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Carnéade le Fataliste
Dans la série je savais pas où le poster :
Après en avoir été retiré et ré-ajouté, le fameux jeu Hatred, jeu où on incarne un tueur de masse, probablement le jeu le plus critiqué avant sa sortie de l'histoire, et le plus susceptible de faire revenir le monde aux bons vieux débats sur "le JV et la violence" d'antan, est aujourd'hui le jeu le plus demandé sur Steam Greenlight (même s'il y a aussi un sujet pétition de 1300+ posts* pour qu'il en soit exclu).
* qui sont pour la plupart des posts de supporters du jeu indignés par la pétition, mais qui n'ont pas compris qu'en y répondant ils la faisaient gonfler :D -
Weird Fish
Canard PC vient de mettre en ligne un an d'archives, dont le fameux dossier "le JV est-il réac" (numéro 22, p.55). http://canardpc.com/news-53218-fin_de_nos_apps_sur_ios_et_android.html -
Carnéade le Fataliste
Une petite histoire qui illustre très bien le vrai problème derrière le Gamergate, comme les dangers de toute 'idéologie qui justifie le "caillassage" de ses ennemis, ce qu'on devrait appeler la Doxing Culture qui s'est répandue sur l'internet anglo-saxon.
Une adolescente de 14 ans, visiblement un peu conne et bien à droite (elle écrit sous le pseudo Communismkill) commet un poème sur Ferguson, de mauvais goût mais même pas terriblement raciste.
Elle a le tort de le publier sur Tumblr, plate-forme de blogs qui est aux jeunes activistes de la "social justice" ce que 4chan est aux gamers sexistes.
Le résultat ne se fait pas attendre : elle voit son nom, ses coordonnées et celles de sa mère publiées, et une campagne de harcellement allant jusqu'à des menaces de meurtre et de viol commence.
Evidemment les ennemis des "Social Justice Warrior" s'emparent de l'affaire, et comme on le voit dans les commentaires de cette page, certains se proposent d'utiliser les numéros de téléphones que les harcelleurs n'ont pas pensé à masquer pour les harceller à leur tour, ou de les poster sur 4chan, avec les conséquences qu'on peut imaginer.
Même si évidemment il vaut sans doute mieux dans l'absolu qu'une personne soit harcellée en raison de son racisme probable que de son féminisme ou de ses moeurs, ça me semble très révélateur d'une triste réalité : derrière toutes ces histoires s'exprime surtout une tendance perverse primaire qui, quelle que soient les motivations affichées par les harcelleurs est exactement la même que celle qui s'exprime gratuitement dans les affaires de harcellement entre adolescents.
Une génération élevée à la télé-réalité, sans respect pour la vie privée et complètement dominée par ses pulsions, qui se saisit du premier prétexte qu'on lui offre pour faire, en meute, autant de mal que possible à d'autres êtres humains, tout en se parant de la défense de telle ou telle cause pour justifier la violence qu'elle exerce du fond confortable de son fauteuil. Une méchanté pure qui rêve en balançant les coordonnées des uns ou des autres de voir un jour ces affaires en arriver au sang.
Ce qui m'amène aussi à émettre une autre hypothèse quant à l'affaire Zoe Quinn : est ce vraiment en raison de ses moeurs ou des rumeurs "about ethics in game journalism" que son harcellement a pris une telle ampleur, ou faut-il plutôt y voir la méchanceté gratuite de gens qui, la sachant ancienne dépressive, ont cherché à la pousser au suicide ? Dans les affaires de harcellement adolescent sur les réseaux sociaux, qui de nombreuses de fois déjà ont fait des victimes, si les moeurs peuvent être un prétexte, c'est la vulnérabilité le premier critère pour choisir les cibles. Et c'est bien ce qu'affichait la développeuse de Depression Quest ne cachant pas qu'elle se basait sur une expérience personnelle et cherchait à travers ce jeu à exorciser ses démons. -
IT
Vous voulez pas retourner dans la marge ? -
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Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
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Fan de canard
Conseil aux forumeurs en cours de discussion:
Vous devriez reporter la discussion ci-dessous, car vos derniers commentaires de ces derniers jours sont illisibles tellement ils sont exportés à droite dans le template. -
Rico
tres bonne emission..
