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  • crepitus 21 décembre 2010 à 17:12
    Julian for ever : http://i.imgur.com/RQbNl.jpg

  • Emme R. 20 décembre 2010 à 03:40
    Je suis desole, tu prends comme tu veux, je ne vais pas aller en detail (car visiblement ce serait un perte de temps/energie), mais Guy tu est parfois un peu lourd quand meme.

    Cordialement.

  • remic 28 novembre 2010 à 23:49
    les rapports sont-ils des documents plus utiles à l'historien qu'au journaliste.
    un ensemble qui sur-dimensionne un aspect de cette guerre sans l'expliquer mais une archive méticuleuse

    la colère qu'il provoque est peut-être liée au fait que
    la plupart des fuites sont organisées
    pour servir les intérêts calculés d'un pays ou d'un service (comme l'explique Guillaume Dasquié, 12'37'')
    et que ces fuites ne l'était pas.

    le problème n'étant pas l'importance en soit des documents mais le rapport de force entre wikileaks et les services américains.

  • JREM 28 novembre 2010 à 22:04
    Note destitution Zelaya.

  • LPR 27 novembre 2010 à 02:51
    Apparement, les americains s'attendent a de nouvelles "fuites" embarrassantes au niveau diplomatique dans les prochains jours.

    Selon cet article de la BBC sont mentionnes > l'aide de la Turquie a al-Qaeda en Irak et les soutient des americains aux kurdes separatistes d'Irak ( qui sont en conflit avec la Turquie )

    >< BBC News ><

  • Nane 23 novembre 2010 à 17:19
    Il y a quand même une question qui me turlupine et qui n'a pas été développée dans l'émission : comment wikileaks se procure ses informations?
    Ce n'est quand même pas très clair la façon dont on peut se procurer près de 400 000 documents classifiés sur la guerre en Irak, ça ne tombe pas du ciel avec l'appui de quelques bonnes consciences. Cela suppose des fuites massives qui nécessairement interpellent. Bref, je m'interroge sur les méthodes utilisées, celles-ci pourraient nous en dire long sur Wikileaks ... Guy ?

  • Irfan 23 novembre 2010 à 11:17
    Chose assez hallucinante : David Petraeus est à Sciences Po, sa communication est retransmise en direct ici. Les élèves ne me semblent pas avoir été prévenu : des affiches nous demandaient de nous munir de nos cartes d'étudiant pour entrer dans le bâtiment principal aujourd'hui, mais aucun invité n'avait été annoncé. Je pensais très naïvement et à mon grand étonnement que cela était lié à la manifestation d'aujourd'hui sur les retraites (dont personne ne parle, nulle part).
    Les premières images retransmises montraient des premiers rangs apparemment remplis uniquement de militaires (coupes et tenues sombres). Je me demande si des étudiants sont venus sans avoir été "prévus" (il y a des militaires qui étudient à Sciences Po sur détachement de leur corps, pour se former en stratégie internationale) et pourront lancer une chaussure ou deux sur Petraeus, l'asperger de peinture rouge, ou l'interroger sur les tortures en Afghanistan, les meurtres de guerre, les profits du complexe militaro-industriel... ou s'ils s'en tiendront au don't ask don't tell et aux considérations sur le terrorisme, la stratégie globale, etc.

  • Nane 16 novembre 2010 à 18:47
    J'ai découvert l'émission ligne j@une récemment avec un réel intérêt et j'ai trouvé celle consacrée à wikileaks, que je ne connaissais que très vaguement, stimulante. Je ferais toutefois un petit reproche, il manquait un point de vue autre que celui de journalistes, un universitaire/spécialiste qui aurait eu un autre regard aurait pu apporter un petit plus.

