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Serge ULESKI
Elaine Sciolino, correspondante à Paris du New York Times.
Les médias s'évertuent à inviter cette femme qui n'a absolument rien à dire ( sur DSK en son temps, elle était tout aussi incompétente). ASI ne fait pas exception. D'ailleurs, ASI fait de moins en moins exception.
De plus, son français est déplorable, et alors qu'elle vit à Paris depuis des années. -
NoNo
On ne comprend pas très bien ce qui a motivé l'invitation d'Elaine Sciolino, dont la prestation, comme l'ont remarqué d'autres asinautes, s'est limitée à un tissu de trivialités. On comprend qu'il n'y a pas un stock illimités d'intellectuels brillants tels que F. Lordon, mais tout de même, la vie intellectuelle française n'est pas pauvre à ce point qu'on soit obligé d'inviter des intervenants aussi piètres. Elaine Sciolino a sans doute tout pour être une bonne "cliente" des grands médias friands d'observations croustillantes et de ragots sur la vie politique, mais sa présence ne peut rien apporter à des abonnés en quête d'analyses pointues. En outre, je trouve toujours gênant de voir quelqu'un ramer ainsi face à des questions qu'il ne comprend pas, ou auxquelles il ne peut pas répondre, ou les deux.
Le reste de l'émission était de bonne tenue, comme à l'habitude. -
Dimrost
Et elle sert à quoi la journaliste américaine, ici?
A part, bien sûr, montrer qu'elle est un cliché de la manière superficielle dont certains américains peuvent se comporter, et, surtout, la façon qu'ils ont constamment de renvoyer les autres à leurs moeurs légères (en gros) alors que ce sont eux qui ne peuvent voir les choses que sous cet angle, vu que la société américaine est ultra-sexualisé sous des dehors très politiquement corrects. -
bella
Si inviter Madame Sciolino, c'est vouloir mettre en évidence sa méconnaissance de la France et des Français, C'est Réussi !
Ou alors...Oh non !!!....Mama mia !!!! -
Anne Freund
C'est moi où Elaine Sciolino fait de l'oeil à Daniel ?? :-) -
Cultive ton jardin
Un malentendu me semble traverser toute l'émission à propos de séduction. Dont je prends clairement conscience à la sixième minute de l'acte 3: la différence entre séduisant et séducteur. Être séduisant, c'est séduire, avec ou sans la volonté de séduire. Ce qui explique qu'une idée, par exemple, puisse être séduisante. Séducteur, c'est avoir la volonté de séduire, avec ou sans le résultat d'être effectivement séduisant. Et le résultat dépend de l'émetteur, plus ou moins habile, mais aussi du récepteur. Quand on dit de quelqu'un qu'il est "séducteur", cela implique généralement qu'on a été sensible à sa séduction, mais qu'on en a pris conscience et qu'on y résiste déjà un peu.
Séduisant, Mélenchon? Sûrement pas pour madame Sciolino, qui préfère certainement Chirac (chacun ses goûts). Mais séducteur, certainement, il suffit de le voir à "On n'est pas couchés", où il a réussi à se mettre dans la poche, par le rire, des gens qui ne le portaient pourtant pas dans leur coeur, hommes ou femmes.
Pas oublier enfin que "séduire", étymologiquement, c'est détourner du droit chemin.
Et quel dommage que, sous prétexte que les compliments masculins à une femme prennent si souvent l'allure d'une main-mise (avec ou sans jeu de mots, comme il vous plaira) on ne puisse pas dire "Quelle jolie chemise" ou "La moustache vous va très bien", comme j'ai observé que ça commence à se faire.
