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Brims
Tout nouveau sur le site, je découvre les émissions Jeux vidéo et j'aime la démarche. Les invités sont pertinents dans celle de GTA, cependant, le débat est totalement faussé par la méconaissance totale du sujet par Shneidermann, et aussi par le profond dégout de la chroniqueuse. Bon, à la limite, j'excuse la méconnaissance, on est pas sur un site spécialisé et ça doit aider les gens qui sont un peu étranger à ce média à aborder la chose plus en douceur. Mais quand je vois les propos et l'expression de dégout de la chroniqueuse, quand je vois que vous passez une demi heure à ne rien comprendre à cette oeuvre certe provocatrice mais aussi assez complexe à apréhender, je me dis que ça n'est peut etre pas une bonne idée de traiter de ces sujets.
Vous aviez des invités qui avaient énorment de choses à dire (mention spéciale à Olivier Mauco, qui connaissait son sujet et qui l'abordait de maniere admirable) et on a pas élevé le débat plus loin que "oh la la c'est violent". Oui c'est violent, comme plein de film, livre etc. Mais sauf que c'est du jeux vidéo et que celui qui mène le débat n'y comprend rien, découvre ce jeu voir le jeux vidéo dans son ensemble, et on passe à coté de beaucoup de question. C'est violent mais c'est PEGI 18. Alors pourquoi absolumment tous les gamins dès 8 ans y jouent et sont autorisé à l'acheter dans n'importe quelle grande surface? Une question, par exemple, que j'aurais aimé voir ne serait-ce que survolé...
Bref, je suis abonné d'aujourd'hui, et j'ai déja regardé quelques débats tres interessant, mais les deux émissions que j'ai deja visionné sur le jeux vidéo sont toujours plombé par un animateur de débat qui n'a manifestement rien à faire la. Peut etre faudrait-il déléguer, Monsieur Schneidermann ? -
Pastek
Salut,
J'ai adoré ce débat, moi qui suis fan de GTA depuis le 1er opus -à la bonne époque des LAN parties en coax, sur Doom et Duke Nukem ! :)
Je trouve dommage que vous ayez focalisé uniquement sur le chiffon rouge, et pas assez (même si c'a été furtivement dit) sur l'authentique critique/parodie de la société américaine dans les chaines de radio, les publicités, les émissions de télé. Il y a toute une "étude" sociologique à faire rien que sur cet aspect périphérique du jeu, qui est véritablement présent depuis GTA San Andreas, et énormément dans GTA IV.
Sinon super émission, comme d'hab.
A+ -
pangias
Bonjour a tous.
Alors 2 ou 3 reactions me viennent suite aux propos tenus sur le forum.
Premièrement: le traitement médiatique de ce GTA est passionnant, et le thème de l'émission est totalement en accord avec l'idée de ce que je me fais de ASI. Apres tout, c'est une émission sur le traitement médiatique et les manipulations qui peuvent en découler (ou plutôt biais), et un décorticage de ces phénomènes. Je trouvais donc passionnant le sujet de cette semaine. Etant moi même concepteur de jeu vidéo j'était très intéressé.
Par contre il y a un fait qui est indéniable c'est que DS et son équipe ne connaissent pas vraiment le sujet. Du coup les analyses sont bien moins pertinentes que sur d'autres sujets et c'est donc pour moi bien moins intéressant que des émissions sur des médias que DS comprend. C'est une réelle baisse de qualité en intérêt a mon avis.
Donc, moi je suis pour des sujets comme celui-la, si l'équipe monte le niveau dans son analyse et prend sa place dans les discussions. Mais si elle doit rester observatrice du débat comme c'était le cas dans cette émission, autant ne pas les faire car cela donne des émissions moins intéressantes.
Quand a ceux qui se plaignent de ce type d'émission: un peu d'ouverture d'esprit que diable....La c'est du rejet non fondé qui a été décrit.
Deuxiémement: il serait temps d'ouvrir les yeux et de comprendre que certains jeux sont des oeuvres au meme titre qu'un film ou qu'un bouquin, Un jeu de naughty dog comme Last of us a un meilleur scenario que la plupart des films du moment et GTA5 me fait plus reflechir qu'un livre de nothomb. Donc pourquoi ne pas les considérer en tant que tel, c'est a dire des oeuvres qui vehiculent des idées et des pistes de reflexions sur nous les hommes.
