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acryline
Le problème avec les branchés hight tech c'est qu'ils sont dans la petite histoire, alors ils parlent de trucs qu'ils ne maîtrisent pas avec le maximum de mots savants pour que ça fasse encore plus extraordinaire et qu'on se dise, wahou comme ils sont doués ! Au final tous ceux qui les écoutent veulent la petite boiboite magique sans savoir ce qu'ils vont en faire. Et comme ça on en vient à acheter des ordinateurs capables de réaliser des films d'animation pour les utiliser comme des machines à écrire. On va s'offrir un système d'exploitation propriétaire comme Vista plus de 400€ (sans compter les antivirus et autre firewall) alors qu'on pourrait avoir mieux et gratuit avec Linux. On fabrique nos puissant sur des bases complètement artificielles.
Mais l'informatique et l'électronique ce n'est pas magique c'est même quelque fois bête comme chou. Des conducteurs, des résistances des transistors, des suites de 0 et de 1, des led, des ventilateurs . Ça se comprend, ça s'apprend. Il faut éviter à tout prix d'écouter les branchés, ils ne vous apprendront rien. A part la diminution de la taille des processeurs et l'augmentation de la mémoire, rien de nouveau sous le soleil de l'informatique depuis des décennies. A quand l'autre informatique ?
Alors oui l'informatique et l'électronique c'est génial, passionnant et tout et tout. Mais ce n'est surtout pas magique ! Chaque soit disant amélioration, n'est liée qu'à l'augmentation de la mémoire et à celle de la vitesse de traitement des opérations. Rien de miraculeux, il n'y a pas de Dieu Microsoft, Apple, Google ou tartampion il n'y a que des économistes. Le client est le seul décideur, il ne doit pas se laisser éblouir par les beaux parleurs qui font de la pub pour des vendeurs de vent. La soumission à cette soit disant magie est très malsaine. Et c'est une "passionnée" qui vous parle.
Si vous voulez un tout petit peu de la nouveauté allez plutôt voir du côté du Web3D et de la réalité augmentée.... et encore, les beaux parleurs commencent aussi à y mettre le nez pour dire n'importe quoi et pour endormir les petits nenfants qui sommeillent en nous tous. -
MB
L'étonnement, j'espère sincère, de Daniel S. à propos des voyages de presse laisse assez pantois. D'une part, tout de même, ce n'est pas nouveau. D'autre part tout le monde sait que la presse va si mal depuis des années qu'aucun reportage, ou très peu, seraient faits s'ils n'étaient pris en charge par les invitants. C'est regrettable, mais c'est comme cela. Et cela n'empêche pas d'être objectif, je suis désolé. Même dans la presse de tourisme, je l'ai personnellement expérimenté. C'est là que l'on voit les vrais journalistes et les autres. Et il ne sert à rien de montrer du doigt la presse auto ou tourisme, même s'il y a eu certainement beaucoup d'abus, mais en net recul. Qu'elle est la différence avec les reporters de guerre, logés, nourris, habillés même par les armées, ou un journaliste politique invité à partager l'avion du président, ou ministre qu'il "couvre"? Tous ces voyages là sont payés intégralement par l'Etat. Même chose en presse éco avec les sociétés. Et est-ce que les journalistes culture paient leurs spectacles, les entrées dans les expos? Et pour le voyage, il est normal de tester les produits pour pouvoir s'en faire une idée et en parler, en bien ou en mal.Quand vous allez chez votre fromager, cela ne vous gêne pas de gouter des échantillons de fromage. Même sans acheter. Et bien c'est pareil, sauf que là, c'est destiné à de nombreux lecteurs, ou auditeurs. Et c'est un vrai boulot. M. Blanchard. Paris. -
Bob à fleur
Bonjour,
J'ai été profondément choqué par l'émission l'objet du scandale consacré à l'iphone: .
Outre le fait que cette émission est profondément mauvaise et inintéressante (les invités ne l'aident guerre).
La marque apple a été cité au moins une cinquantaine de fois, l'iphone est présenté comme "l'objet de tous les désirs", sans au moins faire semblant d'y associer d'autre marques qui sont à l'origine du "smartphone".
On invite un journaliste "impartial" de SVM mac, pour répondre au problème des iphones explosifs. Un journaliste d'un magazine consacré aux produits apple, ne va pas dire du mal d'apple, hein ? Bah non, ils ont enquêté, il n'y a pas de problème avec l'iphone.
