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groumpf
Intéressante émission. Evidemment je n'ai pas lu tous les commentaires ...
J'ai bien aimé le franc parler de JFK et ses analyses pertinentes sur la situation.
J'aime moins par contre le "ni oui ni non" de Karima Delli. On sent bien que par moment elle hésite à prendre position et c'est une image donnée assez déplaisante politiquement. On a l'impression qu'on ne saura jamais ce qu'elle pense réellement. -
valentin
bon j'arrive bien après la bataille. Je viens de regarder l'émission, et je comprends l'intêret de les regarder à leur mise en ligne car c'est dingue tout ces posts ! J'en ai mal à la tête. Je ne sais même pas pourquoi je poste car tout a été dit (enfin je crois, j'ai pas tout lu hein), mais bon je poste quand même car j'en ai marre je le fais jamais! En tout cas je ne dois pas être du niveau intellectuel d'un Pascal car je l'ai trouvé intéressante (l'émission). Le débat ne ressemble pas à ce que l'on peut voir à la télé. La plus grande liberté de ton est évidente. Karima dehli à une voix très douce et plaisante, le contraste avec les autres est saisissant. Effectivement ça ne devait pas être facile pour elle, tout comme ce ne serait pas facile pour moi qui ne suis pas non plus rompu à ce genre d'exercice. Elle s'en sort honorablement, et j'ose interpréter sa non-réponse à la fin plus comme de la gêne que comme de la véritable langue de bois. Bref merci pour l'émission et merci Guy pour le temps passé à répondre sur ce forum, surtout vu la quantité et le ton de certains posts. C'est plaisant de savoir qu'on est lu non seulement par les abonnés mais aussi par l'équipe. Vous devez vous arracher les cheveux parfois (souvent) devant le degré d'exigence générale des asinautes. -
Asinaute sans pseudo caff4
Bonjour,
Je n'avais pas eu le temps__ hélas__ jusqu'ici de visionner l'émission. Chose est enfin faite.
Non monsieur JFK, ce ne sont pas des électeurs potentiels MoDem qui ont viré chez Dany le rouge suite à l'esclandre télévisée, mais :
1) des abstentionnistes potentiels, choqués par la basse manoeuvre, et plutôt sympathisants d'Eva Joly.
2) des nouveaux inscrits au MoDem pendant les présidentielles, bien décidés, la mort dans l'âme de s'abstenir, parceque déçus au long des mois par la stratégie égocentrique du patron, écoeurés du parachutage autoritaire de têtes de listes à sa convenance, allant jusqu'à éliminer une majorité de femmes, dont une représentante de région centre fort appréciée dans son fief et qui a claqué la porte....
Merci Mr Bayrou, sans vous l'abstention aurait gagné 4 points au moins.
Merci Mr Bayrou d'avoir enfin révélé votre vrai visage, celui que j'ai toujours subodoré, celui de quelqu'un qui n'a jamais digéré les échecs de 1997 et ensuite en 2002 de n'avoir même pas obtenu un petit strapontin ministériel. Je n'ai jamais été des vôtres.
Mais honte à vous d'avoir un peu plus abimé la démocratie.
Monsieur JFK, je suis pentoise : mais qu'est-ce que vous alliez faire dans cette galère ? Cessez de jouer les naïfs, les timides ! Vous avez voulu vous amuser, c'est raté. Le patron n'aime pas les amuseurs. Il veut de bons petits soldats, le petit doigt sur la couture du pantalon, voilà pourquoi entre parenthèses, vous ne vous téléphonez guère ni ne vous rencontrez, car il y aurait eu du clash entre vous bien avant les élections. Le patron n'aime pas ceux qui lui font de l'ombre, il a une trop haute estime de lui-même et de son destin.
