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Pierre CHARAVEL
Simplicité de l'intervenant et discours vraiment brillant !!!!
Formidable
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krak
Pour éclairer la lanterne de Daniel par rapport au diplôme d'ingénieur de Musk, suffit de demander à ChatGPT :)
Et la réponse est évidemment très lisse et polie.
"Elon Musk n'est pas ingénieur au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire qu'il n'a pas suivi une formation diplômante spécifique en ingénierie dans un domaine comme l'aéronautique, l'électrotechnique ou le génie mécanique. Cependant, il possède une solide formation en physique et en économie, qu'il a obtenue à l'université de Stanford avant de quitter pour se lancer dans l'entrepreneuriat.
Musk est souvent considéré comme ayant une approche très ingénierique dans ses projets. Il s'implique personnellement dans les aspects techniques de ses entreprises comme SpaceX, Tesla, ou encore Neuralink. Il a une capacité remarquable à comprendre des concepts techniques complexes, et à prendre des décisions basées sur des principes scientifiques. Il a même été décrit par ses employés comme quelqu'un qui comprend en profondeur des sujets tels que la propulsion spatiale, l'automobile électrique, et les batteries, malgré le fait qu'il n'ait pas de diplôme en ingénierie.
En résumé, bien qu'il ne soit pas formellement ingénieur, ses compétences techniques et sa capacité à résoudre des problèmes complexes dans des domaines variés lui ont valu de la reconnaissance pour son approche "d'ingénieur autodidacte".
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Turdus_Merula
Chers Daniel & Thibault, si je puis me permettre, il est tout à fait possible de se programmer des écoutes d'albums sur Deezer (+ compliqué sur Spotify, que je décommande).
Je précise que je suis musicien, ex-pro, tatillon de la façon dont j'écoute les musiques que j'aime..
Longue vie à @SI
YG
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marcmurat
Un type passionnant ce Thibault! Il connait bien son sujet et reste honnete. Cela devient rare dans les médias
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dan
DS, à la limite de faire les questions et les réponses, interrompt souvent les développements intéressants de Thibault Prevost, dommage. Chouette émission autrement, qui donne plein de pistes de réflexion !
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poisson
Jusqu'à il y a peu, on se juxtaposait. C'est-à-dire qu'un mode de vie, moderne, n'effaçait pas les précédents, archaïques, si on ose dire ce mot délivré de tout sens péjoratif. Non on n'arrêtait pas le progrès, mais le progrès s'arrêtait géographiquement et épargnait totalement certaines zones géographiques. C'est ça qui me fait peur dans l'évolution du monde à cause de la technologie. Il n'y a plus nulle part où on vit en se passant de plastique, de téléphone, de moteur à essence... bientôt de l'IA aussi oui. Ou non justement pas de l'IA? Pas pour tous?
Jusqu'à il y a peu, on classait les activités en catégories, non pas binairement lucratives et non lucratives, mais en celles qu'on fait avec plaisir, pour le plaisir, et celles qui sont des corvées, avec un curseur qui se ballade d'un point à un autre.
Écrire, dessiner. Faut-il être bourrique pour chercher à s'épargner de le faire soi-même!
Sinon, oui je comprends qu'on préfère un algorithme à une vraie personne. Dans ce monde de préjugés, d'injustice et d'accélération, qui n'a jamais eu l'impression que le médecin à qui vous parlez écoute à fond son idée préconçue, et donc qu'il vous faudra revenir une deuxième, fois avec persévérance, pour avoir le soin requis. Ou même attendre un an, perdre un an, pour le trouver frais et dispos, au mieux de sa forme.
La perte d'une autonomie, à cause d'une technologie dont on ne peut plus se passer, qui nous transforme, nous rend dépendant, sous son emprise : ça commence avec les lunettes de vue.. Si je devais me débrouiller seule pour fabriquer les miennes pfff. Alors que si on n'a plus de gps, d'IA ça ira. Je suppose qu'il y a des tenants et des aboutissants qui m'échappent sur cet question.