    J'ai le sentiment que finalement ce qui est interrogé à travers le phénomène Wikileaks c'est le traitement de l'information. Ce site permet d'avoir accès à une masse d'informations sans précédent sur un thème donné, à tel point que personne n'a tout lu, ce qui apparaît comme une mine de matière première (que je préfère à "matière brute" ;) ). Mais est-ce que cela change fondamentalement le travail du journaliste ? Certes il a facilement accès à plus d'informations , chouette!, mais, d'une part, il est confronté à une masse d'informations considérable à traiter avec des choix à opérer et, d'autre part, cela ne l'exonère pas d'un travail de vérification et de recoupement. Ce qui amène à poser la question de la confiance à accorder à cette matière première. On peut toujours se gargariser des 400 000 documents publiés sur l'Irak mais il y a au moins deux niveaux d'interrogation à avoir :
    (i) 400 000 documents sur combien au total ? Ceux qui ne sont pas sortis sont peut être d'une tonalité différente ou pourraient donner une perspective autre sur certains évènements. Il y a donc potentiellement un biais qu'il ne faut pas négliger;
    (ii) ces documents sont issus de rapports de terrain des forces armées qui peuvent très bien avoir intérêt à tronquer ou à dissimuler certaines choses.
    A mon sens, le travail d'investigation des journalistes doit être aussi rigoureux si ce n'est plus que dans le traitement d'une information traditionnelle. En effet, quand un journaliste récupère une information "traditionnelle", normalement, il connaît la ou les sources, peut apprécier ses motivations et la confiance à lui/leur accorder. Et cela ne permet pourtant pas toujours d'éviter les manipulations. En l'occurrence, quand la source est Wikileaks, le journaliste n'a pas tout ce contexte de l'information et devrait donc être très méfiant. Et cela sera de plus en plus vrai car l'émergence de Wikileaks n'aura pas échappé aux services de renseignements dont la désinformation est une activité privilégiée. Si ce n'est déjà fait, il y aura des tentatives de manipulations des informations publiées par Wikileaks et je doute que le traitement de masse qu'ils font leur permettra d'y échapper.

    Finalement, si Wikileaks signifie plus d'informations cela suppose plus de travail d'analyse de l'information pour permettre une bonne compréhension des évènements. Le risque évidemment c'est un traitement superficiel de l'information ainsi émise, hélas on n'a pas attendu Wikileaks pour en arriver là...

  • didier lemaitre 10 novembre 2010 à 00:23
    Concernant le début de l'émission et la rencontre des 2 d'OWNI avec Julian Assange, je me posais une question sur la véracité des faits: en Angleterre ils ont attendu dans un 'bar' (sans se rappeler du nom de celui-ci). Or, qu'il s'agisse d'un pub ou d'un wine bar (une espèce de pub chic) au Royaume-Uni on paie à chaque fois qu'on achète à boire, et donc AVANT de consommer.

    Or ici le journaliste d'OWNI nous explique qu'au moment de partir son collègue et lui ont voulu régler leurs consommations mais que cela avait déjà été fait pour eux. Si ceci serait parfaitement compréhensible en France, je ne vois pas comment c'est possible en Angleterre, on le leur aurait dit lors de la commande, pas lors de leur départ...

    Etrange...

  • Winston Smith : misanthrope 6 novembre 2010 à 23:54
    on s'en fout complètement de la vie sexuelle d'Assange en Suède. Ca n'a aucun rapport avec la question de la guerre en Irak et en plus ça n'a aucun intérêt. Toujours ces questions polluantes sur l'émetteur.... je m'arrête donc à l'acte 3 puisque ça devient totalement inintéressant , je n'étais pas là pour regarder une émission sur les préservatifs qui éclatent...Nul....Vraiment ....

  • Ellis 4 novembre 2010 à 21:16
    Dernière nouvelle : Julian Assange envisagerait d'installer Wikileaks en Suisse en demandant l'asile politique.


    http://www.tsr.ch/info/monde/2657308-julian-assange-compte-demander-l-asile-en-suisse.html

    (Interview à la TSR dans le lien)

  • boubouzzzz 3 novembre 2010 à 23:50
    owni fait un moteur de recherche sur 400 000 documents textes en se frottant le nez !? avec quel matos ??.
    ou sont les liens vers un telechargement du code source ?
    comme je suis abonné, si asi peut faire suivre...
    ne parle-t-on pas sinon de maniere falacieuse de references a la "General Public License" (GNU) dans un cadre sensé la faire la respecter ?
    jm