Je viens de lire le post de Mar_Lard. C etait pas le boulot d ASI de regarder un peu ce que pondait le défenseur de la réaction?
Je tiens également à rappeler qu en terme d'activité sur le net c est bien l extreme droite qui devance de loin tout le monde (Asi vous nous donnez le taux d inscription pour 24h sur votre site quand vous traitez de GamerGate ou de Dieudonné?). Et les méthodes décrites ressemblent exactement à ce type de nébuleuse.
@Mar_lard, t as bien fait d etre sur le plateau, et je pense également qu'ASI a eu raison d inviter la réaction. Il faut la mettre dans un coin et si c est pas un morceau de bois en face, ca marche bien. La preuve avec l emission. Dans les grands médias, ils mettent des morceaux de bois... souvent..
Et en passant car c est important: Joe Dalton (Black Dragons) ouvre les yeux et dénonce les nouveaux fafs (Soral, Dieudo... etc..):
https://www.youtube.com/channel/UC8Q6cXQEHd1ZM7Tij6KQ_gg
et puis faites tourner ca: "bonjour tristesse"
https://www.youtube.com/channel/UCAFQjCZo5okIPkHUQlBZM-g
Asi vous en parlait quand? C'est mieux que Cyprien qui sort des blagues racistes sur les Roms (oui il est apolitique, lui aussi..) -
J-net
En réaction au billet d'Alain Korkos sur la bimbo-chemise du chercheur et en prolongement de la discussion ici, je recommande ce billet d'André Gunthert. -
sandy
Du nouveau dans l'affaire Assassin's Creed, les historiens qui ont joué le rôle de consultant lors du développement du jeu ont "répondu" à la polémique créée par Mélenchon :
http://www.gameblog.fr/news/46966-polemique-melenchon-assassin-s-creed-unity-deux-historiens-d
On remarquera leur mauvaise foi en accusant comme le vite dit d'@si de ne se baser que sur une vidéo promotionnelle, j'ai démontré plus haut que c'était bien le jeu en entier qui véhiculait la même propagande que le trailer, notamment dans ses missions annexes qui sont censées nous faire revivre des moments de la révolution :
Pour savoir si ces critiques sont fondées, il faudrait analyser la totalité des cent heures de jeux et non les quatre minutes de la bande-annonce promotionnelle mise en ligne il y a de cela plusieurs mois. C'est un manque de rigueur et de sérieux.[...]
Ils veulent aussi minimiser l'ampleur de la propagande en se cachant derrière les "libertés" qu'aurait pu prendre le jeu, mais ce qui est critiqué ce n'est pas le côté fictionnel du jeu ni même les libertés qu'il aurait pu prendre, ce qui est critiqué c'est le fait qu'il adopte complètement le point de vue des contre révolutionnaires et des anti Robespierre, et donc le message politique qu'il véhicule.
En tout cas l'intervention des deux historiens prend à contrepied toutes les personnes qui veulent faire croire que le jeu n'a pas de dimension historique : "N'en déplaise à Mélenchon, "Assassin's Creed Unity" n'est pas un jeu historique !"
http://lci.tf1.fr/high-tech/non-assassin-s-creed-unity-n-est-pas-un-jeu-historique-et-c-est-tant-8519426.html
Voir la vidéo de l'interview de l'historien Laurent Turcot. -
sandy
J'ai fait une vidéo pour vous donner un exemple de la propagande anti-Robespierre diffusée dans le jeu :
https://www.youtube.com/watch?v=R8AaUwTgoW0&feature=youtu.be -
sandy
Rien avoir avec le féminisme, mais cette fois il s'agit de propagande politique. Je sais pas si vous avez déjà joué à Assassin's creed Unity. Mais perso j'ai été particulièrement choqué par le récit qu'ils font de la révolution française et surtout de Robespierre qu'ils ont choisit de présenter comme un dictateur sanguinaire.
