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  • tony 29 avril 2012 à 19:56
    Encore un exercice salutaire dans cette émission.

    D. Reynié a été démasqué depuis longtemps, et la critique de la fausse science politique basée sur les sondages d'opinion, avant tout productrice d'artefacts, est largement documentée (depuis Bourdieu et "l'opinion publique n'existe pas" jusqu'aux travaux de Garrigou)
    Un @asinaute a parfaitement décelé la fonction performative d'un tel discours, et cela ce voit particulièrement dans l'entretien.
    C'est même assez croquignolet de voir Reynié faire semblant de vérifier scientifiquement la validité du sondage qui ne dit pas ce qu'il pense à propos des effets de l'affaire de Toulouse: il y a forcément une erreur ou un biais méthodologique...
    Ses références théoriques sont particulièrement pauvres et il n'en dit rien ou presque. On voit que la psychologie collective de bazar y tient une place centrale: or ça fait un siècle que cette approche psychologisante des "foules" à la G. Le Bon est totalement discréditée dans le champ académique.

    Plus que son soutien implicite à l'UMP - puisque sa mythologie du "populisme" pourrait très bien s'accommoder à la sauce PS - sa théorie "psychologisante", basée sur son concept creux de "déstabilisation patrimoniale" est extraordinairement révélatrice de la pensée politique dominante, sous couvert de fausses évidences sociologiques et anthropologiques, et il convient de la relever dans sa pureté naïve et intellectuellement perverse :

    "On ne peut pas comprendre le fonctionnement d'une société sans avoir une culture en matière de psychologie. Par exemple, ça on peut dire que c'est une évidence, mais je préfère l'énoncer:[...]
    "Un individu peut absorber un certain nombre de changements, a condition qu'ils ne soit pas trop puissants, ni trop perturbants, dans un temps trop court, parce qu'on a pas la capacité cognitive ...
    ...sauf si on est...l'idéal d'individus qui peuvent absorber beaucoup de changements parce qu'ils sont très diplômés, ils n'ont pas de problèmes matériels, ils parlent plusieurs langues, ils sont mobiles, pour eux c'est quelque chose qu'on peut apprécier, cette espèce de remise en question permanente qui fait qu'on se réinvente, mais c'est vraiment une petite partie de la société."
    [...]"C'est vrai en particulier en Europe, parce qu'il y a toute une série d'informations depuis 15 ans qui nous disent qu'il va falloir vivre autrement. C'est les déficits, la culture, la globalisation, le pouvoir ici ou à Bruxelles, l'énergie...Il y a saturation cognitive."

    Fascinant: c'est toute la justification de l'agenda néo-libéral qui est déroulée ici.
    Valorisation d'une "élite" nomade et mobile à la Attali, condescendance vis-à-vis du peuple, rétif aux changements car en état de "saturation" cognitive, et donc prèt à succomber aux charmes du populisme FN ou FDG. CQFD.
    Le docteur Reynié et ses collègues est donc au chevet du peuple déboussolé: c'est normal, les pauvres, ils sont "saturés" de changements et ils ne disposent pas des ressources pour tout "absorber".
    Ce cadre simpliste et faussé repose évidemment sur un impensé: rien n'est dit sur cette "série d'informations qui nous disent qu'il va falloir vivre autrement".
    Il faut croire qu'elles tombent du ciel, au même titre que la pluie. Tout le monde aura compris que "vivre autrement" signifie vivre en permanence sous la menace de la perte de son emploi, être soumis aux exigences managériales de productivité, déménager en permanence, changer de métier, travailler plus vieux, etc..
    Un esprit sain aurait tendance à voir dans ces évolutions non pas des "informations", mais des évolutions politiques et économiques qui rendent progressivement la vie invivable. Reynié y voit un "excès d'information" pour des esprits mal préparés. On croit rêver.
    G. Orwell avait une expression pour désigner les intellectuels - en particulier chez les socialistes de son temps - dont la fonction est d'imposer aux gens ordinaires des représentations idéales et fausses n'ayant rien à voir avec leur expérience immédiate: des intellectuels qui "s'emparent du fouet" - qu'il illustrait magistralement par un des slogans de 1984, "2+2=5". Chez Reynié et ses collègues, cela revient simplement à faire prendre aux gens des vessies pour des lanternes en disant à un corps social maltraité et en révolte que ses "capacités cognitives sont saturées", ce qui n'est ni plus ni moins que les prendre pour des cons.