De plus il y a la dimension interactive qui nous en apprend plus sur nous meme que tout autre média. Par exemple, GTA autorise des comportements déviants (au dela de tirer sur des bandits), mais ne demande JAMAIS a un joueur de le faire. Pourtant la totalité des joueurs qui y jouent les font. Mais le plus interessant est que si on donne la manette a quelqu'un qui condamne ce jeu pour sa violence, il va lui meme adopter ces comportements déviants assez rapidement et meme trouver ca jouissif. (ok, je n'ai pas un echantillon assez representatif de ces cas, mais je serais curieux de voir cette experience a grande echelle)
Alors qu'est ce qui est le plus inquietant? le fait que le jeu supporte un comportement déviant, ou le fait que les joueurs le fassent tous d'eux meme? Comment peut on blamer un "jeu" qui n'a aucune conscience?
Troisiémement: La violence.
La violence a un impact sur nos comportements, Elle a un impact sur les jeunes, et si les jeunes font effectivement la part des choses entre réalités et fictions, il y a quand même un impact psychologique qui est important et ne doit pas être négligé. En tous cas toutes les études sérieuses le montrent. Et je l'avoue j'ai très peu de considération pour les psy médiatiques qui disent le contraire sans aucune étude pour prouver leurs dire. Ils sont a peu près aussi crédibles que n'importe quel éditocrate qui défend le néolibéralisme.
Bref, tout ça pour dire que non on ne peut pas laisser dire des erreurs du style :
- Ce sont les individus qui sont violents qui jouent aux jeux violents et posent problème. Il y a effectivement une boucle de rétro-action entre le jeu et la personne, et tout le monde ne réagit pas de la même manière face a la violence. mais le fait d'être confronté a la violence peut engendrer un comportement violent chez quelqu'un qui ne l'aurait peut être jamais eu si il n'y avait pas été confronté.
- Les jeunes font la différence entre la réalité et le jeu. C'est totalement vrai, par contre ça n'empêche pas le fait que le jeune doit être encadré quand il est confronté au contenu du jeu et qu'il doit réfléchir a ce que sous entend le jeu, et tous les contenus ne doivent pas être mis a porté d'un jeune. Parce que sinon, à ce compte la, on peut faire lire du Georges Bataille a un jeune de 10 ans, ca lui fera du bien de réfléchir au bleu du ciel et a l'histoire de l'oeil, aucun doute la dessus, et en plus aucune chance qu'il le confonde avec la réalité car c'est un livre ....
Il y a des tonnes de sujets passionnants a faire pour ASI sur les jeux vidéos, et je serais trèscurieux que DS donne son avis de personne éclairée la dessus, mais encore faut il qu'il s'intéresse au sujet lui-même pour le faire sérieusement et être pertinent.
Par exemple:
- A qui sert la propagande véhiculée dans les FPS type Call of Duty
- Les jeux sur le modèle F2P qui utilisent les techniques psychologiques les plus retorses pour soutirer de l'argent aux joueurs sont ils légaux?
- Comment utiliser les jeux videos pour éduquer son enfant....
Francois -
Le Zast
@ Neophyte Atteré :
Je suis d'accord avec vous. Ce n'est pas un jeu vidéo (ou un film ou un livre) qui va déterminer une personne à comettre un meurtre. Anders Brevik jouait à Call Of Duty, comme des millions d'autres personnes sur Terre, ce n'est pas le facteur déterminant qui l'a conduit à assassiner plus de 70 personnes (ou alors j'arrête de fréquenter à peu près tous mes potes...).
Cependant vous devez comprendre que les jeux vidéo ont atteint aujourd'hui un niveau de réalisme tel, qu'il ne permet plus de comparaison avec les jeux produits dans les années 90 et au début des années 2000.
Mes parents ne se sont jamais inquiétés de me voir jouer à des jeux tels que Wolfenstein 3D (jeu de tir en vue subjective pour dézinguer du SS dans univers bourrés de croix gammés), Mortal Kombat (décapitation, arrachage de coeur...) ou encore Resident Evil (univers à la Romero avec achevage de zombies à terre).
Pourquoi ? Parce que le rendu graphique de ces jeux était "conforme" à la représentation "normale" qu'ils se faisaient d'un jeu vidéo !
