous la chose est anodine mais au début des années 80 la télé a justement diffusé " l'armée des ombres avec Signoret et Ventura.. il a fondu en larmes car Après son incorporation dans l armée ils sont allés libérer la prison de Bordeaux. 40 ans apres les faits Il a vu à ce moment des corps mutilés et des mourrants donc il fut submergé parun flot de larmes silencieuses l'horreur qui remo ntait a la surface
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vulzor
Sans vouloir en rajouter (de l'huile sur le feux), la wehrmacht n'était pas constituée uniquement d'encartés du parti nazi. En revanche la ss, si. Ce distinguo est important.
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kusto
On a entendu plusieurs fois le terme de dépolitisation, que je trouve très discutable.
Je suis d'une génération qui a grandi et été biberonné à voir Hitler comme le génie du mal, une sorte d'antéchrist moderne pour sociétés laïques. L'antisémitisme a été réduit à la question du racisme, et le racisme à celui d'un seul homme, dans une représentation qui a trait au religieux, car elle ne tolère pas la discussion. Ce qui a transformé Hitler et le nazisme en argument d'autorité, provoquant le rejet (point Godwin, reductio ad Hitllerum) en constatant que cette religiosité nuit au débat. Je trouve que c'est cette représentation, qui est extrêmement dépolitisée. Lorsque les artistes jouent et interrogent ces symboles, ils sont dans leur rôle, ce n'est pas eux qui les dépolitisent.
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Lorie
Charlie Chaplin une fois connues toutes les horreurs de la guerre a renié son film:"Le dictateur"
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M_
Toujours et encore l'obsolete Hitler.
Pourquoi ne pas parler du grand mechant du moment aka le terrorisme islamisme et l'humour qui lui est associe ?
Surtout qu'en France on avait les guignols de l'info qui avaient reussi l'exploit de rendre sympathique ben laden
Eminem a fait un clip ou il se deguise en ben laden...
etc...
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borocho
Pas d'extrait du Grand Restaurant avec De Funès et Herr Müller ? C'est scandaleux !
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Carnéade le Fataliste
L'analyse d'Inglourious Basterds de Tarantino est très douteuse aussi.
Les deux commentateurs ont une analyse que je trouve très mauvaise d'Inglorious Bastards. Je ne pense pas que Tarantino montre la torture des nazis juste parce que "c'est cool pour lui" ou "un fantasme d'homme sadique" (+ bonus sexisme pour Delphine), et omette par hasard celle des nazis pour se contenter de montrer leur sadisme froid.
Il s'agit d'opposer la violence froide, organisée, civilisée et raffinée des nazis à la violence plus franche et spontanée et … sanglante de victimes qu'ils peuvent se prendre en retour. Thème qu'il développe aussi dans Django avec le personnage d'esclavagiste joué par Di Caprio.
C'est une manière d'illustrer le type de violence des dominants qui a une certaine résonnance je trouve avec l'opposition violence sociale / violence tout court (petit lien avec un sujet d'actualité...). Et c'est à mon avis tout à fait réfléchi dans ce but. Ce qu'il veut faire ressentir c'est l'écart d'horreur entre la violence feutrée, qui se pare des attributs de la civilisation, et la violence issue d'une révolte contre elle, si spectaculaire et directement horrible soit-elle.
C'est des films qui cherchent à immuniser contre la condamnation a priori de la violence comme moyen d'action légitime contre le fascisme, en mettant le curseur à 500% sur sa représentation tout en parvenant à la faire juger légitime par le spectateur.
Il ne faut pas oublier que Tarantino n'est pas que le fan de cinéma d'exploitation etc... dans une éternelle enfance que certains aiment à décrire, mais aussi un réalisateur très engagé, et pas que dans les combats consensuels genre "dire du mal de Trump et du bien d'Hillary" qu'affectionnent les stars d'Hollywood. Il a par exemple plusieurs fois soutenu Black Lives Matter sur le sujet des violences racistes policières.
La polémique ayant entouré son discours lors d'un rassemblement contre les violences policières et la réponse qui lui a alors été faite, font d'ailleurs un écho amusant à ses films… et à ce que je reprocherais aux critiques dans cette émission.
Tarantino : "Quand je vois des meurtres, je ne reste pas là sans rien faire. Il faut appeler un meurtre un meurtre, tout comme il faut appeler les meurtriers des meurtriers"
Un responsable policier : "Tarantino vit dans un monde fantasmé, c'est ainsi qu'il gagne sa vie". "Ses films sont extrêmement violents, mais il ne comprend pas la violence…Malheureusement, il confond l'usage légal de la force avec le meurtre, alors qu'il ne s'agit pas de ça."
Marquer les nazis au front, appeler les meurtriers des meurtriers, même s'ils se parent de "l'usage légal de la force", du raffinement ou de la civilisation, c'est le genre de trucs en quoi il croit.
Sans être forcement 100% d'accord avec son message (un brin antifa avec batte), je trouve assez regrettable que même les spécialistes de cinéma d'@si, comme la plupart des critiques, préfèrent en l'analysant suivre la version policière.
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Sam
Je trouve assez incroyable la position de Delphine Chedaleux – dont l’étude du cinéma est le métier – de décréter un boycott d’un pan entier du cinéma contemporain sur une simple qestion de goût personnel et ses commentaires hors-sujets m’ont continuellement fait tiquer (homophobie de Mel Brooks, mais rien sur la caricature de l’homo qu’est la couverture de Super-Résistant dans «Papy fait de la résistance»; traitement «lénifiant» de la résistance par Melville dans l’«Armée des ombres»; son avis sexiste sur la culture «internet-geek»). Bref, je me demande si elle n’aurait juste pas dû refuser de participer à cette émission vu qu’elle n’a pas la connaissance nécessaire pour traiter du sujet. Je ne critiquerai pas Rafik Djoumi, je suis fan… sauf de sa prononciation de «Thulé» ;)