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rguichardan
Nicolas Martin (professeur de français) repère des éléments de communication. C'est bien.
Mais quels sont ces arguments scientifiques ?
D'où tient-il que l'étude randomisée est la seule façon de faire preuve en médecine ?
- Comment compare-t-on la valeur d'études lorsqu'elles sont contradictoires ?
> A aucun momment Nicolas Martin a problématisé les enjeux scientifiques, éthiques et médicaux qui se posaient.
> Dommage que vous n'ayez trouvé personne d'autres pour interroger la science (les essais cliniques) dans leurs contradictions, de sorte à faire ressortir en quoi / comment il y a contradiction et ce qu'il faudrait faire pour aller plus loin...
Bref, trop dommage... de s'abonner et de ne pas aller plus loin que ce que je savais déjà. -
Houria MOULAI
Pas super ce commentaire. Une rencontre entre le Pr Raoult et un autre scientifique aurait été plus pertinente. Des commentaires sur d'autres commentaires, mais jamais de débats contradictoires. Un reproche que je fais également à arrêt sur images, pour ses émissions, en général
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motet
Je trouve excellente l'idée de refaire les questions à Didier Raoult mais il aurait peut-être mieux valu le faire avec un journaliste scientifique non ? Nicolas Martin n'est vraiment pas à la hauteur, dommage :(
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Santiago
Le professeur Raoult n'a pas fait une étude randomisée, en fait il n'a pas fait d'étude du tout, il a soigné des malades. Ne pas accepter ses résultats sous ce prétexte relève, pour le mieux, de l'incompétence.
Vous prétendez faire le remake de l'interview avec un "journaliste scientifique" en mesure, selon ses dires, de juger et des compétences et de la déontologie d'un spécialiste mondialement reconnu dans sa propre spécialité (le ridicule de la superbe prétention ne vous saute-t-il aux yeux ?).
Prétendre donner des leçons de déontologie à quelqu'un en refaisant le match en son absence, posant des questions auxquelles il ne peut pas répondre et matissant sans contradiction les réponses qu'il a données présente un cocasse problème de... déontologie.
Votre limier a soulevé trois points principaux posant problème (outre le fait que ce n'était pas lui qui posait les questions) :
- L'étude US "démontrant" l'inutilité (voire la nocivité) de l'hydroxychloroquine (il serait intéressant qu'au moins l'un d'entre vous la lise) : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.16.20065920v2
- Le graphique montrant l'évolution de l’épidémie en Chine.
- L’efficacité effective du protocole du professeur Raoult qui n'aurait absolument pas été démontrée par ce dernier puisque ses résultats n'ont pas été obtenus au moyen d'un protocole de test randomisé, avec branche témoin, etc.S'il doit être question de déontologie, est-il acceptable qu'un médecin décide de randomiser ses patients à des fins d'étude plutôt que de les soigner tous et chacun du mieux qu'il le peut ?
Votre grand spécialiste en bavardage scientifique connait-il ne serait-ce que le concept véhiculé par le serment d’Hippocrate ?
Votre grand spécialiste sait-il qu'un médecin soigne des malades et non des maladies ?Il faut noter que l'étude US n'est pas davantage randomisée, il n'y a ni branche témoin ni protocole préétabli, il s'agit de l'étude statistique de la compilation de divers cas cliniques exactement du même type que ceux du professeur Raoult.
Chacun des patients a été traité (ou non) de façon empirique (ne sachant pas forcement au préalable qu'il était atteint de coronavirus).
C'est donc à postériori, et ayant constaté qu'ils avaient été affectés par le coronavirus, que les patients ont été groupées par "affinité de traitement" nous verrons plus loin que ces regroupements ont été faits de façon, pour le moins, dynamique au cours de l'étude statistique (et exclusivement statistique).
Votre grand spécialiste omet de parler de l'étude elle même, de sa valeur, de ses résultats et du lieu d'où s'expriment ses auteurs, pour s'arrêter exclusivement sur la notion de préprint et la faible crédibilité dont bénéficieraient les publications de Raoult qui n'auraient pas été faites dans les "grandes revues scientifiques mondiales".
Si vous ne savez pas encore que ces revues sont, dans leur immense majorité, des recueils de publicité pour des articles bidonnés ou sans intérêt et que ces revues auraient (ont peut-être) refusé de publier des articles promouvant un médicament ne pressentant aucun intérêt économique mais portant un grand préjudice à certains de leurs clients, je vous invite à lire (entre autres) le livre du controversé Philippe Even "Corruption et crédulité en médecine" qui en fait une assez bonne description.
