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Yannix
Faute de grammaire dans ce sujet : collégiens --> collégiennes
Ce qui donne :
"Pourquoi les collégiennes aiment les swaps d'Enjoy Phoenix, youtubeuse girly nouveau"
"On peut donner notre avis. Pas comme dans les pubs"
de rien, ... ;-) -
freT
Mignon le "perfectionnalisée" :-) -
Bruanne
J'ai la sensation que c'est la première fois qu'on entend ces collégiens parler en tant qu'ados davantage qu'en tant qu'élèves. -
Hammerklavier
La nana de "Enjoy Phoenix" a tout de même une vague ressemblance avec une tartine de margarine, avec au milieu une bonne cuillère de confiture de fruits bien rouges. -
grattecul
Seulement 2 garçons , un seul qui dit quelque chose ... À cause du sujet qui serait un sujet de fifilles.? -
Adarr
Arg, le cauchemar... D'habitude c'est rassurant, ils finissent par voir les grosses ficelles quand c'est de la télé... Mais là, à part le petit gars à gauche de l'écran qui a cerné l'entourloupe publicitaire (il doit avoir des parents marxiste celui là ;)... ), on vérifie que le capitalisme bouffe tout, autant qu'il le peut. Il s'insinue partout, s'adapte parfaitement aux évolutions sociales et il n'a pas peur de l'oubli des vieux médias de commercialisation de ses produits par les nouvelles générations. Il s'adapte avec une agilité terrible.
En fait, c'est ça qui est le plus terrible, la capacité du capitalisme à casser dans l'oeuf toute possibilité d'utilisation en faveur du peuple du moindre progrès technologique. C'est un constat que je fais depuis longtemps. Là, youtube et le web pourrait être un support sans limite de diffusion d'éducation populaire. Genre pour faire passer ça : https://www.youtube.com/watch?v=oNJo-E4MEk8 ou ça : https://www.youtube.com/watch?v=uhg0SUYOXjw
Bon 500 000 vues quand même, c'est cool. Mais bon, y en a combien des vidéos comme ça, avec un tel succès ?? Et c'est quoi face à l'avalanche de pourriture publicitaire des squeezie machin et Enjoy bidules. Genre la liste des vidéos actuellement populaire en france : https://www.youtube.com/playlist?list=PLsa-dEwv56FZugrkS346xMx-dBT16uM8v ça fait juste gerber.
Et pour le reste, c'est tout comme... Le progrès technique ne favorise pas l'émancipation mais l'aliénation in fine (et pourtant, je suis développeur de solutions informatiques, hein, donc pas technophobe de prime abord...). Je le vois au quotidien : tu réduis la pénibilité d'une tâche en l'informatisant c'est le patron qui gagne en productivité, et l'opérateur, lui, se voit juste attribuer une autre tâche aussi pénible (en général celle de son copain en chômage technique... d'ailleurs ça me fait de plus en plus réfléchir sur mon boulot, et me fait l'appréhender d'une façon bien différente qu'au début).
Un exemple concret de cette spoliation des atouts sociaux du progrès technique : les caisses automatiques dans les supermarchés. Sérieux, qui est pour conserver le boulot de caissier (caissière le plus souvent d'ailleurs...) ? Pour y être passé, c'est le pire boulot du monde. Pire que récurer le cul des vaches (j'ai testé aussi...). Donc supprimer ce job, ça pourrait être plutôt un bonne initiative. Et le progrès technique une super solution. Mais non, au final, la caisse automatique permet surtout de réduire les effectifs chez carrouf, et de faire monter la pression sur ceux qui reste. C'est fou, deux siècles d'industrialisation et toujours le même constat. La machine est toujours là pour aliéner toujours plus le travailleur, le soumettre au marché du travail, affirmer sa servilité au capital dominant. Alors qu'elle pourrait permettre de supprimer les tâches pénibles et de redistribuer le gain de productivité en réduction du temps de travail. Mais non, surtout pas...
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Alors... Alors quoi ? Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Et bien on regarde ailleurs. On regarde ce qui fonctionne dans le sens du progrès social et on fait tout pour le mettre au centre de l'échiquier.
On regarde les vidéos youtube utiles (genre les deux citées précédemment). On regarde le nouvel essort de l'éducation populaire. Les mouvements citoyens. Pour ce qui est de l'ordre de l'implication politique et sa décentralisation.
On va voir les SCOP et les SCIC pour avoir un modèle concret de redistribution des gains vers les travailleurs. Pour voir que l'aventure entrepreneuriale est possible sans devenir un affreux capitaliste. Et que pour le coup, un point de gain de productivité sera directement redistribué entre tous les salariés (car dividende = salaire ou réinvestissement pour au moins 2/3 des bénéfices d'une SCOP). Et surtout envisager sérieusement d'y passer à court terme.
On se renseigne sur notre histoire, le programme des jours heureux et la révolution du CNR. En particulier la sécurité sociale et la retraite par répartition. Et on découvre que ça marche, c'est hyper performant, le gain pour l'ensemble est bien plus élevé que dans un système capitalistique. Et on milite pour un retour à ses origines (des caisses autogérées par les travailleurs, les rentiers DEHORS !) et son extension à la totalité du salaire et aux investissements des entreprises (le modèle SCOP quoi...).
Et on en parle partout, c'est le premier niveau du militantisme. Pas besoin de s'investir directement dans un parti ou une asso si on en a pas le temps et que l'on veut conserver une relation de qualité avec ses amis, sa famille et son travail...
Bref, c'est juste histoire de finir sur une note positive...
Bon sinon on finit par s'y attacher à ses collégiens. Super cette classe télé, merci @si, l'initiative est géniale ! -
evemarie
Pareil dans les media internet , on peu donner notre avis et on voie très bien ce que Daniel change dans sa manière de faire . Ce que @SI prend comme idée dans les posts , sans remerciement sauf aux gars bien sur, mais c'est toujours plus intéressant que le sens unique ou sois on regarde soi on éteint , mais la il peut y avoir plus d'équilibre.