Les 2 premiers volets de GTA ont été développés en 2D en adoptant une vue aérienne de l'action. A priori ces jeux ressemblent aux sympathiques jeux de courses Micro Machines. Mais lorsque le cap est franchi de transposer l'action de jeu en 3D avec vue subjective, là la perception par le joueur est différente, et l'attache directement dans l'univers et l'action proposés par le jeu.
Si à l'occaz vous en avez le temps, regardez quelques vidéo de ces jeux sur Dailymotion ou Youtube : même sans y avoir joué, vous percevrez immédiatement les différences techniques, et donc de perception, que ces jeux produisent.
@ JeanSé
Ce n'est pas à vous qu'incombe la responsabilité de l'achat. Vous informez vos clients sur la nature du produit, ce qui est remarquable et honnête, ils sont assez responsables pour décider.
Juste une question. J'ai fréquenté pendant quelques années des boutiques de mangas/japanimes sur Paris qui avaient placées les "contenus pour adultes" dans des rayons séparés.
Finalement, ne pourriez-vous pas envisager la même chose avec les jeux ? Je suppose que vous le faites pour les films X ou d'horreur, est-ce-que cela n'aurait pas un "impact" sur les parents et les jeunes si vous créiez un rayon "jeux vidéo -18" ? -
JeanSé
Bonjour,
Je tiens un vidéoclub/magasin de jeux-vidéos dans le 10ème à Paris et je voudrais dire ceci : la majorité des parents n'ont rien à faire de l'interdiction au moins de 18 ans pour GTA 5, Call of Duty et companie. Même les parents d'enfant au collège ! Quelque soit mes arguments, ils l'achetent en disant un truc du style : "C'est bon, il a déjà joué aux autres." ou "Il y a déjà joué chez un copain."...
Ce n'est quand même pas à moi de leur apprendre à élever leurs gosse. Et puis si j'insiste trop tout ce que je réussirais à faire c'est les envoyer chez les concurents. Mais je trouve quand même ça super flippant.
Je n'étais pas au courant de la scène de torture. Je vais essayer ça comme argument la prochaine fois. Je me demande bien ce qu'ils vont me dire : "Oh vous savez, il arrache déjà les ailes des mouches..." ? -
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Le Zast
Ainsi donc en 20 ans, rien n'a évolué autour de la "question" des jeux video.
Me voilà en 2013 à constater que les médias généralistes ne savent toujours pas appréhender le jeu vidéo comme ils le font avec le Cinéma par exemple, c'est-à-dire une industrie de divertissement comme les autres, qui engendrent parfois des Oeuvres ou des merdes, et du commercial.
J'ai été un "gamer", même un "hardcore gamer". J'ai décroché il y'a un peu plus de 10 ans lorsque SEGA a annoncé renoncer à être constrcuteur de consoles. Pour moi à l'époque, c'était un univers, enfin "mon" univers, qui s'effondrait.
Le temps a passé, j'ai décroché de l'actualité vidéoludique. J'avoue ne jamais avoir joué à GTA, parce que j'ai dogmatiquement évité l'achat de Playstation. L'univers des jeux labellisés par Sony ne m'attirait pas à cette époque.
Yu Suzuki, Eric Chahi, Dave Perry ou Shigeru Miyamato sont des auteurs de jeux vidéo qui font partie aujourd'hui de ma culture. Je ne saurais compter les heures passées à évoluer dans leurs univers respectifs, d'Another World à Mario Bros, en passant par Cool Spot et Aladdin, ou le cultissime Shenmue.
"GTA V fait du mal au jeu vidéo", prononce donc avec amertume Ivan Gaudé. Cette phrase est à la fois terriblement juste et profondément injuste.
Terriblement juste parce que depuis Mortal Kombat et ses séquences gores de "Fatalities"(1993) ou Resident Evil, dont Famille de France a tenté l'interdiction de vente en 1996, la violence, considérée comme contagieuse et perverse, du jeu vidéo n'a eu de cesse d'être mise en exergue par les médias, a point de n'être que la seul raison de leur existence médiatique.
Pourtant, comme l'écrivait la journaliste Gentiane Lenhard dans un essai intitulé "Faut-il avoir peur des jeux vidéo ?" (1999, Droit de Regard) : "Jusqu'à preuve du contraire, un CD rom n'a jamais tué personne.". Malgré cela, nombre de jeux, dont certains sont de véritables chefs d'oeuvre, n'ont jamais bénéficié de l'attention bienfaitrice des médias...