Cela serait une bonne idée qu'@si fasse une émission là-dessus. -
Strumfenberg ( Aloys von )
On a tort de trop dénigrer la Corée du Nord. Quel exotisme ! Quel parfum différent ! -
Carnéade le Fataliste
Une population généralement jeune, qui a peu de culture politique et encore moins de sens de la mesure, qui a envie de s'évader et pas de recevoir des leçons dans le cadre de son loisir principal, qui compte beaucoup de personnes ayant peu d'expérience avec les femmes ou le sexe en général, qui se sent menacée par les vélléités de censure de ses jeux favoris ou la réorientation des budgets vers la production de casual games asseptisés, et qui surtout attend de la presse spécialisée qu'elle soit un guide objectif pour les consommateurs qu'ils sont n'ayant pour seul critère que la qualité ludique des jeux et non une espèce de critique politico-artistique de leur contenu.
De quelle meilleur public pouvaient rêver à la fois les néo-féministes et leurs alliés objectifs les anti-féministes radicaux voulant partout imposer le politiquement correct ? (oui je ne vois pas autrement que comme des alliés deux extrêmes qui font tout pour se renforcer l'un l'autre)
Ca fait plusieurs années que la critique néo-féministe* cherchait à provoquer la communauté geek escapiste, public connu comme susceptible de sur-réagir du fait de son attachement parfois un brin fanatique à certaines oeuvres et vulnérable du fait de sa relation souvent victimaire vis à vis des femmes, en s'attaquant non seulement à des oeuvres emblématiques mais directement à leurs fans les exemples ne manquent pas dans la critique cinématographique, littéraire ou sociologique. On pourrait aussi citer tous les articles listant des incidents sexistes lors de conventions liées à la culture geek, sans les replacer dans le contexte du nombre de ces conventions et de la quantité de public qu'elles attirent, et encore moins du phénomène de harcellement dans les salons en général, comme s'il n'y en avait pas partout où il y a des hotesses à moitié dénudées. Lister des incidents plutôt que de les replacer dans un contexte statistique, une vieille méthode pour générer de l'émotion autour de faits divers, comme l'a toujours montré l'extrême-droite.
Mais généralement ces tentatives de générer des réactions sexistes sont restées des coups d'épée dans l'eau, la réaction du public plus mature des geeks cinéphiles, bibliophiles ou amateurs de comics se résumant plus souvent à des facepalms, haussement d'épaules génés ou vagues moqueries qu'à du harcellement couplé de menaces de viol.
Puis est venue l'idée géniale de s'en prendre aux gamers, communauté moins éduquée et en pleine crise d'identité suite à l'apparition des social et casual games et à l'annonce par des représentants de l'industrie, sur un ton souvent très méprisant pour ceux qui l'avaient fait vivre jusqu'ici, qu'elle souhaitait désormais se consacrer à de nouveaux publics, et sur la défensive après tous les procès faits au jeu vidéo "incitant à la violence" ou comme des produits addictifs conduisant à la dé-socialisation, voire aux accusations plus anciennes comme celles sur les "jeux de rôles sataniques poussant au suicide".
Là les réactions, largement amplifiées par la présence de quelques vrais anti-féministes viscéraux influençant ce public, ont été au delà des espoirs les plus fous des néo-féministes, leur offrant tous les arguments dont elles pouvaient réver pour définitivement décrire cette communauté comme mysogine, sans jamais s'interroger sur le coté parfaitement légitime de certaines de leurs revendications.