C'est un peu en vrac, tout ça, mais rien qu'avec le thème de la séduction on a de quoi parler. Je verrais bien Judith s'y coller un de ces jours. -
delphine b.
j'habite aux Etats-Unis depuis 15ans mariee a un americain et je suis tout a fait d'accord que les jeux de seductions sont bien plus presents en France. la seduction pour moi c'est soit un jeu de pouvoir qui m'a amuse dans ma tres tendre jeunesse soit une manipulation que je trouve politiquement et humainement incorrect mais "une conversation sans fin", non je vois pas!
je suis toujours tres irritee justement par l'arrogance de cet establishment francais qui se croit si sophistique. oui les americains sont hypocritement puritains mais les francais semblent vraiment a cour de cette "sophistication" pour avoir tant recour a la seduction!!
pour qu'il y est vraiment conversation il vaut mieux ne pas y meler la seduction a moins d'avoir vraiment rien a dire. -
javier sept
Acte4; 19:43
"peut-être que dans l'éducation nationale y'a trop de profs"
Vraiment?
Mais, y'en a des très bien? Ah bon, ça va alors.
Demandons aux agences de notations de les noter et les futurs directeurs/patrons n'auront qu'à licencier les en trop(disons un sur deux ou trois à la louche , aller), voilà qui devrait satisfaire les actionnaires et rassurer les marchés...
Peut-être que y a trop d'élèves...
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n.b.:On a fait le calcul avec un jeune, on doublerait les profs. Y'a qu'à doubler le budget de l'éducation.
Comment financer me direz-vous? Simple: on ne rembourse pas les intérets de la dette. -
emilie bouyer
J'ai lu le livre passionnant de Scalbert recommandé par Didier Porte il y a quelque temps. -
joelle lanteri
j'aimerai que vous invitiez guedidian pour son film les neige de Kilimandjaro pour aborder l'histoire du syndicalisme.
Il y a des film engagés comme' le havre 'qui mérite un regard journalistique sur des faits de société .
j'ai l'impression par moment qu'on trempe dans notre jus comme les cornichons à force de délayer les même affaire autour de sarko décentrez vous vous en avez la carrure intellectuelle!!! -
gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩)
Bonne émission.
Mais ce n'est pas un Dans le texte, il n'a absolument ou presque pas été question du "texte".
C'est une Ligne jaune. Comme quoi, ça manque. Guy, si tu nous écoutes... -
Tewolf
C'était très intéressant, mais je n'ai vu aucune différence entre cette émission et un classique "Arret sur image" du vendredi.
Pourquoi intituler cette émission "Dans le texte" alors qu'il n'y avait aucun texte dans lequel plonger,
comme c'est le cas avec les émissions littéraires animées par Judith ?
J'avoue ne pas comprendre. -
Klérian
Est-ce que je dis une grosse connerie si j'avoue que je trouve Elaine Sciolino absolument séductrice :
- dans son maintien
- dans son élocution
- dans son sens de la répartie
- dans la manière d'exprimer son point de vue
et surtout... sa manière de contrer les coupages de paroles de Daniel et de parvenir à finir ses phrases !!!
Face à Daniel, chapeau bas !!! Elaine, vous êtes une grande dame !!!! (j'étais déjà subjugué lors de ses précédentes interventions télévisuelles, je suis totalement hyper subjectif).
Suis-je un gros goujat en avouant tout ça ?
Cyril. -
Pakontan
Pas mes compliments, M. DS.
Le bouquin parle bien de l'oligarchie des INCAPABLES !!!!!!!!!!
Pourquoi le mot et l'idée d'incapable ont été zappés dans cette émission ?
C'est le plus intéressant. On les paie grassement pour quoi faire ?
Qui est incapable ? Tous ? Certains ?
Vous voulez un résumé de ma pensée ?
Merci de dire oui. Voici.
Pour s'élever dans la hiérarchie il est NÉCESSAIRE d'être incapable.
Qui partage cette opinion ? L'auteur ?
On ne saura jamais ? -
Elliot
Ahah ! J'aime beaucoup la remarque de Daniel à la fin, bien sentie, sur la responsablilité du journal Le Point dans le travail de sape constant contre l'image de la fonction publique. "C'est pas la même chose !"
Ah ben voyons.