Monsieur JFK, vous êtes un virtuose de la polémique, avec pirouettes et esquives qui font merveille dans le journalisme et sur un plateau médiatique, mais que je crois fort préjudiciable au service des citoyens. Les tribuns sont fort nécessaires en chambres parlementaires, mais à la condition que cela s'accompagne d'abnégation, de courage politique désintéressé et d'un certain sens du sacrifice. Hors cela, ce n'est que beaucoup de bruit pour rien, sauf à trahir bien des espérances du peuple "d'en bas" .
Merci @si pour cette excellente émission !
Bien à tous ! -
Laurent Parlesouzix
En écoutant JFK , j'ai été déçu d'apprendre qu'il est pour "la concurrence libre et non faussée"
Bonjour à tous,
Il me semble que vous interprétez mal les propos de Mr Kahn.
Je le cite :
" … mais pour vous protéger , il y a une arme : c’est le principe de la concurrence libre et non faussée.
Utilisons la … et disons : Ah non, cette concurrence est faussée ! … "
Bien que n’étant pas un exégète de la pensée de J.F. Kahn, j’imagine que nous pouvons l‘interpréter ainsi :
dans le contexte actuel de la mondialisation , la concurrence est faussée par les différences de règles sociales, fiscales ou environnementales des états.
C’est donc au nom de " la concurrence libre est non faussée " chère aux libéraux (du moins le prétendent-ils) que nous pouvons prôner soit une harmonisation fiscalo-socialo-environnementale soit des protections douanières pour rééquilibrer les échanges internationaux.
Disons que c’est une manière d’utiliser la rhétorique des libéraux pour pointer le décalage qui existe entre un idéal tout à fait défendable (pour peu que certains secteurs soient exclus du domaine marchand) et la réalité anarchique du commerce international .
NB : Certains pourrons ajouter que bon nombre des chantres de la "mondialisation heureuse" s’accommodent fort bien de cette anarchie mercantile … certes, mais de là à dire qu’il pourrait s’agir d’une rhétorique spécieuse il y a un pas … que je franchis allègrement ). -
Peerline
<> M. GUY
je viens de voir que le post avait sa version "mobile", excellente initiative, je ne sais pas si c'est très récent, suis peut être pas â la page. Quelques remarques:
- Très grande instabilité sur iPhone, six tentatives pour lire une news (iPhone 3.0 non jailbreaké)
- Vous ne laissez pas le choix à l'utilisateur: si je pointe vers lepost.fr, je suis redirigé vers la version mobile. Bon le puriste vous dira que ce n'est pas la bonne solution. Si vous continuez à utiliser cette voie, il serait intéressant que la détection du mobile apparaisse très tôt, et non que le mobile charge une partie du post.fr, avant de se rendre compte du mobile, de rediriger vers la version mobile, et de rapartir à 0. N'publiez pas que dans le meilleur des cas, c'est consulté en connexion 3g, voir Edge, et que ce genre de détails devient vite relou. Dans la même idée, tout doit être fait pour alléger les pages.
- Alors la redirection automatique: Ce n'est pas optimum, lemonde ou libé par exemple laisse allez vers le site complet avec une bannière pour la version mobile. Deuxième solution, la tactique SG, pour la consulation des comptes, même lien d'entrée, mais un choix apparaît immédiatement pour sélectionner version complète ou mobile.
- Le souci de redirection est d'autant plus important qu'il semble qu 'aucune possibilité n'existe pour passer de la version mobile à la complète ( Et vice versa ??). 3g mais mobile rapide parfois avec connexion wifi, qui autorise la lecture complète .
Voilà. Mes excuses à tous pour avoir empiéter sur cet espace. mais tour ceci est applicable à tous les sites désirant une formule mobile.
Fin du HS>> -
dominique macrez
Bonsoir M. Birenbaum,
Je le sais d'avance, et pour vous éviter de me faire la remarque, je l'avoue je vais être hors sujet....
Malheureusement, c'est la faute d'@si, qui ne nous permet pas de créer des discussions de notre propre initiative. (A moins que je ne me trompe, bref....) :) !