(Je précise évidemment que tout ce dont je parle est antérieur à "l'affaire" Zoe Quinn, qui n'a existé que parce que le public en question était déjà chauffé à blanc par les critiques dont son loisir était l'objet.)
Notemment on a fait mine d'ignorer l'importance pour ces gros consommateurs de jeux de voirs ceux ci évalués selon des critères aussi objectifs que possible et non des grilles d'analyse n'ayant rien à voir avec la qualité du produit. Même s'il est précisé sur un site que la mauvaise note qu'il va donner est uniquement motivée par le coté non politiquement correct du jeu, ça n'empèchera pas celle ci d'être prise en compte dans les moyennes de sites comme metacritics ou ign, et de faire passer le jeu comme moins bon qu'il ne l'est en tant que jeu, d'influer sur ses ventes et éventuellement d'inciter à des changements d'orientation de l'industrie, non pas dans le sens d'éliminer des contenus sexistes mais de préférer produire tel type de jeu plutôt que tel autre.
Le développement de jeu est peut être un art, ils n'en sont pas moins des produits, et pas toujours donnés, il est parfaitement compréhensible que leurs consommateurs veuillent les voir juger en tant que tels, plutôt que se retrouver à acheter des bouses parce qu'elles se conformeraient à une représentation du monde conforme aux agendas politiques de telle ou telle minorité vocale.
Après, tout à son réflexe identitaire, la communauté du gamersgate amplifie certainement un problème qui est extrèmement marginal à l'heure actuelle (pas vraiment d'exemples en dehors de la fameuse critique de Bayonetta par Kotaku). Mais il n'empèche que le fond de son inquiétude est parfaitement valide.
Pour en revenir au vrai fond de l'affaire, la guéguerre que mènent les néo-féministes pour dénoncer des aspects sexistes de la pop-culture en général et de la culture geek escapiste en particulier, qui dépasse de très loin la petite question des gamers et des jeux vidéos, j'y vois surtout un bel exemple de concours victimaire. Ce qui dérange vraiment chez les geeks masculins c'est que beaucoup d'entre eux se décrivent volontiers comme victimes d'une attitude méprisante des femmes dans leur jeunesse (enfin avant que se présenter comme geek soit devenu le summum de la mode au moins), et voir des hommes se présenter ainsi est quelque chose que celles qui veulent garder le monopole de la victimisation ne peuvent accepter. Si leurs arguments prennent la forme d'une critique d'un média plutôt que de son public, c'est dans le fond exactement le même style d'opposition que celui entre victimes de différentes tragédies politiques. L'homme geek doit être sexiste car il se plaint naturellement de situations découlant du nouveau pouvoir des femmes (là où une meilleure vision des choses serait de dire qu'il se plaint que les femmes soient elles mêmes toujours prisonniers de critères sexistes, qui leur font préférer de "vrais" mâles entreprenants à des rêveurs timides ou autres matheux à lunettes -désolé pour les clichés mais pour tous ceux que je connais ils ne sont pas si éloignés que ça de la réalité).
Et dans le cadre de ce concours de victimisation on pourrait comparer les excès des gamersgaters avec ceux des dieudonnistes, une communauté qui tout à un concours victimaire (où leurs propres raisons de se sentir "victimes" s'ajoutent à celles de tous les geeks) vont beaucoup trop loin, jusqu'à la haîne et le harcellement des "victimes" rivales (ce qui donne beaucoup plus de sens à la comparaison faite entre "inviter un GGer" et "inviter un dieudonniste").