D'un coup, on sent que le type cherche une branche, de l'oxygène, quelque chose quoi. Vite. -
zozefine
vraiment un détail qui n'a rien à voir, mais ça m'énerve affreusement, au point de pas pouvoir regarder : pourquoi ce mec du point ne s'adresse qu'à la dame chicosse, sauf vaguement à la fin de ses interventions un regard à daniel ??? (d'ailleurs, elle a compris, la dame, elle opine et sourit comme une vraie dame sage et attentive)
et je comprends pas, après la présentation, pourquoi elle est là..., comme rocapel quoi.
mais bon, j'y retourne. -
Thomas
Rien à voir mais un peu.
Dans le livre d'A. Scalbert, Thomas Legrand (p. 173) affirme que le seul vrai pouvoir de France Inter est de "déterminer" le patron du PS. Un journaliste de la rédaction non cité surenchérit (p.174) en disant que ça vaut aussi pour le choix du candidat PS à la présidentielle.
Outre que c'est un peu "énorme" ( il y a eu une primaire, quand même...) , voire fanfaron ( pas trop le genre de Thomas Legrand à ma connaissance), et donc potentiellement ridicule, j'aurais vraiment aimé savoir ce que T. Legrand entend par là. Est-ce juste une remarque d'ordre sociologique ( France Inter, radio des profs et des fonctionnaires, donc...) ? mais dans ces cas-là pourquoi ce terme "déterminer" ? Et/ou existe-t-il une volonté de la rédaction d'influer, de forger ces choix, existe-t-il des écuries dans la rédaction, des rapports de force sur ce sujet précis et dans ce cas : c'est quoi ce délire ? Est-ce que T. Legrand l'assume ?
Voilà, j'aimerais vraiment en savoir plus, un petit "Vite dit" avec demande d'éclaircissement a A. Scalbert et/ou T. Legrand serait bienvenu, c'est dommage que la question ne soit pas venue pendant l'émission !
Bien à vous
Thomas -
Mlemaudit
Chaque fois que Daniel Schneiderman présente d@ns le texte, il ne peut s'empêcher de suçoter le gras d'oreille qui s'est accumulé sur les branches de ses lunettes... l'effet apostrophe surement! -
rocapel
Sorry, mais à la fin de l'émission je n'ai toujours pas saisi le lien entre les deux livres d'investigation, et celui sur les rapports de séduction dans la société française. Et les tentatives de Schneidermann pour relier les deux "pôles" me semblaient tomber à l'eau. On(enfin, je) ne voyait pas ou vous vouliez en venir. -
angelo m
Lorsque Daniel Schneidermann intérroge ses invités sur les pratiques journalistiques, l'ignorance des structures sociales de leur part apparaît frappante. Cela est évident pour la journaliste américaine qui pédale dans la farine lorsque Daniel lui pose des questions sur la possible généralisation à l'ensemble de la société française des pratiques qu'elle observe au sein de l'élite: elle est éffarée et ne comprend même pas la question, en répondant "vous êtes trop français", comme à dire que dans sa culture américaine, seule l'apparence compte, non le social, pas la peine que j'y insiste.
Mais ce qui m'a le plus frappé est la réaction de l'auteur de "l'oligarchie des incapables" à la question qui lui a été posée par Daniel à la fin de l'émission sur la responsabilité d'un hebodamdaire comme "le point"qui discrédite sans cesse les valeurs de sens de l'Etat et de l'intérêt général en discréditant sans cesse la fonction publique. Alors que jusque là son argumentation était très crédible, il se perd sur cette question en prenant l'exemple de l'éducation nationale, en disant que oui peut-être il y a trop de profs, et peut-être des pas compétants, mais c'est comme tout, il y en a des formidables aussi, et qu'il faut faire attention à ne pas généraliser etc.
Mais ce qui échappe à ce journaliste, ce sont les logiques qui font que tel individu peut être plus ou moins bon dans sa profession. Or là, deux logiques sont à l'oeuvre: le parcours professionnel des individus, et leurs statuts.