Je souhaitais et si vous me le permettez vous faire part de quelques réflexions sur le procès de Cécile Brossard et qu'@si n'a pas du tout évoqué (sauf erreur de ma part of course !).
J'ai quasiment lu tout ce qui a été publié sur le net pour ce procès. Force est de constater l'étendue de la palette des résumés qui ont pu nous en être faits.
Le Monde avec le blog de Mme Pascale Robert Diard était particulièrement intéressant. Et les réactions des lecteurs aussi.
Mais ce qui m'a alerté ce sont les limites que se sont imposées les médias. Les bornes étant très extensibles d'un site à un autre. Pourquoi dans certains cas avions-nous des détails "croustillants" (mais dans le fond très instructif pour bien comprendre le procès) alors que d'autres ont survolé l'affaire en se pincant quasiment le nez ?
Etait-ce la nature même du procès qui provoquait cette distanciation (SM) ou est-ce la personnalité (et toutes les imbrications financières, politiques, stratégiques) de M. Stern qui obligeait à agir avec des pincettes ?
Pourquoi le procès a-t-il été raccourci d'une journée ? C'est la défaillance de nombreux témoins qui ont refusé de venir témoigner qui a imposé cette amputation de la durée du procès. Les amis des deux parties (dont des politiques d'ailleurs) ne pouvaient-ils pas venir franchir la ligne jaune en témoignant (altération de leur image de marque), cette affaire sentant trop le souffre ? N'était-il pas possible de les forcer à déposer devant ce tribunal ? Est-ce acceptable ? and so on....
Quelle était la ligne jaune que la presse (pourquoi certains médias ont souligné des points alors que d'autres médias non) s'était fixée ? Et pourquoi s'en était -elle donnée ? Pour respecter qui ? Dans l'intêret de qui ? Aurait-on traité l'affaire de la même manière si c'était M. ou Mme X qui était dans le box des accusés.
Autre remarque : certains détails du dossier n'ont pas été donnés en audience publique, mais les jurés y ont eu accès pour se prononcer sur le statut du crime (passionnel ou non). Etait-ce la ligne jaune de la justice suisse à ne pas dépasser ? Quelle était-elle alors ?
Pour finir, il est intéressant de savoir que dès que l'affaire sera totalement close les pièces à conviction existantes dans le dossier (et que nous ignorons pour certaines) serons détruites.
En se penchant plus attentivement sur cette affaire on constate que les frontières de la justice française et suisse n'ont pas le même point d'ancrage.
Voilà, je vous prie de bien vouloir m'excuser pour cette digression, mais sincèrement je crois que l'affaire est caractéristique des limites que s'impose tout un chacun (justice, citoyen, homme politique, etc....) face à une situation très spécifique.
Cordialement,
D.M.
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Jean-Michel Fayard
SUITE de la discussion initiée plus haut par Sandy dans son message :
Si nos représentants à la télévision avaient eu plus de temps pour s'expliquer, peut être auraient ils pu parler des votes plus en détail au niveau européen et pu mettre en avant les contradictions évidentes entre les projets que le modem, le PS, l'UMP, ou les verts portaient, et leurs votes au parlement européen, ou si ce n'est pas leur vote à eux, au moins le vote de leurs groupes européens respectifs.
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Pour rappel, voici les textes de références sur lesquels on discute :
A6-0114-2009 Rapport sur les relations UE USA vote par le parlement.pdf (à lire évidemment !)
A6-0114-2009 Votes par appel nominal.pdf
A6-0114-2009 Resultat des votes sur les amendements et vote final.pdf
Réalisations des deputes Verts-ALE durant la législature 2004-2009
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Je réponds donc dans le désordre au commentaire de Sandy à lire ici : http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,94587,96829#msg-96829
1) Voyez tout le mal et tout le temps qu'il faut pour expliquer les choses, c'est pas possible de faire ça à la télévision quand on vous laisse une minute pour parler ...