On reproche donc à Raoult d'avoir publié "à compte d'auteur" des articles que les "grandes revues scientifiques mondiales" auraient refusé de publier, tout comme d'autres lui reprochent ses publications sur Youtube venant contrecarrer l'invisibilisation dont il faisait l'objet sur les "grands médias français" (entre autres Le Monde qui est allé jusqu'à traiter ses publications de Fake News avant de se rétracter ou tout au moins enlever son bandeau diffamant).
Rassurons nous, grâce à la loi Avia, ce genre de saillies hors système ne devrait plus être possible à l'avenir.Intéressons-nous à l'article dont il est question et dont la Grande majorité des "Grands médias français" a fait Grand écho pour discréditer Raoult et son protocole sans, évidemment, se donner la peine de le lire.
Il a été publié en préprint sur le site medRxiv : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.16.20065920v2
Tout d'abord deux remarques :
- Votre grand spécialiste ne semble pas d'avantage avoir lu cet article qu'il n'en a parlé (il y a peut-être là un lien de cause à effet).
- Cet article est suivi, juste en dessous, d'un certain nombre de commentaires, tous extrêmement critiques, tout particulièrement celui signé par le docteur Philip Davies du Aldershot Center For Health. (commentaire qu'il a intitulé "Well, well, well", pour le cas où il vous viendrait l'idée de le lire - in english in the text)
Ce commentaire est bien plus instructif et scientifique que l'article qui en est à l'origine. Il démontre que l'étude bafoue la totalité des "best practices" du domaine.
Je viens de retourner sur le site afin de vous fournir les références, il y en a aujourd'hui bien d'autres qui semblent tout aussi analytiques et étayés.
Le docteur Davies analyse les traitements suivis par les groupes avant et après réanimation, on découvre que 19 des 25 membres du groupe "non traité" qui ont eu besoin de réanimation ont reçu in extremis (soin compassionnel probablement) du HCQ ou HCQ + AZ, et figurent donc parmi les morts de ces derniers groupes.
Seuls 6 patients du groupe "non traité" mis sous respirateur ont continué de ne recevoir aucun traitement (présentant probablement des contrindications fortes) et 2 d'entre eux sont morts (33%) est-il nécessaire de préciser que si tous les patients étaient restés dans le groupe "non traités" auquel ils appartenaient ce taux de mortalité après réanimation aurait été de 84% tandis que le taux constaté dans les groupes traités aurait été bien plus faible que celui qui a été artificiellement comptabilisé.
Plus en détail :
- L'échantillon non traité était composé initialement des sujets les moins malades, dans sa propre critique Raoult ne retient qu'une lymphopénie double dans les échantillons traités mais à la lecture du commentaire de Davies il apparait qu'ils étaient globalement en bien moins bon état sur bien de critères.
- Malgré ce désavantage initial, les patients traités ont été beaucoup plus nombreux à guérir sans avoir besoin de ventilation que ceux non traités.
- 19 des 25 malades non traités ayant eu besoin d'être mis sous respirateur, probablement les cas désespérés, ont été transférés dans les autres groupes pour y mourir.
Le docteur Davies suppute (sous la forme de l'évidence) :
1 - l'échantillon HCQ était composé dès le départ des patients les plus malades (justifiant un traitement sans AMM pour la covid19) et on lui a ajouté les cas les plus graves nécessitant une mise sous respirateur.
2 - l'échantillon HCQ + AZ était composé dès le départ de patients très malades et il a reçu encore plus de malades nécessitant le respirateur.
3 - l'échantillon non traité était globalement composé dès le départ de patients disposant du meilleur diagnostic (bien qu'il y ait probablement eu aussi des patients trop malades pour supporter les effets secondaires du traitement) et on en a retiré, en cours d'étude, les plus malades pour les dispatcher dans les autres groupes.
D'après le docteur Davies la conclusion la plus probable étant que HCQ avec ou sans AZ aurait procuré un avantage énorme à des patients particulièrement malades dès le départ, évitant à nombre d'entre eux la mise sous respirateur.
Quant à l'étude, elle même, c'est l'exemple type du bidonnage piloté en vue de la validation du résultat escompté.
Parlons maintenant de la courbe que, dans son immense mauvaise foi, le professeur Raoult a présentée (données chinoises, donc contestables, en lieu et place de celles produites par l'IHM).
Votre grand spécialiste en déontologie fait ce reproche au professeur Raoult en oubliant qu'il est en train d'expliquer pourquoi il a dit "Fin de partie" LE 26 FÉVRIER, alors que l’épidémie débutait à peine en Italie et que seule le Chine disposait d'une visibilité sur l'évolution de la maladie. Raoult a reconnu la courbe générale de l'évolution d'une épidémie, à reconnu l'inflexion qui montrait le dépassement du pic infectieux et a reconnu la fin de l’épidémie.