Aucune analyse sur le système apple, on y vante ces applications "extraordinaires" à coup de démo de Bonaldi (on y parle de shazam comme une application révolutionnaire, elle existait déjà avant le premier iphone sur windows mobile et symbian...) . On parle de l'appstore sans bien sur préciser la politique de publication d'apple.
On n'évoque même pas un instant que les produits apple sont encore plus propriétaire que le méchant microsoft.
Pas un mot sur android ou sur le nexus one qui pourtant venait de beaucoup buzzer, comment peut on faire une émission sur les smartphones sans en parler ?
Et que dire des autres marques qui vendent des smartphones depuis des années Black Berry, Nokia, samsung, HTC... qui auraient pu au moins être citées à titre d'équité.
Bref à l'heure où l'on floute le moindre tshirt Nike d'un quidam dans un reportage, on peut dire que là, on est carrément dans le publi rédactionnel. Il faut bien compenser l'absence de publiciter sur france 2. :-)
Je sais un journaliste, n'a pas besoin d'être spécialiste en informatique pour parler de l'iphone, mais ne doit il pas un moment laissé son affect, son ressenti pour donner un avis objectif sur le "phénomène".
Comment se fait il, qu'aucun journaliste ne parle pas de ce qu'on reproche à windows tous les jours: Absence d'interopérabilité, politique du secret, vente lié, phénomène marketing...
L'objet aveugle tant que cela pour voir encore et encore et bientôt dans quelques jours, la marque apple associé à tous les superlatifs inimaginables ! -
Anne Hdk
Bonjour,
je suis stupéfaite par la phrase de M. Olivier Levard "le calcul du temps de connexion avec son disque dur, je n'y comprends rien et ce n'est pas mon métier" ... est-ce que ces deux arguments sont des justifications légitimes pour arrêter là la curiosité?
Est-ce que ce, parce ce que ce n'est "pas son métier", un journaliste à le droit de ne pas comprendre les informations qui appartiennent au domaine de compétence d'autres journalistes?
Et est-ce que, l'on ne peut pas estimer, qu'un journaliste à le devoir de se mettre à jour sur un certain nombre d'informations, qu'il soit né avec le sens inné de ces nouvelles information, ou pas ?
Je dirais que le métier d'un journaliste, ce n'est pas de commenter l'actualité, mais d'informer.
Le sujet du journalisme, ce ne sont pas "les belles photos de l'actualité que je peux mettre en petit diaporama avec un commentaire d'une ligne" mais "les informations, d'où vient l'information, comment elle a été produite, quel est son lien avec d'autres informations sur le même sujet ainsi que son lien avec d'autres informations sur des sujets connexes, ou parallèles, etc"
Il est compréhensible que toutes les natures d'informations ne soit pas accessibles à chaque journaliste, mais dans ce cas il devrait pouvoir demander de l'aide à un collègue, à un expert...
En tout cas, ce genre d'argument ne me parait pas argument d'autorité, et j'aimerais, que d'autres collègues à lui sur ce plateau aient eu envie de dire, que le combat de l'information ne s'arrête ni avec les limites de son "job" et de sa fiche de poste, ni avec les limites de sa compréhension. -
icare
Depuis quelques émissions La ligne jaune me fait l'effet d'être extérieur au débat - tout en trouvant celui ci intéressant - participe de ça le tutoiement de plus en plus utilisé, et le côté petites bandes d'amis, ou plutôt d'ailleurs de collègues de travail presso-parisiano, au café (au passage le décor est un peu sinistre non ?) - bref je regarde, mais je ne conseillerai pas à des amis, parce que je trouve que l'émission est à la limite de l'intérêt collectif... -
Peerline
Deux exemples récents de comment savoir ce qui se prépare:
Les brevets évoqués dans l'émission. Obligation légale.
Et plus technos, les logs, les historiques d'accès, ici à des sites web, mais aussi à des bornes wifi comme ce fut le cas pour le système 3.0 des iphones apparus sur le log de bornes wifis de la région de San Fransisco. Ici, aucune obligation pour Apple de laisser ces traces, mais en visitant des sites Mac avec un nouveau système, ils sont sûrs de se faire repérer, et que les sites parlent des innovations à venir...buzz, buzz, buzz!! -
Yannick
J'ai trouvé l'émission trop superficielle à mon goût. Que le but ne soit pas d'entrer dans les considérations techniques et ainsi ne montrer que ni l'iphone ni le Nexus One n'ont révolutionné quoi que ce soit passe encore.