(*note : j'emploie ici le terme néo-féministes car je ne voudrais pas insulter les féministes historiques et toutes celles qui encore aujourd'hui se consacrent à des luttes sociales objectivement légitimes plutôt qu'à des questions sociétales ou d'image futiles ; et parce que je déteste aussi le terme "social justice warrior", que je trouve erroné dans la mesure où le combat pour imposer partout le politiquement correct n'est précisémment pas une lutte "sociale" comparable avec l'exigence d'égalité politique, des salaires etc... à mes yeux, juste un étrange hybride entre la culture puritaniste américaine et la tendance victimaire naturelle à toute communauté) -
renanyoy
Sujet intéressant sur les pratiques des jeunes sur internet. Sinon, il faut plus de developpeur femministe qui développe des jeux pour féministes. On est pas dans un pays communiste tout le monde à la liberté de choisir les jeux qu'il achete. -
Volupte
En video :
https://www.youtube.com/watch?v=IEMdf8D0lfw
Par écrit :
http://www.historyofgamergate.com/volume-1.html
Tout le reste n'est que dénigrement et désinformation. -
François Lemaire
Je vais résumer à ma sauce : le gamergate, c'est un mouvement peu ou prou poujadiste qui se fait récupérer par l'extrême-droite. Pardonnez-moi de ne pas tomber de ma chaise et de considérer qu'y consacrer une heure dix minutes de brouhaha n'est pas follement utile. En termes de critique des médias, il serait peut-être plus judicieux de comparer la naissance et le développement de ce type de mouvement dans les âges obscurs d'avant Tim Berners-Lee et aujourd'hui avec twitter et autres 8chan.
Au fait, Daniel, vous ne tromperez personne en disant que vous servez le pluralisme en invitant l'ami gamergater : vous voulez surtout éviter de vous faire pirater @si par des gamergaters mécontents :) -
Julien Bernon
Je n'avais suivi l'affaire du GamerGate que de très loin.
Lorsque j'ai commencé à regarder l'émission le GamerGate était le nom donné au fait que des journalistes JV recevaient des cadeaux des éditeurs pour parler de leur jeu en bien (et dont vous aviez déjà parlé).
J'ai donc eu un sentiment de décalage lorsque j'ai vu la tournure des évènements : D.S. est parti dans le débat sans expliquer de quoi il retournait, comme s'il était une évidence pour tout le monde que le GG était un phénomène de machisme à grande échelle, et allez-y débattez...
A mon sens l'émission a été très mal construite, ce qui a abouti à cette foire d'empoigne.
Il aurait fallu laisser le GGeur présenter son mouvement (et pas attendre 5min de la fin pour se dire "ah, et si on cherchait à savoir ce que c'est censé être ?"), puis débattre des actions positives du mouvement. Une fois que la liste en aurait été faite (apparemment ce serait allé très vite), il n'y avait plus qu'à critiquer les autres actions et mettre le tout en balance.
Le résultat aurait été clair : un gros tas de bouffons machistes.
Là, aucun bilan n'est fait à aucun moment et chaque argument est réfuté par le GGer qui explique que LUI n'irait jamais faire ça et que c'était le fait d'une brebis galeuse du mouvement. Il suffisait à ce moment de lui rappeler le bilan pour lui montrer que le mouvement était constitué à 95% de chèvres.
Là, il a pu conserver durant toute l'émission une position sereine et donc une image positive, alors que Mar_lard s'est emportée car le sujet la prend aux tripes et je veux bien la comprendre, je suis le premier à être incapable d'argumenter lorsqu'un sujet me touche de trop près.
Dommage. -
Volupte
Voici un résumé simple du #GamerGate :
http://knowyourmeme.com/memes/events/gamergate
Ce sont des joueurs qui ont en marre des journalistes des jeux vidéos.
Ils dénoncent entre autre :
- la colusion entre journalistes et développeurs/éditeurs
- le dénigrement des joueurs (qui seraient des nerds blancs mâles mysogine)
- le dénigrement des bloggueurs
- etc
Ils dénoncent aussi le fait que les journalistes se sont mis d'accord pour ne pas parler du #gamergate, ou tout au moins du message proncipale (la preuve avec la maililing list "GameJournoPros").
L'article de knowyourmeme est long : c'est un très bon site pour décrire les memes.