    Car tout y est.
    Naturalisation des faits politiques et psychologisation des conflits sociaux: c'est facile à comprendre, c'est même pas très fin et pourtant c'est devenu le lieu commun de l'expertise "politologique" et journalistique. Déni du politique, déni des rapports de force, mépris de classe déguisé en compassion savante, légitimation des bouleversements économiques et sociaux infligés aux gens au nom d'une globalisation vue comme un phénomène spontané.
    Tout est fait évidemment pour discréditer l'idée pourtant simple et elle, vraiment évidente, que les gens résistent et se révoltent contre le sort qui leur est fait.

    En outre, on aura bien compris que l'"individu diplômé, n'ayant pas de problèmes d'argent et capable de se réinventer" n'est autre que...Reynié lui-même, et les autres membres de l'élite "créative", qui dispose de suffisamment de ressources cognitives et matérielles pour "absorber" tout ça. La moindre analyse du vote, de la résistance au TCE ou aux réformes qui dégradent les conditions matérielles et sociales des gens peut ensuite passer à travers cette moulinette attrappe-tout de la "déstabilisation" dont tout indique qu'elle est un mal nécessaire: le logiciel est en place, et les réponses sont là avant même que les questions soient posées.
    On est en face d'un pur discours idéologique et ce discours est actuellement dominant.

    Maja aurait pu peut-être demander à Reynié si, plutôt que ses capacités cognitives exceptionnelles, ce n'est pas plutôt le fait que lui même soit parfaitement à l'abri de ces changements liés à la globalisation (en lui demandant où il habite, quels sont ses revenus...), changements dont il profite au contraire puisque cela justifie son métier d'"analyste" bien installé des maux sociaux contemporains, qui explique qu'il ne soit pas tenté de céder lui-même au "populisme" de gauche ou de droite.
    Maja aurait aussi pu signaler à notre expert que s'il est une "dissonance cognitive", bien réelle celle-ci - puisqu'il est de bon ton d'utiliser des mots savants-, c'est celle qui prévaut entre les discours et les promesses de "protection" des candidats de "gouvernement" et la réalité immédiate et concrète de la dégradation des conditions matérielles et sociales telles qu'elles sont vécues.

    Malheureusement, ces questions et ces objections n'auront pas été posées...

    Or, s'il y a bien une "évidence sociologique" , c'est que la confortable position de surplomb de l'expert consistant à dérouler le même argumentaire simpliste depuis des années, tout en en recevant les généreux profits financiers, symboliques et télévisés, ne nécessite aucune faculté particulière à "absorber les changements" et ne risque pas de conduire notre expert à la "saturation cognitive", bien au contraire: autant de mots pour dire aussi peu de choses.
    La fonction "cognitive" de Reynié s'apparente essentiellement à celle du prêtre, ou à celle des scolastiques au Moyen-Age, ou encore à celle du doctrinaire soviétique, dans leur travail commun de disciplinarisation des esprits et d'apologie permanente de l'ordre du monde tel qu'il est, et se situe en cela à l'exact opposé de la "remise en question permanente" et de la "réinvention de soi".

  • Timeo 6 avril 2012 à 19:03
    Juste pour info, et pardon si quelqu'un l'a déjà relevé ici ou ailleurs (j'ai cherché mais ça n'a rien donné) ; le titre du billet qui énerve D. Reynié est une citation de Bedos (On ne tire pas sur une ambulance... Ou alors juste une petite rafale).

    Guillon en parle dans cette interview, à 11:55.

    Ça modifie un peu la perspective, non ?

    Just my 2 cents.

