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  • wittlucky 1 juin 2014 à 13:45
    Bonjour Judith

    Je viens de visionner cette très bonne émission. En parcourant le forum qui lui est consacré, je balaie d'un revers de main les critiques sur "elle parle trop" "pas assez" … Ceux qui en sont à chercher la perfection partout (l'excellence comme on dit aujourd'hui) sont appelés à ne rien apprécier.
    En préambule donc : la qualité première de cette émission est de nous faire découvrir ce petit livre et son auteur. Et ce fait justifie et valide à lui seul sa pertinence.

    Quant à l'essentiel, soit le contenu, quelques réflexions.

    • Pourquoi les médias ne s'intéressent-ils pas à une si pertinente hypothèse ?
    Je suis surpris que vous n'énonciez pas vous-même la réponse qui s'impose ; réponse certes douloureuse, et personne n'aime souffrir. ils ne le font pas car dans leur écrasante majorité, ils sont financés (ou au service) de ce qu'il faudrait dénoncer.

    • De la confrontation entre intellectuels et rapaces insatiables du dieu Argent qui sont les vainqueurs ?
    Désolé de faire le rabat-joie mais là encore la réponse est assez simple : les adorateurs du grand équivalent universel, l'Argent, ont une emprise indiscutable sur l'économie, la société, nos vies ; là où partout les intellectuels reculent. Et on ne parle pas ici de ceux qui n'appartiennent à aucune de ces deux catégories, somme toute l'une et l'autre (un point commun) à l'abri du besoin.

    • Quant au silence de Madoff ?
    Là encore, et je m'interroge sur tant de naïveté de votre part, ou alors n'est-ce que de la dénégation (principe de survie très satisfaisant jusqu'à un certain point).
    Madoff ne veut pas mourir ; ou voir mourir les siens, ce qui est sensiblement la même chose.

    Bien à vous

  • Roland Marcuola 1 février 2014 à 14:46
    Suite à cette excellente émission, la Compagnie de théâtre Les Uns, les Unes a décidé de porter ce texte sur scène. Avec l'accord de l'auteur et après une rencontre avec elle, c'est bientôt chose faite. En association avec l'équipe de "Polar sur le ville", le texte sera présenté à "La Passerelle" de Florange (57), le 21 février 2014 à 20 h 30. Avec Patrick Roeser. Mise en scène Roland Marcuola.
    Merci beaucoup à Judith Bernard de nous avoir fait découvrir ce texte...

  • GIGI 18 août 2013 à 22:17
    Madoff se tait 1-pour sauver sa peau 2-pour la sécurité de ses proches;
    Wiképédia ne peut absolumment pas parler d'argent sale car il se ferait illico presto attaquer
    pour diffamation car le "plaider coupable" de Madoff empêche de parler d'argent sale de ce que
    j'ai compris;
    sans doute que les médias "se taisent" car justement il y a de + en + de procès à leur
    encontre (?) et c'est la facilité;
    et oui, le système est très fort et très pourri !
    une des personnes politiques françaises ayant cette culture d'attaque juridique systèmatique
    est Valérie T.: trouver l'erreur;

    en fait, par l'intermèdiaire d'une fiction comme ce livre, une autre vérité peut sortir: c'est très bien !

    l'argent est l'objectif suprême des américains mais ce ne sont pas les seuls ...
    Den Xiao Ping a dit « Quand on est pauvre on se fait taper dessus »
    + réaliste rapport à l'économie parallèle: en général dès que vous avez une boîte, si
    vous voulez avoir des contrats, des clients il y a souvent des "commissions" ...

  • Hélène 17 juillet 2013 à 18:08
    Encore, encore !!
    Ca c'est du D@ns le texte que j'aime, le D@ns le texte où on APPREND quelque chose (cf un ancien de mes post).
    J'ai acheté le livre, c'est un petit bijou.
    Merci Judith, vous êtes brillante.
    Hélène

  • Mpar 13 juillet 2013 à 00:50
    Excellente émission, mais par pitié Judith, ne changez rien !

  • joelle lanteri 4 juillet 2013 à 13:16
    interessant ce retour vers madoff mais le xxI siecle a décidement le talent de faire le ménage A croire que le XX siécle a été la période des grandes turpides. esrt ce qu'un monde plus honnete et transparent nous apportrea plus de bobheur .quand on voit le relais avec l'espionnage la surveillance généralsé des états l'enjeux se déplace come les drones la recherche de l'invisibilité demeure !!

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 1 juillet 2013 à 17:26
    on nous cache quelque chose.

  • Revolution 1 juillet 2013 à 02:07
    Je ne sais pas si Dominique Manotti le dit dans son livre mais ça n'est mentionné à aucun moment dans l'émission: Madoff et beaucoup de ses clients étaient juifs. Dès lors, présenter Madoff et ses client comme de probables "co-conspirateurs-blanchisseurs" ne revient-il pas à remettre à la mode certains des clichés classiques de l'antisémitisme?

  • JREM 30 juin 2013 à 11:53
    Non Judith, le plaider coupable, qui fait l'économie d'un procès n'entraîne pas l'enterrement
    de toute une enquête. Plaider coupable, ce n'est qu'une négociation où il faut avouer,
    expliquer, donner ses complices, indemniser, etc, etc...