Problème n° 1 des profs titulaires, surtout dans les établissements en grande difficulté : leur écart sociologique avec les élèves qu'ils ont devant eux. Issus pour la plupart de familles appartenant aux classes moyennes supérieures, pratiquement jamais issus de l'immigration et des classes des travailleurs manuels, les enseignants ont du mal à comprendre leurs élèves, et à ne pas émettre de jugements témoignant d'un mépris social inconscient sur les familles des élèves (combien de fois peut-on entendre dans une salle des profs "les parents ne sont pas éduqués", "les parents ne s'occupent pas de leurs enfants" à propos d'enfants issus de milieux modestes). De plus, face à des salaires relativement faibles eu égard au niveau d'étude réalisé (actuellement un enseignant certifié soit bac + 5 commence sa carrière à environ 1600 € mensuel net), les profs ont un sentiment de déclassement social les amenant à ne pas s'investir comme leurs ainés qui pouvaient se donner plus à fond dans leur métier. En effet dans les années 1960-1970 beaucoup de profs étaient issus de milieux modestes grace au système deu prérecrutement qui consistait "à rémunérer des étudiants en contrepartie d'un engagement à préparer les concours d'enseignement" (définition donnée dans le programme du Front de gauche, p. 94). Ayant pu, grace à ce système, accéder à un niveau culturel supérieur à celui de leurs parents, les profs de cette époque-là avaient une reconnaissance envers l'Etat et avaient la foi dans la promesse de promotion sociale que l'école véhicule. Ils se "donnaient" donc plus à fond que les nouveaux profs dans leur métier, non pas donc par vertu personnelle, mais du fait de leur milieu social et de leur trajectoire personnelle: les structures font les bons cadres, non la vertu attendues des individus les bons systèmes.
Problème n° 2: le statut des enseignants. Puisqu'on s'amuse à ne plus remplacer un enseignant sur deux partant à la retraite mais qu'en même temps on ne s'est pas encore permi de supprimer un élève sur deux, les effectifs des élèves sont constants, voir en hausse. Nous assistons donc à une pénurie d'enseignants. Pour y remédier, l'Etat engage des vacataires en masse via pole-emploi. Quelque soit les mérites personnels des individus recrutés, ce mode de fonctionnement est nuisible car les vacataires ne sont pas formés, et pour beaucoup viennent de pays étrangers: ils ne connaissent donc pas le fonctionnement du système scolaire ni les difficultés du métier en France. En conséquence de quoi ils ont, souvent, des difficultés, non pas du fait de leur mauvaise volonté mais du fait qu'ils soient lachés dans le bain sans qu'on leur ait appris à nager. Là encore, le problème vient des structures étatiques qui par leurs dysfonctionnements (ici idéologiquement) voulus ne permettent pas aux agents de remplir leur travail de la meilleure manière qui soit au service de la population.
Donc le problème de l'éducation n'est pas lié au fait que le ministère ait à gérer un "mammouth" qui couterait trop cher et qui serait un repère de gauchistes, mais est lié à des logiques sociales. Notre brave journaliste, comme les parents qui critiquent sans cesse les profs qui seraient des bons à rien, ne voient pas tout cela, et disent "il y a des bons profs", "il y a des mauvais profs", comme si cette qualité de bon ou mauvais n'était liée qu'à la valeur personnelle des enseignants, et non aux conditions de leurs recrutements qui ne permettent pas d'avoir des personnels suffisament formés et reconnaissant à l'égard de l'institution qu'ils servent.
Emettre des jugements sur la fonction publique quand on est journalistes sans voir les logiques sociales qui assurent son fonctionnement ou qui entraîne son disfonctionnement est la preuve d'une vision politicienne, inconsciente peut-être mais réelle, véhiculant l'idéologie libérale dominante. Le journaliste du point invité sur votre plateau témoigne donc, malgré lui, des contradictions de son propos, qui dénonce un système corrompu tout en travaillant dans un journal qui participe par son travail idéologique de la casse d'un Etat qu'on peut alors à loisir critiquer, puisque qui veut tuer son chien l'accuse d'avoir la rage