Cette émission m'a fait repenser au film "les deux Alfred" et c'est vrai que si on peut compter sur une bande de mythomanes pour nous concocter un monde horrible, on sait qu'il y aura souvent des petites anicroches en forme bonheur saboteur dans leur monde parfait et tragique. Tellement bien vu le métier de récupérateur de drones qui tombent par terre quand leur batterie est vide..L'IA a l'air d'avoir très peur du ridicule (pourquoi ce Freddy Mercury sinon.. et non pas Maurice Chevalier chantant du Amy Winehouse ou Edith Piaf du Bjork), pourtant ça nous l'a rendu humaine et attachante, ses petits flops.
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Papanarbre
La silicon valley est le prélude au culte de l'omnissiah. Je sais pas si beaucoup de monde aura la ref ici, mais la concordance est troublante avec ce qui a été dit (et leur obsession avec Mars).
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Jean-Michel 303
Incroyable merci
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dudu
Émission intéressante même si ça va un peu vite parfois pour un septante…
Question géolocalisation que se passera jusqu'au jour où les US débrancheront le GPS et les systèmes siliconvalleens ?
Je rigole bien sûr !
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Brenda Relax
C'est un peu le choc des générations, cette discussion.
La posture critique de TP me semble saine, mais sa base argumentaire est souvent légère. En même temps, j'ai l'impression qu'il est un peu seul derrière les lignes ennemies. On voit bien que de même que la bourgeoisie s'est débarassée de la noblesse en s'appuyant sur la légitimité du Tiers-Etat et en l'instrumentalisant, la Tech à travers l'exemple éclatant de Musk, clame sa légitimité populaire pour s'affranchir des Etats. Le sujet de la Tech est devenu essentiel à tous points de vue. TP a besoin de plus de moyens, d'une équipe.
J'ai regardé une série Amazon récemment (Fallout), qui m'a fait cogiter. Une grande entreprise qui vend des abris anti-atomiques déclenche l'apocalypse nucléaire, apparemment pour ses intérêts financiers. Mais aussi pour se partager le pouvoir sur "le monde d'après". Les grands cadres de l'entreprise se sont répartis la direction de grands abris dans lesquels chacun expérimente "librement" ce qui doit être la prochaine évolution humaine, et in fine la reconstruction de la civilisation. Ce qui entraîne majoritairement des horreurs. On peut y voir une allégorie de notre civilisation à bien des égards.
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Jean-no
Beaucoup de choses justes mais aussi, je pense, des approximations.
Historiques, déjà (le résumé des conférences de Dartmouth, les Perceptrons,...), car le discours laisse penser qu'il n'y a rien de neuf en IA, alors que l'Histoire de l'IA fourmille de recherches très diverses, de pistes abandonnées momentanément, puis reprises lorsque de nouvelles conditions l'ont permis (puissance de calcul, abondance de données), et aussi de technologies qui se sont appelées IA à un moment et qui une fois au point sont devenues de la bête informatique (calcul partagé, reconnaissance de caractères,...).
Sur la "bulle" de l'IA, celle-ci n'est pas technologique, le fait que GPT plafonne techniquement n'en fait pas moins un outil tout à fait saisissant et inédit, et si bulle il y a, c'est plutôt dans le modèle économique qui se cherche, mais il ne faudrait pas croire que tout ça se limite aux questions grand public, il y a tout un volet business-to-business qui n'a rien d'anecdotique. L'éclatement de la bulle du jeu vidéo (début 1980s), de la bulle de l'Internet (début 2000s) n'ont pas annulé le jeu vidéo (dont le chiffre d'affaire dépasse celui du cinéma ou même de la musique) ou Internet (où tout se passe), elles ont juste été des catastrophes temporaires qui ont permis d'élaguer les projets sans avenir...
Et c'est là qu'il est intéressant de parler d'Apocalypses : dans la culture protestante et dans la culture étasunienne, le désastre est réputé créateur, dynamisant. Par ailleurs, dire "l'IA va tous nous manger, c'est très dangereux" semble être un argument publicitaire douteux, sauf que c'est comme la course à la bombe atomique : c'est précisément en convaincant les états ou les financeurs qu'il y a danger que chacun se dira qu'il vaut mieux accompagner le développement de l'IA que de laisser la Chine le faire plus vite et mieux. C'est un argument commercial.
Enfin bref, il y a à discuter !