Ainsi, des perles comme Azel Panzer Dragoon (jeu de rôle japonais édité par Sega) par exemple, ne feront jamais l'objet du moindre article dans la presse mainstream. Tant pis pour ses qualités artistiques indéniables, sa musique unique, son univers immersif et son propos politique pertinent.
Le jeu vidéo reste imperméable aux prescirpteurs d'opinion, Ivan Gaudé a raison de le déplorer.
Mais là où sa phrase est profondément injuste, c'est par son caractère réducteur : ce n'est pas parce que les médias maintstream sont des cuistres en la matière qu'il faut pour autant mésestimer la capacité et la faculté du public, de l'opinion, à reconnaître et à apprécier le jeu vidéo pour ce qu'il est : un divertissement, destiné à des publics hétérogènes.
Les "débats" GTA V ne sont pas réels en France. Depuis que j'ai regardé l'émission, je consulte mes forums habituels et en discutent avec mes collègues : tout le monde considère GTA V comme un nouveau GTA... ni plus ni moins !
Et prenez par exemple le Japon (grand pays de jeu vidéo !) : là-bas, ce jeu ne sera pas un carton, et les médias ne publient pas de pages entières sur sa violence. En fait, ils s'en foutent !
En 1997 je jouais sur PC à un jeu de stratégie en temps réel (RTS) intitulé Command & Conquer. Dans sa première extention (add-on), une des missions de la campagne des "méchants" consistait à tuer des civils avec une troupe de soldats armés de lances-flammes chargés en arme chimique. Le but était de ne pas laisser de traces, mais surtout de faire croire à une attaque des forces de l'ONU. Ainsi ma faction démontrerait aux médias, donc à l'opinion mondiale, que ce sont les autres les "méchants".
Ceci était le scénario de ce jeu. Y'a presque 20 ans. A l'époque, personne n'a fait la moindre esclandre sur ce jeu. Aujourd'hui Bachar El-Assad est présumé avoir commis un tel crime en vrai. A-t-il joué dans sa jeunesse à ce jeu américain qu'est Command & Conquer ?! Le Monde ou Libé ne pose pas la question...
Nul ne peut plus ignorer l'intelligence et l'impact du jeu vidéo : depuis 20 ans, il se ne cesse de se nourrir de son environnement, à l'instar du cinéma. Mais le cinéma, lui, est un Art !
OK, mais ce faisant admettons que Legend of Zelda et Jean-Claude Vandamme n'ont rien à voir ! -
anarchix
Sur la scéne de la torture, faut un peut arrêter. On peut faire la différence entre fiction et réalité. Le débat sur les jeux vidéo qui rendent violent c'est le même débat que "est ce que le cannabis rend schyso". On prend le problème dans le mauvais sens. C'est pas le jeu vidéo qui rend violent, c'est la personne qui l'est déja. Comme pour le cannabis, c'est pas l'utilisation du cannabis qui rend la personne shcyzophrène mais c'est la personne qui l'été déja. Et en faite dans les deux cas, le cannabis et le jeu sont simplement deux modes de déclenchement chez les personne qui ont le terrain favorable à cela.
Je dirais même que les jeux vidéos "violent" sont à la limite des jeux qui tende à la baisse de la violence dans la société. Déja d'une parcequ'une personne violente, quand elle joue elle est pas dans la rue. Et surtout, de deux, sa peut marcher comme un éxutoire enfin de compte. Et on ne peut pas y intégré les critiques liés à la télévision, car la télévision on est spectateur, dans le jeux on est acteur. Ce qui change tous... -
FORTUNA
Excellent article lu dans Le Monde ce 1er octobre :"Boissons « énergisantes » : la défonce en supermarché ?"
http://drogues.blog.lemonde.fr/2013/10/01/boissons-energisantes-la-defonce-en-super-marche/
Eh, la rédaction ! Après l' e-cigarette et les jeux vidéos, je vous ai trouvé le titre de la prochaine émission :
"LES BOISSONS ENERGISANTES FONT DU MAL AUX JUS DE FRUITS"
Pas le temps d' entrer à fond dans le sujet et faire vous même une longue investigation sur ce les boissons « énergisantes » et leur traitement média ? Pas grave, invitez Pierre Chappard et Jean-Pierre Couteron, ils feront le boulot à votre place !!!
mdr -
Néophyte Atterré
[mal placé] -
Greg S.
Un grand merci à Arret Sur Images pour cette émission (que je vais m'empresser de regarder dès que j'en aurais le temps).