Alors là, je suis à 100% d'accord avec vous. Mais la betise télévisuelle pénalise tout le monde ; l'écologie politique, le fédéralisme, ... sont aussi des idées compliquées qui ont beaucoup beaucoup de mal à "passer" à la télévision en 1'30. Une connerie balancée en 30 secondes par un Claude Allègre ("on peut pas prévoir le temps qu'il fera demain DONC on ne peut pas prévoir le climat dans 5-10 ans") éclipse des dizaines de milliers d'heures de scientifiques de haut vol dont le GIEC compile les travaux.
C'est pour cela que je vous proposais qu'on parle ici de votre incompréhension face au vote des députés verts, puisqu'Internet nous donne cette chance inouie d'avoir la place et le temps pour aller jusqu'au bout d'une discussion.
2) Comme je disais au départ, ne pas assumer ses actes et ces choix au parlement européen empêche tout débat.
D'accord là aussi, mais il me semble les députés verts et les militants de base comme moi font leur possible pour l'assumer. Plus haut, je vous ai donné un lien sur les Réalisations des deputes Verts-ALE durant la législature 2004-2009. Tous les partis ne devraient-ils pas faire de meme ?
3) ya pas eu un seul socialiste ou un seul vert pour dénoncer ce projet, c'est quand même impressionnant de voir leurs agissements totalement décalés par rapport à leurs discours.
ça c'est faux, je vous ai donné plus haut un communiqué de presse émis en 2006 par les verts pour alerter l'opinion.
Press releases - Brussels 31.05.2006 - Transatlantic relations: Greens warn against barrier-free transatlantic market place
Si nos appels n'ont pas été assez entendus (là je suis d'accord), c'est avant tout parce que les médias n'ont pas fait correctement leur boulot, comme souvent quand il s'agit d'Europe, un sujet que la classe politico-médiatique parisienne a classé une fois pour toutes dans la case 'N'intéresse pas les français'. Terrible prophétie auto-réalisitrice. On n'en parle pas parceque ça n'intéresse pas les français. Du coup les français ne s'intéressent pas lorsqu'ils le devraient. CQFD.
4) Quand même l'opposition et le combat politique ça a quand même une autre gueule et une autre efficacité comme on l'a vu avec le combat épique de certains députés contre la loi Hadopi que la compromission systématique.
Pourquoi opposer les luttes et le travail parlementaire ? Ne sont-ils pas complémentaires ?
Puisque vous parlez du projet HADOPI, vous devez savoir que Daniel Cohn-Bendit et un député socialiste avaient réussi à faire voté un amendement au "paquet télécom" (cette fois, un texte vraiment législatif) déclarant que l'accès à Internet était un droit fondamental, et qu'on ne pouvait pas couper un droit fondamental sans passer devant un juge. Ce qui est justement l'argumentaire qu'a retenu le conseil constitutionnel ensuite pour censurer Hadopi. Vous croyez que c'est un hasard ?
5) Sur la question du traité de Lisbonne, vous écrivez : Et l'adoption ou pas de ce traité est d'une importance capitale car évidemment ce traité contient un certain nombre de politiques et de règles qui sont contraires aux politiques que veulent mettre en place les verts et donc si ce traité était adopté, il faut bien comprendre que cela renvoie aux calendes grecques les nécessaires modifications de ces traités qui sont absolument indispensables
Les verts ne sont en effets pas opposés au traité de Lisbonne. Nous avons un programme législatif à faire passer et nous nous concentrons dessus. Les institutions nous importe dans la mesure où elles nous permettent d'espérer faire passer plus facilement ou plus difficilement nos mesures législatives.
On a donc divisé dans le détail notre programme en trois : ce qui est possible dans les traités actuels, ce qui nécessitera au moins le traité de Lisbonne, ce qui nécessitera un « premier amendement » constitutionnel, sur initiative parlementaire, au traité de Lisbonne (autorisé par ce même traité et promis par le Parlement sortant, sur proposition d’un eurodéputé Vert autrichien).