Mais quitte à se focaliser sur le "buzz", pourquoi ne pas avoir décortiqué plus avant la stratégie de vente d'Apple? Le seul mécanisme qui est montré est que les conférences sont là pour faire beaucoup de bruit autour d'un produit dont on ne connait presque rien. Quiconque a déjà lu/écouté un "reportage" l'a probablement remarqué tout seul.
Mais quid du reste? Comment vendre un produit pas meilleur que les autres en prétendant qu'il est révolutionnaire? Permettez moi d'utiliser une analogie bancale pour illustrer de manière un peu simpliste la stratégie d'Apple.
Admettons que demain, Apple crée une filiale Apple Food qui vienne nous vendre un produit ré-vo-lu-tio-nnaire : du lait DÉJÀ chocolaté!
On nous fait une conférence en avançant les arguments "techniques" suivants :
- Notre lait est moins gras (forcément, it est dilué par le chocolat. Sans le chocolat, c'est pas évident)
- Notre lait contient plus de fer (normal, il a du chocolat dedans. Si on compare à un mélange lait + chocolat standard, plus de différence)
- Notre lait est plus rapide à préparer (d'accord)
- Notre lait va révolutionner le petit-déjeuner (en quoi??? Libre à nous de le dire)
On peut objecter en toute bonne foi que d'une part, certaines marques commercialisent déjà du lait chocolaté, c'est pas nouveau. D'autre part, il faut acheter le bol Apple, le sucre Apple, et la cuillère Apple, qui sont les seuls qui garantissent la qualité du produit final. Qu'enfin, il existe des laits de bien meilleure qualité sur le marché, ainsi que de nombreux chocolats parmi lesquels l'utilisateur trouverait son bonheur, et qu'en utlisant le lait chocolaté Apple, l'utilisateur se prive de nombreux choix.
Oui, mais Apple Food va nous mattraquer de publicité où, pendant que le 1337 g33k adipeux aux cheveux en vrac passe 5 minutes devant sa plaque de cuisson et sa casserole à touiller avec son fouet son mélange lait frais microfiltré + choclat à 85% de cacao pour rendre le mélange homogène, le beautiful people super hype ne va attendre que 2 minutes que son micro-ondes réchauffe son lait Apple Food. 2 minutes pendant lesquelles le beautiful people va écrire un mail à sa soeur en vacances au japon, écouter le dernier sample du groupe électro à la mode dans les banlieues d'Ostrava, et avoir des relations sexuelles avec la bombe qui lui sert de copine (oui oui, tout ça en 2 minutes... :) )
Et vous, vous voulez quoi? Être le gars à la rue au T-shirt Windev douteux qui baille devant sa casserole, ou être le bel éphèbe aux abdos saillants qui s'envoie une top-model? Bon, ben alors achetez le lait chocolaté Apple Food. -
Julien Guillot
Les journalistes ne sont pas tous invités par les marques. Il s'agit uniquement des medias généralistes. Dans les revues spécialisées, ce sont bien nos titres qui nous paient le voyage. -
Glob
Amusant.
Tous ces airs sérieux pour de telles futilités. -
IT
Pour les anglophones, le classique : http://www.theonion.com/content/video/sony_releases_new_stupid_piece_of -
Gilles Klein
J'ai lu avec plaisir l'intégralité des commentaires de cette émisssion.
Il est clair que 'emploi du mot "Geek" à tort et à travers est un peu caricatural. Bien sûr la définition du mot Geek est clivante, chacun a son son idée, soit le benêt qui s'entoure de gadgets high tech, soit le branché logiciels libres qui écrit du html et jongle avec SPIP les yeux fermés, etc.. Notons au passage que Christophe Alix et notre consoeur du Figaro sont plutôt éco que produit. Alors Geek, bobo naif, ou Nerd ou je ne sais quoi peu importe.
J'ai écrit dans la grande presse sur le sujet et dans la presse spécialisée. Avant Internet j'étais sur les BBS, et je suis connecté à Internet depuis 1994. J'ai 2 Mac allumés (et 3 écrans) devant moi 7 jours sur 7 de 5 h du matin (en semaine, 6 h le week end) à 23 h, aux USA comme . J'ai des Macs et des PC depuis 30 ans, et je m'amuse bien quand je découvre une nouvelle version d'un OS, un nouveau téléphone, ou un nouveau jeu bien fait (rare).