Mar_Lard me fait lever les yeux au ciel
Pour l'instant je n'ai vu qu'une vingtaine de minutes, mais Mar_Lard est toujours égale (je ne vais pas dire elle-même) au dicsours formaté des féministes américaines.
Vous parlez de #NotYourShield : regardez cette craicature :
http://knowyourmeme.com/photos/823986-gamergate
Exactement la discussion avec Mar_Lard : étonant non ?
Des femmes défendent des blancs mâles hétéros ? C'est le syndrôme de Stockolm selon Mar_Lard (et les féministes radicales)...
Le fait est qu'elle ait aussi réagi quand le mec n'a fait que présenter la Quinnspiracy : "une fille qui aurait couché pour avoir de bonnes critiques". Evidemment Mar_Lard est affligé par le fait qu'on puisse préter de tels dessein à une femme. (Selon elle tout ce que fait une femme est forcement pur. Sauf peut-être défendre les hommes ?)
En parlant d'Anita Sarkeesian et de Bayonetta, saviez-vous qu'Anita a fait une critique virulente de Bayonetta, mais qu'elle s'est rendu compte ensuite que le concepteur principal du jeux était une femme : Bayonetta est en fait un personnage dominateur, et les hommes du jeux sont vraiment des larves dans le scénario. Donc oui, Bayonetta est un personnage féminin fort (donc féministe).
Mais depuis la vidéo d'Anita sur Bayonetta n'est plus "cherchable" sur Youtube : il faut connaître le lien direct pour voire la vidéo. Anita a donc quelque honte de son erreur :-) -
Bor
Bien sûr que le Gamergate est hétérogène.
Ce qui est à la base de cette histoire, "l'affaire Zoe Quinn", c'est une chose dont pas mal de gamers se sont simplement désintéressés. Mais tout d'un coup, sont apparus une 20 aine d'articles dans la presse anglo saxonne traitant le gamer (qui n'avait rien demandé à personne) de mâle blanc hétérosexuel misogyne et raciste. Pas seulement les harceleurs, les anti Zoe Quinn, mais les gamers en général. Beaucoup l'ont mal pris. Alors probablement la majorité ne s'est pas associée au Gamergate du fait qu'effectivement, pas mal de gens se réclamant de ce mouvement en profitent pour harceler et faire passer leurs idées politiques misogynes. Mais cette majorité reste néanmoins aigrie vis à vis de médias spécialisés qui les insultent.
En ce sens, je trouve que le dossier de CPC est très bien comme il est. Il dit clairement que le mouvement comporte de misogynie, des exactions chez certains de ceux qui s'en réclament. Mais ce n'est pas juste ça. Ce que lui reproche Mar_Lard, c'est de ne pas avoir voulu caricaturer. Moi je trouve que c'est un bon point. -
Garrick Lasarte
Pour ma part, j'estime que l'émission passe complètement à côté de son sujet en ce sens qu'elle traite le gamersgate de la même manière que TF1 parle des anonymous : si il y a bien une chose que cette heure de foire d'empoigne a parfaitement illustré de par la confusion qui régnait sur le plateau, c'est que le gamersgate n'a rien d'un mouvement structuré avec une idéologie claire.
Tout comme les anonymous, il s'agit en réalité d'une bannière, une bannière sous laquelle laquelle n'importe qui peut venir débiter n'importe quoi pour peu que cela cause d'indignation vis à vis du millieu du jeu vidéo.
De fait, le "représentant" du Gamersgate n'avait effectivement rien à faire sur ce plateau, pas pour les raisons évoquées par Mar_lard, mais parce-qu'il ne représente en réalité rien d'autre que lui même.
Sa seule présence illustre parfaitement la difficulté qu'ont les journalsites (mais pas qu'eux) à appliquer une grille de lecture adaptée aux changements qui découlent d'internet : d'où des émissions ubuesques comme celle-ci où l'on demande à un internaute lambda de s'expliquer sur les agissements d'autres internautes lambdas.