Vous pouvez etre contre notre approche, qui n'est pas la meme que celle du front de gauche, mais vous ne pouvez pas nous reprocher de "tromper nos électeurs" sur ce point. Nous avons fait campagne là-dessus.
6) Le marché intérieur européen n'est-il pas un échec quand on voit la crise actuelle ?
Affirmation discutable. La crise vient des Etats-Unis, pas d'Europe. Les islandais qui ne sont membres de l'UE ni a fortiori dans la zone euro, ne semblent pas particulièrement s'en réjouir...
7) Vous voulez relativiser l'importance de ce genre de vote comme si cela n'engageait à rien
Vous avez raison de me corriger là-dessus, j'aurais du etre plus clair. Ce que je voulais dire, c'est que ceux qui sont opposés à une dérégulation des échanges UE-USA ont perdu une petite bataille, mais pas la guerre. Il y aura d'autres batailles et les verts, comme en 2006, feront parti des opposants. Parce que nous défendons la relocalisation de la production (en renchérissant le cout des transports, etc...)
8) Vous semblez vous mélanger un peu les pinceaux en croyant que le fédéralisme serait obligatorement démocratique mais c'est totalement faux, l'UE le prouve. [Le] fédéralisme consiste à mettre des pouvoirs en commun, à mettre en commun une partie plus ou moins importante de notre souveraineté, donc à transférer une partie de cette souveraineté de son ensemble de départ ( par exemple un pays, la nation ) à son ensemble de destination ( par exemple l'UE ). Hors la démocratie c'est la souveraineté du peuple. Qu'est ce qui nous garantie que la souveraineté du peuple est préservée dans un tel transfert ?
Déjà, rien ne nous dit que tout était parfaitement démocratique AVANT le transfert. C'est d'ailleurs le plus souvent faux. Par exemple, on a créé l'euro parce que les états européens se sont rendus compte dans les années 90 (récession de 1993 !) qu'ils n'avaient AUCUNE souveraineté monétaire. Si les marchés voulaient attaquer le franc, le gouvernement français ne pouvait pas y résister.
Ensuite, on ne peut pas se baser sur l'UE pour critiquer le fédéralisme, car l'UE n'est à l'heure actuelle que très partiellement fédérale. Les États possèdent encore le droit de véto dans de très nombreux domaines, le parlement européen n'est pas un co-législateur à part entière partout, etc... Prenez pour exemples plutot la Suisse, l'Allemagne, etc... Les fédéralistes souhaitent une Europe très différente de l'Union européenne actuelle (ex: une constituante pour décider des institutions, un référendum pan-européen pour ratifier les traités, rétrocéder aux États leur souveraineté dans les domaines qu'ils ne veulent pas lacher, et abolir l'unanimité dans tous les autres domaines. Parce que pour nous, l'unanimité tue la démocratie.
Par contre, ce qu'on peut observer, c'est que l'UE marche correctement bien (à la fois sur le plan de l'efficacité et de la démocratie) là où elle est fédérale, alors qu'elle se discrédite dans les autres domaines.
10) Vous citez cette belle phrase de Paul-Mendès France
L'abdication d'une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d'une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale.
D'abord, la "remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel", ça devrait vous rappeler quelqu'un non ? Vous voyez qui je veux dire ? Le mari de Carla Bruni. Je suis personellement plus pessimiste pour la démocratie française, pourrie par l'obsession de l'élection présidentielle, que pour la démocratie européenne - qui a également de nombreux progrès à faire.