  • Annie Sétoualé 29 juin 2013 à 20:00
    Judith, vous vous étonnez que ce petit roman en dise autant quand la majorité des "spécialistes" polarisent sur la même chose et se gourent.
    Le roman n'a-t-il pas été de tout temps le petit bol d'air, l'objet parfois éclatant, parfois déguisé qui dit justement ce qui n'est dit ailleurs ? N'a-t-il pas été le recours dans l'Histoire des dissidences ? Et dans ce cas, ce roman - et combien d'autres ? - n'est-il pas symptomatique d'une époque où la maladie des médias, j'ai nommé le suivisme, gangrène tant l'expression et des faits et des idées ? Le carcan généré par le dirigisme d'une classe dominante assoiffée de contrôle, qui rêve de contrôler la pensée en trustant un maximum les canaux de communication conduit les esprits libres à l'étouffement. De cet étouffement naissent les voies alternatives. Quel beau support qu'un roman ;)

  • LowCost 28 juin 2013 à 11:42
    Tres interressant, mais par pitié judith, essayez de laisser la majorité du temps de parole à vos invités...

  • mat 27 juin 2013 à 00:37
    merci pour cette émission passionnante! En effet le roman est souvent plus instructif (et porte bien son rôle d'éducation populaire comme vous le dites!) que n'importe quel autre média, et Dominique Manotti me fait penser à Zola qui m'a fait comprendre la spéculation immobilière dans la Curée...

  • bbounty 26 juin 2013 à 22:59
    C'est épatant comme surgissent de la littérature les fondements de choses qu'apparemment on pourrait penser hors de sa portée.

    Aux environs de la minute 30 est évoquée l'utilisation de Madoff comme bouc émissaire, alors qu'il n'a rien à voir avec les subprimes. On évoquait avant que, à moment dans la montée de la violence, on veut un bouc émissaire et que ça participe à expliquer les 150 ans de prison face aux 2 ans des criminels précédents.

    Cela m'a fait penser à René Girard qui nous explique que la victime émissaire est choisie non pas alors que elle n'est pas la cause exacte de la crise, mais justement parce que elle n'est pas la cause directe de la crise. En effet choisir comme victime le responsable même de la crise et de la violence ressemble trop à la vengeance pure et simple et risquerait d'éclabousser l'ensemble de la société du sang de la victime coupable, propageant ainsi la violence au lieu de l'expulser.

    Le premier lien que je fais est évident, mais le deuxième est que Girard aussi part de la littérature (notamment Shakespeare) pour mener sa réflexion qui s'en va bien au delà.

  • JIEM 92 26 juin 2013 à 16:31
    Bonjour
    Merci Judith de nous avoir fait découvrir ce petit bouquin ma fois très intéressant.
    Continuez.

  • yannick G 26 juin 2013 à 10:15
    Ce que démontre à mes yeux cette émission, c'est que le problème n'est pas in fine économique, comme je me tue à le répéter en vain.
    Il est éthique.

    D'un point de vue économique, tout cela est excessivement grossier, facile à démonter, pour peu qu'on le souhaite. C'est juste une arnaque à la base qui peut éventuellement servir à blanchir de l'argent, soit potentiellement un double délit criminel (arnaque à la Ponzi + blanchiment d'argent sale).

    Or, une telle arnaque ne peut fonctionner, comme il est souligné à propos des subprimes dans l'excellent film (sans explication économique superflue) Margin Call de J.C. Chandor (2012), que parce qu'on ne veut pas regarder, on ne veut pas savoir, comme le disent deux des protagonistes lors d'un parcours en voiture.
    Car, savoir implique de changer ses pratiques et probablement ses rêves (on rejoint le parallèle avec la religion évoqué dans l'émission à ce propos).

    Or, même les plus petits des acteurs, ceux qu'on traite un peu vite de victimes (qui pratiquent l'évasion fiscale à la petite semaine, le travail au noir), ne veulent pas de ça. Ils veulent, comme les autres, le beurre, l'argent du beurre et gagner au loto.

    Aucune règle de droit ne changera cela, car comme le dit pertinemment Dominique Manotti à la 51 minute, "c'est une affaire de pratique, ce n'est pas une affaire de droit".

    Le droit aura donc toujours un ou dix métro de retard sur ce qui s'expérimente sans considération éthique ou juridique sur le terrain, tout aussi loin de ce que devrait être l'économie "universitaire".

    C'est pourquoi, ici aussi, sur ce terrain plus feutré en apparence que dans celui des drones de l'émission précédente, la guerre ou plus exactement la chasse policière, corolaire indépassable de cette recherche éthique, est également éternelle, sans fin, car aucune structure ne peut garantir que la pratique sera seine sans cela. Et elle commence à notre niveau.

    yG

  • Damien 25 juin 2013 à 23:06
    Très nourrissant en effet.
    Ce qu'il y manque à présent, c'est le regard d'un économiste. Ne pourrait-on pas imaginer ici, chez @si, un rebond chez l'amie éconaute qui profiterait de ce D@ns le texte pour le prolonger, l'enrichir en interrogeant un (des?) économistes (journalistes économiques ?) ? Ce serait à mes yeux une force du site.

  • KRISS 25 juin 2013 à 22:44
    Pour ceux qui ont encore un peu de temps d'y réfléchir, article de Olivier Berruyer : [Hallucinante]audition de Pierre Condamin-Gerbier au sénat sur le site les-crises.fr

  • Robert· 25 juin 2013 à 22:36
    Dominique Manotti le dit elle-même (~32'): faut faire léger !

  • Robert· 25 juin 2013 à 22:31
    Pas un peu complotiste, l'écrivaine ?

  • Robert· 25 juin 2013 à 22:24
    "C'est le pétrole africain qui génère de l'argent noir !"


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