Brandissant la courbe où est mis en exergue son état au 26 février, l'abominable Didier Raoult ne détaille ni le reste de la courbe, ni les unités en abscisses ou en ordonnées (bien que le premier débile venu ayant déjà vu une courbe d'évolution épidermique sait que les premières référencent le temps tandis que les deuxièmes s'occupent des malades, votre grand spécialiste ne le sait visiblement pas et, malgré l'arrêt sur image, il a été incapable de lire en ordonnées "New cases / Dsy" que l'on peut traduire par "Nouveaux cas / Maladie", quant aux deux points mis en exergue en abscisses on peut lire "2020/02/26" et "2020/03/03" que l'on peut se risquer à traduire par "26/02/2020" et "03/03/2020").
Par ailleurs il faut être soit incompétent soit de mauvaise foi pour metrre l'accent sur les coordonnées alors que la courbe pourrait faire référence indistinctement au nombre de nouveaux cas, de nouveaux morts, de nouvelles guérisons, voire du nombre de personnes qui en parlent, elle n'en refléterait pas moins l'incidence de l'épidémie sur la société et sa valeur probante resterait identique.
On se lasse de parler à des sourds mais on se lasse surtout d'écouter déblatérer les mêmes stupidités maintes fois démenties.
Je vous suggère de réécouter Raoult, il parle de la courbe de l'évolution de la maladie en Chine et du fait que dès le 26 février on pouvait constater son inflexion. Il ne parle de la chloroquine que de façon anecdotique, l'essentiel tient dans la courbe qui constate la fin de l’épidémie.
Commentant ce passage votre guignol commence par critiquer la concurrence : même pas des spécialistes, puis, prétend que Raoult nous y vendait de la l'hydroxychloroquine. Ré-réécoutez Raoult.
S'il s'agit de discuter du protocole du professeur Raoult et afin de parfaire votre information sur les données recueillies par l'IHM (régulièrement mises à jour pendant toute l’épidémie) voici le lien sur la page dédiée : https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/
accessoirement vous pourrez constater que le taux de mortalité à Marseille est deux fois inférieur à la moyenne tandis que le même taux rapporté à la France est deux fois supérieur à cette même moyenne.Didier Raoult est l'infectiologue le mieux classé au monde ce classement a été établi par ses pairs.
Ces derniers temps le moindre guignol se permet de lui donner des cours de déontologie, de virologie, de look, etc.
Il est à remarquer que lorsque le guignol en question a des diplômes scientifiques, 90% du temps il émarge auprès des labos pharmaceutiques, pour vous en convaincre faites, comme moi, le test sur https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/rechercheBeneficiaires?execution=e1s6Pour les minables qui on "géré" la crise il est essentiel qu'il soit compliqué de savoir si un traitement existait et si ça pourrait être celui promu par Raoult, en effet il faudrait expliquer les points suivants :
- pourquoi l'hydroxychloroquine (en vente libre depuis 70 ans) à été interdite le 11 janvier 2020, au moment même où de Chine nous venaient des échos de son efficacité. On est allé jusqu'à interdire aux médecins de la prescrire. On peut expliquer le problème comme on veut, ça pue le conflit d’intérêt à plein nez. L'essence est hautement explosive, elle est en vente libre depuis plus d'un siècle et on ne la remplacera que lorsqu'il n'y en aura plus.
- pourquoi on ne s'est pas donné les moyens de confiner les malades en les testant (les labos vétérinaires proposaient de faire de 150 000 à 300 000 tests par semaine) plutôt que de confiner la société ; les sanatoriums ont fonctionné assez bien dans la lutte contre la lèpre en illustrant le concept.
- pourquoi avoir donc choisi de détruire l'économie en confinant la société.
- pourquoi avoir donc choisi de détruire les libertés en promulguant un état d’urgence, dès lors, présenté comme indispensable.
Que vous aussi vous vous prêtiez à ce jeu du dénigrement sans contradiction me déçoit profondément,
Que vous manquiez à ce point de clairvoyance vous rend à mes yeux inutiles, au point que, étant donné que je crois moyennement au ré-remake de l'inteview, je vous quitte. -
Del_chivapiano
Excellent ! Merci beaucoup pour vos émissions, votre analyse. Cela fait un bien fou de suivre l'actualité grâce à votre regard critique et intelligent. Et cela redonne tout son sens, à mon avis, à la noblesse du journalisme et à l'importance de l'information. Delphine (chivapiano.co)
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vertjaune
Bonjour à tous,
En fait ASI a choisi son camp, et ce n'est pas celui de Raoult. Après l'interview du toubib de l'ouest parisien, dans l'émission du samedi ou ce type, un rien pédant, a pu débiter sa logorrhée sans contradicteur, même si quelques tentatives de DS, ressemblant plus à un coup d'épée dans l'eau, ont eut le mérite d'exister !!