Ensuite, encore une fois, dans une Europe qui serait fédérale, le problème que soulève Paul-Mendès France n'existerait pas. Puisque les institutions européennes ne seraient plus une "entité extérieure", mais bel et bien le lieu où se discutent démocratiquement les affaires de la Cité ("Polis"). Ou pour etre précis : l'un des lieux où l'on fait de la politique, les états et les régions ayant eux aussi tout leur role à jouer (et probablement un plus grand role d'ailleurs !). -
Sun Ra
Comme la plupart des autres médias vous ne faites qu'effleurer la question de l'abstention (qui s'est abstenu et pourquoi, quelle est la légitimité où même la pertinence des résultats d'un scrutin auquel seuls 40% de la population a participé ?). C'est bien dommage puisqu'en dehors de ce facteur déterminant, tout n'est à mon sens qu'épiphénomène... -
alice.loup
Bonjour bonjour, petite remarque qui n'a aucun intérêt, je découvre J-F Kahn, il semble très... honnête, et très touchant, c'est rare d'être touché. Avec ses clignements d'yeux...
Ben voilà -
toni
Au bal des faux culs il y avait du monde à cette émission ! La palme à la petite !!! (on a cru qu'elle était sincère et puis à la fin : patatrac !) -
Florence Arié
Un autre point, qui je crois n'a pas été évoqué (mais je peux me tromper): Bayrou faisait campagne sans être sur aucune liste, non? Je trouve ça délicat comme posture: l'Europe c'est essentiel, c'est là que ça se passe... mais pas assez pour que j'y aille vraiment. Cohn-Bendit a quand-même un long passé maintenant de parlementaire européen actif. -
charles dacquay
bonjour
tres bien comme d'hab, mais la 4eme de liste en IDF des verts m'insupporte avec sa petite voix, la pauvre elle ne m'a rien fait mais elle m'ai antipathique . -
poisson
Une donnée supplémentaire pour le mémoire de Pascal "L'usage des prénoms, des noms, ou non, pendant les débats de Guy ou de Birenbaum ou de Guy Birenbaum" : à un moment, Karima Delli oublie la moitié du prénom de Jean-François Kahn. Elle l'appelle François Kahn, je crois. Pourquoi? Quelle signification? -
guy birenbaum
EXCELLENT !!! -
admin
Suite à la gentille invitation de Guy Birenbaum, qui nous propose dans son poste de 05:35 le 12/06/2009, « de participer à un ouvrage collectif (…) à propos de cette question centrale » à savoir le tutoiement ou non, l’usage de leurs prénoms ou non, pour nommer les invités d’une émission. J’ai réécouté l’émission pour voir un peu ce qu’il se permettait ou pas…
L’affirmation de Guy Birenbaum que nous allons verifier : « J'appelle la plupart du temps tous les invités par leur prénom ». C’est ce que nous allons voir…
Pour avoir un comptage plus juste il faut couper l’émission en deux, la première partie sans Karima Delli et la seconde avec tout le monde. Je n’ai compté que les fois ou Guy Birenbaum s’adresse à son invité, utilise-t-il le prénom, le nom ou les deux, par contre je n’ai pas compté les présentations, c'est-à-dire quand il introduit ses invités (dans ce cas, il utilise en toute logique le prénom plus le nom).
Voici voici les résultats ! Le chiffre en premier pour la première partie de 23 minutes sans Karima et le second pour la partie de 54 minutes avec Karima :
À l’intention de Guillaume Roquette
Prénom+nom : 0
Prénom seul : 3 + 5 = 8
À l’intention de Bruno Roger-Petit
Prénom+nom : 0
Prénom seul : 6 + 10 = 16
À l’intention de Jean-François Khan
Prénom+nom : 4 + 1 = 5
Prénom seul : 8 + 10 = 18
À l’intention de Karima Delli
Prénom+nom : 0
Prénom seul : 0 + 14
Que pouvons en conclure ? Tout d'abord, dire à Guy Birenbaum qu'il a raison quand il dit qu’il appelle « presque tout le temps » ses invités par leurs prénoms. C’est vrai. Cependant, on remarque que ses deux invités politiques sont traités un tout petit peu différemment, Jean-François Kahn a droit à 5 nom+prénom, alors que Karima aucun. De là à appuyer les propos de Camille Payet lors d'un poste précédent, il n'y a qu'un pas.