Un grand merci aussi à tous les mécontents pour leurs opinions aussi subtiles, argumentées que construites. Comme disais l'un, on peut tout à fait aimer regarder un entretien avec lordon ET être un joueur de GTA V ET aimer avoir une émission pour décrypter les enjeux derrière cette production audiovisuelle.
Il se trouve que contrairement à la télévision, au cinéma, à la presse écrite où existe moulte littérature qui décrypte, analyse, critique, de l'itnérieur, de l'extérieur, les fonctionnements, les tendances, les mécanismes systématiques, le jeu vidéo reste un secteur peu étudié, peu critiqué de manière structurelle (je ne parle pas ici des "jeux vidéos rendent nazis assénés à la télévision).
N'en déplaise à certains pour qui jeu vidéo = homme blanc entre 15 et 25 ans, près de 50% des joueurs sont des joueuses, la majorité du public a plus de 25 ans et OUI les jeux vidéos sont un produit culturel extrêmement important dans la société actuelle car ils poussent à leur paroxysmes les traits du cinéma, de la musique, du jeu dans un condensé qui se vend à ces millions d'exemplaires de par le Monde (et malheureusement contrairement aux bouquins de Lordon). Et rien que ça vaut qu'on s'y intéresse, qu'on sorte de notre bulle intellectuelle, quand bien même ce soit difficile (moi même, j'avais eu beaucoup de mal avec l'émission sur Norman et les vloggers).
Rappel : "Le terme média désigne, dans l'acception la plus large, tout moyen de diffusion
ou naturel (comme le langage, l'écriture, l'affiche)
ou technique (comme la radio, la télévision, le cinéma, Internet),
permettant la communication, soit de façon unilatérale (transmission d'un message), soit de façon multi-latérale par un échange d'informations.
On peut considérer le jeu vidéo comme un média car il transmet des messages bien qu'il inclue une dimension de divertissement (ce que bien entendu, la télévision ou internet ne procure JAMAIS)
Dès lors, analyser ce média, qui justement n'entre pas dans le cadre des émdias traditionnels sur Internet avec tout ce que ça engendre, me semble une très bonne chose.
Etrangement, au moment de la naissance des emissions d@ns le texte, je n'ai pas souvenir d'une telle bronca.
Serait-ce là la révélation d'un certain mépris de classe inconscient ? -
Joan38
Stephen King (Richard Bachman) a écrit "Rage". A la suite de la publication de ce roman, plusieurs tueries se sont produites à travers l'Amérique du Nord. Stephen King a hésité à retirer son roman de la vente. Arrêt sur images pourrait refaire cette émission avec le roman "Rage" de Stephen King, ça aurait autant de sens (sinon plus) que de s'interroger sur le jeu vidéo GTA V -
bella
Questions :
1 - Est-ce que les militaires, polices, etc... dans le monde ont des outils d'entrainement aussi performants que ce jeu vidéo ??
2 - Qui a été le conseiller technique pour l'étape dite "de la torture" ? Quel est son CV ?
3 - Est il mentionné sur le carton d'emballage que l'étape de la torture (à savoir devenir boureau) est obligatoire si on veut avancer dans le jeu ?
Au fait... ce type de jeux est il autorisé en milieu carcéral ?
Merci pour cette émission. -
gondalah
Finalement, une fois supprimé tous les messages des mécontents, et ben on a un forum de gens content. Même le top trois des messages les plus populaires est modifié...
Elle est pas belle la vie? Simple comme un coup de ciseau... -
noon
Merci pour les versions mp3,
on peut vous embarquer lors du yogging dominical.
Petite suggestion, comme vous êtes fâchés
avec le titrage de vos invités durant l'émission,
serait-il possible à DS de nommer les intervenants
avant de leur donner la parole.
Ils font ça en radio et ça permet de rappeler
qui nous cause. Car perso après 15 mn de débat,
j'ai déjà oublié les noms et qualités de chacun.
Cordialement. ^^ -
Strumfenberg ( Aloys von )
Qui nous rendra carmaggedon ? -
Weird Fish
Emission compliquée à apprécier. Elle s'adresse d'abord à des personnes qui ne connaissent pas bien les jeux vidéo. Avec donc un regard extérieur amenant des questions légitimes, bien que parfois redondantes, et des analyses de séquences de jeu un peu à côté de la plaque.