Un détail : j'ai cru entendre opposer à Amazon... Un site de piratage de livres !? Je veux bien qu'Amazon soit un peu le diable du point de vue des livreurs, notamment, mais je ne sais pas si le piratage fait moins de tort aux auteurs. -
Turdus_Merula
Merci ! Brillant M. Prévôt, comme d’habitude. C’était très intéressant de le faire parler de son pessimisme technologique, du strict point des discours des gourous de la tech US; ce qui manquait à mon sens dans son dernier papier..
Longue vie à ASI, qui n’est bel et bien pas une approximation statistique !
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Ubik
Trop bien 👍
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TimoFox
Il est aussi bien à écouter qu'à lire ce Thibault Prévost ! Je rembobine et je me la repasse, ça fait un paquet de bonnes explications à ressortir à la famille à Noël
Quant à la question de la technophobie, je crois qu'il y a bien répondu : le principe de précaution a été oublié bien vite face aux déferlantes de la Silicon Valley et maintenant, il ne nous reste plus qu'à "penser contre soi-même"...
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Broca-75005
La remarque de DS sur le texte introuvable en 5 exemplaires dans le monde, que Amazon lui a permis de lire, En fait, il s'agit d'une technique de marketing de Amazon qui a été popularisée il y a une vingtaine d'années qui se nommait "La longue traine" si vos questions tournent autour d'un sujet suffisamment longuement, alors après vous avoir proposé les corrélats les plus évidents, le logiciel va cherche de plus en plus loin, d’où le terme longue traine ...
Donc, DS s'extasie sur cette société pour lui avoir permis d’accéder à une donnée rare, mais le procédé utilisé par Amazon est assez fruste en définitive. Mr Prévost le dit très bien, au bout de 10 ans, on s'approprie la technique Spotify et on commence à en voir les biais.
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UneSorcièrecommelesAutres♫
Je rappelle l'excellent ouvrage de Jean-Lou Fourquet
La dictature des algorithmes
mais pas @si-compatible...
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Templerizière
Il y a un moment qui m'a un peu interpellé, c'est le moment où titillé par Daniel Schneidermann,Thibault Prévost dit que le smart phone un objet "fondamental de notre existence".
En tant que résistant de la première heure et n'ayant toujours pas accepté de devoir se soumettre à l'obligation de posséder un téléphone portable, je m'interroge vraiment.
Comment se fait-il que même un esprit aussi techno-critique que Thibault Prévost a fini par être convaincu que cet objet était fondamental ?
Comment les commerciaux et concepteurs ont-ils fini pour nous faire croire qu'on ne pouvait pas vivre sans lui ? (alors que je vous assure que je m'en passe très bien : si vous ne me croyez pas, essayer d'imaginer quelque chose qu'un ordinateur et un téléphone fixe ne pourrait pas faire et qui soit fondamental dans votre existence ? Combien d'appels fondamentaux recevez-vous par jour dans un endroit où il n'y a pas de téléphone fixe à proximité et qui n'admet pas le moindre retard ?)
Le smart phone est un objet pratique il nous permet d'éviter tout un tas de petites frustrations globalement insignifiantes mais qui sont en réalités quasiment toutes largement surmontables très facilement. Surtout sa fonction principale est de donner aux personnes qui le possèdent quelque chose à faire quand elles s'ennuient ou sont en attente.
Et c'est valable pour beaucoup d'objets ou de concepts technologiques qui nous sont vendus actuellement : ils brisent la monotonie de la vie, les moments d'attente, les moments d'ennui, etc.
Mais c'est oublier un peu vite que ces moments entre deux eaux, où il ne se passe rien, ce sont aussi les moments qui sont le plus favorables à notre réflexion, au développement de notre imaginaire, de notre créativité.
Thibault Prévost conclut la séquence en disant qu'il fallait devenir imprévisible. Mais comment être imprévisible, sortir des sentiers battus si notre réflexion et notre imaginaire sont en permanence colonisés par les concepts et images qui nous sont véhiculés par ces objets ?