Pourquoi donc cette différence de traitement ? Est-elle significative? L'âge ? Homme vs. femme ? Grand professionnel reconnu vs. débutante ? Hasard ?
Il faut remarquer aussi que les 5 nom+prénom de JFK sont, pour 4 d’entres-eux en première partie, le 5e est juste au retour plateau après la diffusion d’un extrait.
Est-ce que Guy Birenbaum a besoin de « se chauffer » avant d’appeler JFK par son prénom seulement ? Préliminaire qui ne serait pas nécessaire dans le cas de Karima Delli ? Pourquoi donc se donne-t-il tant de mal ? Pourquoi ne pas simplement appeler les invités par leur nom+prénom ? Enfin, les piques et autres gentillesses sont-elles plus solubles dans un environnement convivial, même artificiel ?
PS : Petit détail à divulguer, personne ne se tutoie sur le plateau. -
admin
Même si comme beaucoup de gens ici et ailleurs, j’apprécie beaucoup la langue de Jean-François Khan, son culot et ses audaces. Il est très bon, il aime parler, il aime donner son point de vu, l’étayer, briller... Et ça marche, car il nous donne le sentiment que nous aussi, nous sommes intelligents.
Il est surprenant cependant, qu’il est eu besoin de dire à 73:50, c'est-à-dire à la fin de l’émission : « je n’aime pas le lynchage, je n’aime pas lyncher… une chose est de critiquer… froidement… il y a une erreur… énorme… une autre chose ensuite… de se précipiter. Je trouve ça absolument dégoûtant ». Bon.
Nous apprenons donc, pour ceux d’entres nous qui pourraient avoir des doutes, que son attitude qui a consisté à descendre en flèche François Bayrou pendant toute l’émission (1), eh bien, ce n’est pas du lynchage, non, non, c’est quoi ? C’est de la critique froide. Bon.
Pour moi une critique se doit d’être avant tout constructive en plus d’être éventuellement froide, et elle doit aussi être parcimonieuse, pour ne pas prendre le risque d’être perçue comme du lynchage.
Questions : Est-ce que Jean-François Kahn à eu besoin de nous donner cette précision, parce qu’assit tout proche de Karima Delli, après l’avoir entendu s’exprimer, il a perçu le décalage entre ça façons à lui de parler de son leader et celle de sa voisine ? Et que cela est devenu un peu difficile à assumer ?
Certains pensent ici qu’ils font de la politique « moderne », moi je crois que Jean-François khan a pris conscience de quelque chose pendant cette émission, et ce quelque chose se situait du coté de la nouveauté.
(1) voir la liste des gentillesses en question dans le poste de Guy Birenbaum « MoDem, moi non plus... » de 06:01 le 10/06/2009 -
Kathleen Wood
Karima Delli cherche a ressembler a Carla Bruni?? -
Anna H
Comme le village de Bayrou se trouve tout près de Lourdes et qu'on a le sentiment que FB se croit investi d'une mission ,je trouve amusante la phrase de Cohn bendit sur Bayrou et la vierge...et cela me rappelle la cocasserie et l'humour de Daniel en 68 où nous nous délections de ses interventions à la télé. -
CHRISTOPHE ROY
Deux réflexions qui peuvent passer pour de "l'anti-bayrouïsme" mais qui se veulent pourtant tout à fait objectives:
- Il y a une chose énorme dans ce que dit Bayrou à propos des sondages. Soit je perds et je déballe tout ce que je sais (on dirait du Pasqua), soit je gagne et dans ce cas, exit les révélations alléchantes. C'est éthiquement assez contestable (en plus du reste, mais je ne reviens pas sur ce que l'émission a très bien mis en lumière). J'aurais aimé entendre JF Kahn là-dessus, appréciant sa grande franchise.