Le débat était détendu rigolard, grand public, il est parti dans tous les sens. Guy était moins directif que d'habitude, mais il est délicat de produire du sens avec des interlocuteurs aussi divers tout en partageant le constat que c'était trois invités de médias classiques, c'était le choix. Canard PC ou autre + des sites spécialisés ce serait une autre émission. -
stadja
Un site de Jeuxvidéo très integre? hmmm ... canardpc.com
Je fais pas de la pub comme ça, c'est vraiment mon avis. -
Vainzou
Chouette émission
Mais insistez ENCORE plus sur les vraies questions, par exemple ici les limites en pub et promotion d'un produit,
Faites aussi gaffe au Casting, la demoiselle du Figaro a l'air perdu....(un MonsieurLam , Anh Phan ou Eric Dupin sa aurait été plus pertinent, la les trois personnes ont le meme statut...)
Petit remarque, evitez les conflits d'intéret, meme si je doute que il fasse du mal a l'émission, il y a toujours qu'elqun avec ui vous travaillez, menfin...
Mais le Sujet est tres bien choisi! -
cludo
Voici un terme qui commence à me courir sur l'escalope. Le buz ou le beuz ou je ne sais même pas comment l'écrire...
Bien que le contenu de cette émission, comme beaucoup d'émission de ce cite, reste intéressant, ce mot commence à être envahissant autant sur la ligne que sur arrêt. Alors avant le bzzz, on disait quoi?
Pas plus amoureux de la langue française que ça (j'aurais alors un fond nationaliste que je renie) j'aimerai pourtant entendre autre chose comme du bruit ou de boucan tout simplement, car il y a quelques années avant, un beuz pour moi c'était un pétard, de ceux à fumer.
C'est une remarque peanuts qui ne beuzera pas bien loin... -
Sylvain P
En dehors des préoccupations des technophiles, c'est les voyages de presse, cadeaux et autres prêts de matériel qui m'ont une nouvelle fois interloqué dans cette émission... quoique, pas vraiment : je travaille pour une station de ski. J'accueille pour ma part beaucoup plus de vacanciers adeptes du Ctrl+C Ctrl+V (ou pomme+C pomme+V pour ne choquer personne) que de passionnés d'écriture. Ma seule gloire : voir mes CP et dossiers de presse publiés.
Journalistes spécialisés tourisme, gastronomie et high tech, même sens de l'éthique journalistique ? -
Robert HEMIDY
je viens de (mal) supporter cette émission..dont le contenu m'a semblé bien au dessus de mes capacités à absorber "le high tech"....
...d'autant plus que ces envolées sur ces matériels...ne pouvaient cacher la mauvaise qualité...déjà signalée de la prise de son.... -
Yanne
Je viens d'arrêter au bout de trois minutes. Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
Moijempalêtéléfoneportab ! dirait le schtroumpf grognon.
Moi non plus ! -
Julien Salort
Bonjour,
Je trouve dommage que vous n'ayez pas invité des blogueurs spécialisés (tel que lokan.fr) ou
des gens de la presse spécialisée en ligne telle que Mac Génération ou Mac Plus, plutôt que
de n'inviter que des représentants des médias traditionnels. Surtout que la journaliste du Figaro semble
ignorer complètement l'historique du marketing d'Apple.
Je suis sûr que les gens de MacGé ou autre auraient pu vous expliquer de façon claire et documentée
pourquoi il est ÉVIDENT que les propos du numéro 2 d'Orange constituent une boulette [1],
et l'historique des rumeurs chez Apple, Nick deplume etc.
[1] il y a notamment un exemple pas très ancien de boulette de ce style avec une grande marque
de carte graphique... -
Laurent Martelli
John Martellaro, un acien Senior Marketing Manager chez Apple explique comment on lui a demandé d'organiser des fuites. -
Francois
Bonjour,
actuellement Blackberry vends plus de terminaux qu' Apple ?
http://www.businessmobile.fr/actualites/chiffres/0,39044300,39711721,00.htm
La bataille Google contre Apple me semble du Story-telling , il y a beaucoup trop d'acteurs sur ces marchés pour réduire cela à un face à face.
Cordialement
Francois