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Pates Fraiches
je ne pense pas qu'on puisse dépenser 35 milliards de dollars en 18 mois sans avoir lourdement investi dans du tangible (des data centers, des fermes de serveurs, etc....) Et tout ça (la plus grande partie de ces 35 G.$) reste disponible et opérationnel bien au-delà du Metaverse. Y a-t-il une optimisation fiscale derriere ça ou autre chose de cette nature ?
Donc l'assertion "on peut dépenser 35 G$ sans que cela émeuve quiconque dans la Silicon Valley" ne me parait pas convaincante.
La bulle de l'IA n'existe pas (mais il y a une bulle médiatique, ça oui). L'IA classique existe depuis des années, décennies et ne va pas exploser comme une bulle de savon, que ce soit sous forme d'algorithmes sophistiqués ou même de réseaux de neurones pour apprentissage (comme pour la reconnaissance de caractères de textes scannés ou OCR qui existe depuis 20 ans.) L'apprentissage des conditions de circulation sur un trajet donné permettra aux voitures autonomes de circuler sans risques.
Fournir des radios ou échos ou scanners ou IRM de foies, reins, os, cerveaux, ... pour améliorer la détection des maladies
Par contre, l' "IA Générative" va chercher ses marques et deviendra un outil parmi les outils comme les moteurs de recherche, les agrégateurs de contenu, etc... La folie médiatique retombera mais comme l'IA, l'IA générative trouvera sa place ; par exemple, en s'appropriant des textes de lois, décrets, décisions de justice pour proposer des textes juridiques deviendra un standard.
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FH
Ouaip… Brouillonne, cette émission.
Pas inintéressante, mais j’aurais aimé qu’on évoque quelques fondamentaux indépassables.
Notamment que la machine (mécanique ou électronique, peu importe), NE PEUT PAS créer de VALEUR.
C’est impossible et ça se démontre.
Prenons un exemple :
La machine ne PEUT PAS créer du Brassens avant Brassens, c’est impossible.
En revanche, dès que Brassens a su s’imposer par une forme stéréotypée (nommée « style ») auprès de son public, alors il devient possible à la machine de le reproduire à volonté.
En clair, Brassens fait du Brassens, c’est comme ça qu’on le reconnait.
Et ça, la machine sait le reproduire, parce qu’il s’agit d’une forme stéréotypée facilement identifiable.
Néanmoins, il arrive à Brassens de créer un petit plus dans son propre style, permettant la création de ces quelques mélodies iconiques qui sortent du lot (Le Gorille, Les sabots d’Hélène, etc., ce qu’on veut)
Sauf que ce petit plus ne peut pas être identifiable par la machine, condamnée à toujours rester dans le stéréotype moyen, sans création aucune.
C’est la raison pour laquelle toutes les productions de la machine apparaissent plates, sans âme (cf. le morceau de synthèse de Freddy Mercury en fin d’émission)
Reste une question, comment utiliser les IA en connaissance de cause ?
C’est en fait très simple, exactement pour ce qu’elles sont : De simples requêtes améliorées, produites par n’importe quel explorateur Internet.
On ne demande pas à l’explorateur de « savoir, » on lui demande juste de nous retourner ce qu’il a en stock.
C’est tout.
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Tazio Firelli
Une émission nécessaire, super!
Au passage, petite citation d'une chaine qui utilise des outils génératifs de façon intéressante (et satirique) :
https://www.youtube.com/@FrenchFaker
Daniel, rassure-moi, tu avais déjà un compte google attaché à youtube pour suivre le youtube game? Over addict à twitter d'accord... mais quand même tu n'es pas passé au travers de youtube ces dernières années? C'est juste youtube music que tu découvres aujourd'hui ?
Note à ce propos qu'en bon outil statistique youtube music ne t'enverra que des tubes... et presque jamais les petits titres confdentiels et pépites du fond des albums. Ce faisant tu découvriras seulement... la même chose que tout le monde, ce qui est déja connu.. La découverte est limitée: le catalogue est prétenduement immense mais ton parcours y est balisé, ta liberté illusoire.
Je ne pensais pas qu'on pouvait chanter Toxicity avec aussi peu de flamme xD
Je ne pensais pas entendre Mercury chanter avec aussi peu vibrante non plus...
Et avec tout ca tu ne lui a pas demandé si tu l'avais bien laissé parler !! ^^