  • BapCapa 3 novembre 2010 à 19:34
    Ok les gars.

    http://www.youtube.com/watch?v=gNwKE3Zg5DE

  • Romain Desbois contre les méthodes stalinofascistes! 2 novembre 2010 à 13:32
    Wikileaks est le symbole d'une nouvelle étape dans ce mouvement émancipateur du citoyen. Beaucoup de journalistes aimeraient avoir reçu ces documents par leurs sources et pouvoir en tirer, diffuser, infuser au public la substantifique moelle.
    Avec le corolaire qu'avant l'on ne pouvait que croire ou non les affirmations du journaliste, ce qui affaiblissait son travail.
    Maintenant et de plus en plus nous pouvons vérifier, recouper, nous informer à la source ainsi que débattre ensemble de tout ça.

    C'est ça la vraie révolution du net!

  • Petit Poney 2 novembre 2010 à 12:04
    J'ai entendu parler de wikileaks cet hivers lors d'une conférence de Julian Assange qui présentait leur travail. J'ai été enthousiaste de cette initiative, et je me suis tenue au courant pour soutenir ce projet, bien que rebutée par autant d'information à éplucher : nous avons grand besoin d'analystes qui utilisent et décryptent ce support. On n'a pas forcément l'envie/l'énergie de se taper un tas aussi énorme d'informations à lire.
    Je voudrais préciser aussi qu'il était tout à fait possible de parler à Julian Assange après cette conférence et qu'il était tout à fait abordable. Le côté "loup blanc" que les questions/décryptage de Birenbaum met en avant m'a fait sourire.

    Je suis trés contente d'entendre parler de wikileaks sur @si. C'est un vaste sujet et parler de ce nouveau type de media et de son utilisation rentrait complètement dans la thématique de ligne jaune. Cependant je regrette pas mal la tournure de ce debat, que j'ai trouvé superficiel.
    Il a été question notamment et dans cet ordre, de :
    - Obscurité brutale dans laquelle est plongée wikileaks depuis cet été (pourquoi tant de mystère ? serait-t'il un peu parano ?)
    - l'accusation d'avoir divulguer des noms d'informateurs afghans
    - l'accusation de viol en suède dont Julian Assange a été sujet,
    - Doutes sur le but de wikileaks : serait ce une organisation voulant déstabiliser le gouvernement américain ?

    Tout cela sans donner le moindre détail chronologique de ces différentes affaires.

    Cet été, j'ai entendu parler de menace de mort sur Julian Assange. Lors du visionnage de ce debat le manque de chronologie des evenements m'a sauté aux yeux, parce que cette information aurait pu aider à décrypter ce qui s'est passé :
    - Julian Assange est introuvable, et serait (menacé de) mort suite à des informations révélées par wikileaks sur la guerre en afghanistan.
    - Julian Assange est vivant mais se cache (suite à quoi il est probablement plus difficile de le contacter)
    - Wikileaks compte publier des informations complémentaire sur l'afghanistan malgré la menace sur Assange.
    - Assange est accusé de viol en suède mais l'affaire semble vraiment bancale et coincide vraiment trop avec la pression du moment.
    - wikileaks est accusé d'avoir révélé le nom d'informateurs afghans.

    Vous pouvez aussi lire ce document publié sur wired :
    http://www.wired.com/images_blogs/threatlevel/2010/03/wikithreat.pdf

    J'aurais souhaité que le débat aborde des questions sur le cheftanisme de Assange et les menaces que wikileaks ne cessent d'essuyer. Ce sont tout autant des questions sentasionalistes mais elle m'aurait au moins appris quelque chose de nouveaux.

  • az 2 novembre 2010 à 11:23
    Je reviens sur plusieurs remarques faites dans ce sujet.

    Je crois pour ma part qu'il est quand même très intéressant de fournir ce type de données "brutes" au public.
    Mettre à la disposition de tous les données/informations, pas le savoir qui en est tiré.