Aujourd'hui, la fausse émission qui avait pour but apparent, de décrypter l'interview de BFM, était en fait, une fois de plus le procès de Raoult.
La parole sera-t-elle donnée un jour à ce professeur, car il me semble que le fond de commerce d'ASI est d'être différent; or, voilà deux émissions que je rangerai sur la même étagère que les autres médias !
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Asinaute sans pseudo a1e89
N'importe quoi Mr Martin......le problème c'est de soigner les malades pas de faire des groupes tests.....allez interviewer le PR Raoult et je pense que vous repartirez dans vos 22m....
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Nenou
J'ai justement regardé cette interview hier et j'etais très interessée par avoir une analyse sur ce que dis le Professeur Raoult...Je suis déçue, quid de ce que dis le Professeur Raoult sur l'histoire des épidémies? sur leur arrêt sans deuxième vague? Il soutient beaucoup de points qu'il aurait été intéressant de discuter. Une analyse sur le fond scientifique de cette interview aurait été très intéressante. dommage.
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PATRICK GICQUEL
J'ai cru à un piratage d'ASI. Rassurez moi, c'est bien le cas.
C'est l'intégrale propagande du pouvoir. Vous auriez dû inviter Mme Lacombe pour apporter la contradiction à N MARTIN. D'ailleurs ce Monsieur aurait sans doute comme tous les autres suivi le protocole de RAOULT si il avait chopé le CORONA. Et peut etre même qu'après il aurait fait comme Hamon nié les résultats probants.
ASI arrêter ce genre minable, vous n'êtes pas les porte parole du pouvoir , vous n'êtes pas SIBETH.
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Pince-mi sophiste de passage
On est à 208 (sans le mien) !!!
Poursuivez vos efforts !
On pourrait même créer un Raoulthon qui collecterait des fonds pour les hôpitaux puisque la starteupnèchion est incapable de faire face à ses obligations.
Chaque message dans un sujet comportant Raoult dans le titre rapporterait 10 euros aux hôpitaux, les 10 euros étant payés par le rédacteur du message.
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Alphonse Brouzan-Lacoustille
Nicolas Martin qui fait les questions et les réponses sur le Covid-19 et les traitements en cours ! C'est comme si Christian Jeanpierre donnait sa sélection et la compo de l'équipe de France avant la dernière coupe du monde. Pas sûr que les joueurs auraient soulever la coupe ?
Didier Raoult n'est pas le premier venu dans l'étude des maladies infectieuses. Il est en outre à la tête d'une unité de soins et de recherche. c'est donc un homme de terrain. Tout comme les médecins généralistes qui sont au front soignant comme ils peuvent à coup d'azithromycine, de zinc et autres... le tout en essuyant la doxa et les menaces de la garde rapprochée du gouvernement.
Ces femmes, ces hommes font usage de leurs connaissances, leur expérience et leur intuition pour mener ce combat contre un virus aux contours encore flous et ceci pour certains au péril de leur vie.
Didier Raoult peut se tromper, son traitement n'opère peut-être que très faiblement sur le virus. Des ajustements dans le traitement et les prises, en fonction de la phase de la maladie seront peut-être à modifier : https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/un-traitement-efficace-contre-covid-19-existe-deux-etudes-vont-clore-la-polemique-raoult-estime-un, qui sait ?
mais personne n'ira demander une ordonnance à Nicolas Martin le jour où le covid-19 mettra le souk dans notre système immunitaire. Ce monsieur peut donc faire le malin en qualité de chroniqueur de Radio Paris. En attendant des milliers de gens sont morts ou vont mourir avec comme tout traitement du paracétamol, du Rivotril, mort du principe de précaution poussé jusqu'à l'absurde.
Qui sait avec un peu d'hydrxychloroquine ou d'azithromycine, ils seraient encore parmi nous.
Ce consensus et cet attentisme planqué derrière la ligne Maginot est à vomir.