- L'idée que la politique n'est pas un métier mais une vocation me semble intéressante à promouvoir dans un cadre démocratique. Cela équivaut à étendre les possibilités de la représentation nationale (ou européenne) au-delà des seuls diplômés de l'ENA et à renouveler les dirigeants. Kahn est allé dans ce sens à plusieurs reprises dans Marianne à l'époque où il dirigeait ce canard. Dans cette perspective, je ne vois pas de problème à ce qu'un journaliste, comme l'a fait Kahn, passe "de l'autre côté du miroir" (expression qui n'est peut être pas la meilleure). Mais dans ce cas, autant Bayrou que Cohn-Bendit jouent les "survivals" en politique. Le premier a été ministre de l'éducation sous Balladur (1993) et le second, si je ne m'abuse, a été tête de liste pour les Verts (et d'ailleurs élu) aux européennes de 1994. Le débat sur les idées et sur les programmes passent peut être par un renouvellement des "chefs". C'est peut être ce qui est en passe d'arriver au MODEM et je m'en réjouit pour eux: cela voudrait dire qu'une remise en cause est possible et qe ce parti n'existe pas QUE comme caisse de résonnance à la candidature Bayrou. Je ne sais pas si les Verts en sont là. La victoire des Européennes n'étant pas une garantie de victoire aux autres scrutins, attendons de voir. En ce qui concerne l'UMP ou le PS, c'est tellement affligeant que je me prononcerai même pas.
NB: J'aurais bien savoir, moi aussi, sur quoi portait la thèse de Karima Delli. -
François
Emission très intéressante mais ayant hésité à voter entre les deux principaux personnages évoqués aux dernières élections je ne suis pas très objectif sur la question.
La franchise de Jean-François Kahn est tout à fait remarquable, mais sans doute inversement proportionelle à son esperance de vie politique au modem.
La comparaison de Bayrou avec Mitterrand par Bruno Roger-Petit est éclairante, surtout on la met en correlation avec les questions répétées de Guy Birenbaum à Kahn sur l'absence ahurissante de contact entre lui et Bayrou, alors qu'en plus d'être tête de liste, Kahn est une des rares personnalités des listes Modem avec une véritable notoriété médiatique au niveau national.
Les 3 derniers présidents de la république avaient une capacité à attirer des personnalités prometteuses autour d'elles, quitte à développer une esprit limite clanique qu'on peut regretter, et transformaient ce réseau en champ de discussion, de récuperation et d'expirementation d'idées, et de propagation à l'exterieur du premier cercle de l'admiration qu'ils inspiraient.
Bayrou, quelques soient les qualités personnelles du personnage qui sont de mon point de vue indéniables, a visiblement une capacité à éloigner de lui les rares personnalités de poids qu'il arrive à fédérer un temps autour de lui, et cela même si elles ne sont pas débauchées par ses adversaires (Bourlanges et Arthuis notamment).
Vu le placard dans lequel il l'a mis pendant les européennes pour faute de l'image sulfureuse actuelle des banquiers, je doute que Peyrelade reste lui aussi très longtemps. Seule Corinne Lepage reste (pour l'instant).
L'isolement olympien de Bayrou dans une activité de réseau telle que la politique est visiblement suicidaire. D'ailleurs quel homme politique correctement conseillé aurait tenté ces attaques contre Cohn Bendit, et surtout de cette manière?
Ces attaques visiblement préméditées n'étaient pas seulement bassement triviales car préparées comme l'a courageusement reconnu Kahn, elles étaient surtout ridicules par leur manque de style, de conviction et de pertinence. C'était du niveau cour de récréation. Ne s'improvise pas spadassin qui veut.
Bayrou a franchi la ligne jaune, mais en calant en même temps, quelle faute de goût.