    La chaine de transformation est généralement : Data --> Information --> Knowledge

    Wikileaks fourni des données brutes.
    Owni fourni les moyens d'en tirer de l'information
    Reste ensuite aux internautes, ou à d'autres organisations (médias par exemple) d'en tirer du "savoir"

    C'est en triturant ces données, en les croisant avec d'autres sources, en faisant du "mashup" que l'on va en tirer quelquechose.
    Et pour cela il faut bien que quelqu'un fournisse la matière première. Sur ce coup c'est Wikileaks qui l'a fait, et c'est tant mieux.

    L'importance de l'accès aux données brutes, c'est Hans Rosling qui en parle le mieux je pense : http://www.ted.com/talks/hans_rosling_shows_the_best_stats_you_ve_ever_seen.html
    avec son projet Gapminder : http://www.gapminder.org/

  • Rosalie 1 novembre 2010 à 22:51
    Emission passionnante. Merci.

    Je ne sais pas si je vais oser dire que c'est dommage de ne pas laisser les invités finir leurs phrases ... ;))
    Mais ce n'est pas seulement GB, c'est surtout JD Merchet qui ne laissait jamais son voisin dire ce qu'il avait à dire, il le couvrait systématiquement.
    Très agaçant

    Dans le cours du débat on a compris que , selon JDM

    1) Wikileaks ne révélait rien, on le savait déjà (sauf qu'il s'agissait de faire reconnaitre la chose par le Pentagone, ce qui n'est pas rien)
    2) c'est du petit secret bas de gamme (minoration)
    3) Wikileaks n'est pas transparent (évidemment!)
    4) on peut essayer de discréditer un travail explosif en cherchant des affaires louches, si possible de c..
    5) et enfin, les américains "ne sont pas méchants", ce sont ceux qui sont en face qui le sont...
    Alors là on reste sans voix ! Nous voilà dans la rhétorique moralisante de l'axe du mal. Le spécialiste des questions de défense pourra nous dire combien de morts sont dus aux interventions de l'armée américaine, et combien aux différents attentats terroristes.

  • jede 31 octobre 2010 à 23:46
    Petite précision pour M.Dufresne. Vous dites " que d'après les informations de Wikeleaks le cimetière" de la guerre d'Irak est passé de
    70, 000 à 109,000 morts, soit une augmentation d'un tiers".

    Mathématiquement, c'est faux. Dans ce cas précis, c'est plutôt une augmentation de 56%, et non de 33%.
    Votre argument est encore plus fort que vous ne le pensiez.

  • cosmos 31 octobre 2010 à 14:44
    enfin la ligne jaune :-)))
    je ne suis pas surprise par les nouvelles que la guerre est sale très sale et que les soldats ne sont pas forcément des héros. Je me demande quand même à quoi/qui sert la divulgation des "détails", peut-être pas à la bonne cause? Samedi 30 octobre 13'15, monsieur X parlait des mercenaires (france inter) et des interêts en jeu, directement financiers par exemple, pour des privés comme ceux qui travaillent en Irak (voir aussi The chock doctrine de N. Klein).
    Moi j'aimerais qu'on fasse enfin qqchose pour les femmes qui doivent supporter de vivre dans des pays rétrogrades où elles sont traitées pire que le bétail

  • Marie la dern' 31 octobre 2010 à 11:54
    Moi ça m'a appris plein de trucs, d'autant que je ne savais pas grand chose sur le sujet.

    Chaque intervenant m'a tour à tour convaincue. Telle une girouette, je changeais de point de vue au rythme des différentes prises de parole. On se sent un peu bétasse dans ces cas là, mais bon, ça fait pas de mal de temps en temps....

    C'était assez marrant de regarder le groupe de personnes en présence.
    Pas de femmes.
    Des jeunes sympas contactés dicrétement qui partent en GB sans trop savoir ce qui se passe et qui ne paient pas l'addition! Trop romanesque!
    Un monsieur en chemise orange, qui nous entraîne dans son désir d'idéal.
    Un monsieur rationnel qui calme le jeu et fait les comptes.
    Un Guy, barbe de deux jours, qui lance des regards furtifs, perçants, mais à qui?


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