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germanicus
salutation,
J'ai tenu sept minutes.Sans intérêt, BFM ou LCI produisent déjà ce "genre" d'analyse biaiser et manipulatrice, c'est juste l'écho de propos déjà entendus qui consiste à faire dire ce qui n'a pas forcement été énoncé.Mon soucis c'est pour ASI , elle est ou la valeur ajouté?Que vous arrivent ils?
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Amoklaüfer
Nicolas Martin... tellement sexy avec sa moustache.
(désolé)
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freT
Du ridicule atemporel des bibliothèque en fond d'écran......
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petit - saconnex
Merci pour cet entretien avec Nicolas Martin dont j'écoute régulièrement les passionnantes chroniques . De manière générale ,je me permets de recommander le podcast de France- Culture consacré à la pandémie.
Nicolas Martin défend la rigueur de l'analyse scientifique face à la démagogie et c'est très bien.
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Marten
Vivement que Arrêt sur Images organise une rencontre permettant de vraiment discuter les points de vue.
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Antibrouillards
Pour ce qui est d'être "scientifique" N. Martin me semble assez loin du compte; à moins que "journaliste" suffise à dénaturer le sens de "scientifique".
A force de vouloir créer des catégories à partir des mots, on permet à des personnes qui ne sont ni journaliste ni scientifique de s'exprimer, d'occuper les ondes (France Culture ici), de prétendre à éclairer le bon peuple, lui qui serait par définition "non scientifique", et pas non plus journaliste.Or, dans le bon peuple, il n'y a pas que des incultes et des moutons.
Est-ce que N. Martin pourrait faire son job de journaliste, et nous parler de l'étude Discovery, par exemple, et arrêter de relayer la propagande d'Etat , en nous rassurant chaque matin sur un ton de "j'ai tout bien étudié scientifiquement, je vais vous dire quoi penser"?
Pour ce qui est de donner pour établies des conclusions hâtives, il ne pourra pas éternellement dire "ah? je me suis trompé..." ; par exemple, ce qu'il dit début mai à propos de Kawasaki manque tout à fait de recul et de curiosité journalistique.
Mais tout comme Appoline et bien d'autres, il est tombé dans le piège de préférer parler qu'enquêter et réfléchir, et pour avoir tout le temps quelque chose à dire, le plus court chemin est de reprendre ce que disent ceux qui fabriquent les éléments de langage, en l'habillant de mots ronflants; ces temps-ci, "scientifique" se porte pas mal.
Quand aurons nous sur France Culture des journalistes curieux ?
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magrebak
Très bonne émission.
A lire les défenseurs de Didier Raoult qui s'accrochent à leur croyance dans le discours de ce personnage , je me dis qu'il est bien difficile de s'attaquer à la pensée magique.
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cristobool
L'ivermectine va peut être vous faire sortir de votre gueguerre sur Raoult :
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3580524
Mortalité divisée par 5,
De toute façon l'épidémie est terminée ici alors pas la peine de vous battre, si le virus revient l'hiver prochain on traitera peut être mieux les malades. Le virus peut tout aussi bien disparaître et ne jamais revenir.
Quand au fait que soit disant il y aurait plus de morts que les chiffres officiels c'est de la blague, en France aujourd'hui il suffit de téléphoner au 15 et dire que vous toussez et vous serez comptabilisé comme porteur de SRAS-Cov-2.
Il y a eu une dérive dans le diagnostic de la maladie, au départ il fallait avoir une Rt-PCR positive là pas de problème, ensuite Un TDM positif (scanner thoracique) suffisait pour être compté comme porteur du virus même si les PCR étaient négatives ! Désormais vous toussez ou vous avez de la fièvre ou vous avez la goutte au nez si vous téléphonez au 15 vous serez suivis par téléphone comme patient porteur du virus... (tant pis pour vous si c'est une pyélonéphrite ou une pollinose désormais il n'y a qu'une seule maladie en médecine)
Tous les patients que j'ai hospitalisé ces dernières semaines ont été comptabilisés comme porteur du virus sur la foi d'images scanner tout à fait aspécifiques alors que toutes leurs PCR sont revenues négatives... alors les chiffres actuels je ne sais plus ce qu'on compte ! Vu comment ça se passe actuellement il y a fort à parier que des pneumopathies n'inhalation en Ehpad sont comptabilisées comme morts liées au COVID-19.
Dernier bulletin du réseau sentinelles :
https://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/
"En semaine 2020s18, parmi les cas d’IRA vus par les médecins Sentinelles (généralistes et pédiatres), 26 prélèvements naso-pharyngés ont été testés pour le virus SARS-CoV-2 (COVID-19). Parmi ces prélèvements, aucun n'était positif pour le SARS-CoV-2 (COVID-19) et pour les virus grippaux. "