Un point qui m'apparait manquant dans l'analyse de la stratégie de Rockstar sur son utilisation de la violence : la violence a servi de chiffon rouge, les media généralistes et plus globalement la société "non gameuse" se sont ruées dessus de manière caricaturale. Un bel exemple, relativement récent, c'est la chronique de Claire Gallois dans le point.
Avec pour conséquence de fédérer un public qui s'est senti caricaturé (qui l'est toujours d'ailleurs, il suffit de lire ce forum), de manière lui aussi excessive, le rendant incapable d'exercer un oeil critique sur son média favori. C'est dit de manière beaucoup plus brillante que moi dans cet article de merlant frit.
On a d'un côté des média généralistes qui n'arrivent pas à juger de la qualité d'un jeu vidéo (il faut quand même jouer un minimum pour cela), réduit à s'accrocher à des angles (la violence, le succès commercial), d'un autre une communauté de joueurs qui s'est choisi un champion, qui hurle au génie à l'unisson et met à l'index les voix discordantes (la critique de gamespot par exemple).
Pour en être à un tiers du jeu, et avoir notamment passé la séquence de torture, je suis globalement assez déçu par l'aspect narratif, très en dessous de GTA IV et surtout de Red Dead Redemption. C'est extrêmement prétentieux, ça se prend pour une satire intelligente, mais pour quelques fulgurances, on a une accumulation de lieux communs dignes du café du commerce. Les reproches sur la mysoginie du jeu sont pour moi parfaitement justifiés. Quant à la scène de torture, on est dans une tentative de dénonciation/subversion/provocation plutôt foireuse.
La justification scénaristique est d'une absurdité totale. La référence au waterbording est faite sans subtilité ni grand talent, mais a le mérite de ne pas être ambigue. Au final, la scène ne m'a pas vraiment choqué, surtout que je savais qu'elle allait arriver et j'avais vu l'émission avant. Elle m'a surtout fait pousser un paquet de soupirs et d'agacement.
Mais bon, GTA, ce n'est pas que l'arc narratif, tout le reste est assez remarquable et permet de passer de très bons moments, ce qui rend le jeu difficile à juger au final. -
Norman
Digression de comptoir... je n'ai pas rien appris de nouveaux...
un vrai fourre tout ...
Certains médias actuels sont les joueurs de vidéo d'hier,
évident que le traitement actuel du jeux vidéo soit considéré plus "cool" et plus modéré qu'avant.
Aux choix pour les médias (joueurs ou non joueurs, anciens ou actuels) :
- Analyse culturelle, (souvent associé au débat "Colombine")
- Fétichisme des records quelqu'il soit, (se mouille pas ou n'y connais rien)
- Analyse technique (pour la presse spécialisée).
Amorce d'une réflexion ? mouaip, il n'y à rien à dire
A la limite des micro-trottoires auraient suffit pour rendre tout les sujets "traités" de l'émission...
Pourquoi avoir choisi ce sujet ? -
gondalah
Mireille, avec sa jolie écriture rouge et ses messages au style robotique, a le respect des personnes qui se connectent à ce site, prennent le temps d'écrire un message destiné à leur interlocuteur, attendent une réponse, sourient ou grimacent en la lisant...
DS taillade, cisaille au hasard, il se contrefiche des "dommages" collatéraux. Pour un Asinaute qui a écrit qu'il s'en secouait les parties, combien de messages supprimés? De combien d'Asinautes? C'est pénible.
Je ne crois pas que cela s'appelle "s'en beurrer la tartine".... -
grandizer
je suis interessais d'avoir un sujet , sur le phenomene gta, je ne possede pas le jeu, j'ai tester les anciens, ce qui m'ennuis , c'est toujours la même chose, par contre la version pc, etait modable(apport de contenue), c'est dessus qu'a été creer la version multi par des "amateurs", ou on pouvait faire descourse en multi etc, bref, je suis interessais également par l'innovation, et je ne sais si le gta5 apporte celà, je suis circonspet sur ce coup merchandaising, qui n'est peut être pas la hauteur de la pub qu'on lui fait, de plus le concept, "je kiffe pas", tout tourne autour de l'objet de consommation, une critique du systeme, je ne sais pas, est ce que des enfants qui joues à ce jeu, peuvent avoir cet esprit de critique, je n'ai pas encore regarder la vidéo, mais ce sont des points que j'aimerais qu'on aborde.