    Et bravo bravo à Maja. Cette façon de s'effacer sans rien laisser passer, chapeau :-)

    Hervé

  • rachid Mok 3 avril 2012 à 13:47
    BRAVO MAYA ENCORE POUR CE TRAVAIL,

    c'est dingue, c'est fou, c'est invraissamblable voire même tellement juste !!!

    comme on dit [enfin comme je dit souvent], plus t'es con et plus tu passe à la télé !!!

    et bien la , la théorie se confirme de la plus belle des façons !!!!

    c'est incroyable le peu d'intelligence contenu dans ces personnages et le trop plein de pensée à la con ! je dit ces personnages car se sont tous les mêmes à la télé, des clones,....

    c'est vraiment impressionnant ce bas niveau intellectuel !!! j'en suis même surpris !! je ne pensais pas que c'était aussi bas !!!

    Maya démonte tout simplement par une simple contre interprétation des évênements l'analyse que Reynié fait sur tel ou tel sujet !!! et en plus il est d'accord le Dominique que l'on peut aussi voir les choses de cette façon aussi !!!!

    j'ai regardé aussi le Brunet !!! c'est pareil !!!!

    Maya t'es trop forte !! cest comme ca qu'il faut les prendre ces gens la !!! tu me fait un peu penser à Jhon Paul Lepers, lui aussi est fort.

  • Ludivine 3 avril 2012 à 00:06
    Sans revenir aux "3 vieilles Balladuriennes" : je vous confirme qu'en 2002, la semaine avant le premier tour je me suis trouvée UNIQUEMENT à Paris :longues, très longues promenades, hotel très moyen,petis restau. et petits bars... cinéma, théatres, expos, dans le TGV de retour j'ai parié par écrit : "LE PEN va gagner au 1er tour" et tout haut - partout - je disais "...mais ils vont tous voter LE PEN"...J'étais si-dé-rée.Reynié m'énerve, mais croyez moi "la rue" en dit beaucoup...et j'ai eu raison, malheureusement...
    Le meilleur pronostic se fait dans la rue....

    Maja je vous admire bcp : vosgrands gestes sympas n'ont pas changés depuis votre présence en TV sur Fr 5. Je n'airegardé que les extraits limités : Reynié je le connais,il n'est pas le pire comme souvent les invités de ces émissions sont tellement imbus de leur petites personnes, on entend qu'ils sont uniquement dans leurs convictions, leur haine et JAMAIS dans les rues.... (sauf chez TADDEI)

  • guzy 2 avril 2012 à 22:12
    Je trouve ça très bien ce genre d'émission : le cadre est un peu informel et les gens se laissent un aller et se montrent tels qu'ils sont. Qauand on voit DR, par contraste avec d'autres invités, on se rend compte à quel point DR est un personnage puant et fumeux. Ne vous énervez pas, il faut laisser les gens être ce qu'ils sont, ne surtout pas leur donner le beau rôle du censuré. Schneidermann a raison, faut pas donner le sentiment que son site est trop orienté (il l'est forcément, il a l'honneteté de ne pas le nier, et d'est toute la différence avec Reynié).
    C sûr quand on compare E Todd et D Reynié; c'est assez impitoyable !!

  • GIGI 2 avril 2012 à 16:28
    virer Frêche, non, après information sur le contexte etc, non;
    il y a des politologues français beaucoup + dangereux que mr Frêche
    dans le Languedoc Roussillon !

    mr Reynié travaille certainement beaucoup sur des matériaux ( archives etc )
    mais derrière il faut une structure , un raisonnement et là qu'est-ce qu'on retient
    de ce qu'il dit ? il y a la matière mais pas les poutres pour la tenir !
    pourtant l'opinion publique est un sujet intéressant;

    j'ai voté non à l'Europe car j'étais contre l'Europe libérale qui était présentée;
    j'aurais souhaité une Europe + sociale qui s'occupe d'abord des européens;
    ce n'est pas xénophobe; je n'étais pas la seule;

    ensuite sur Mélenchon, quand même, mr Reynié aurait pu trouver quelque
    chose de + intéressant sur lui que le gros titre référencé dans cette émission;
    en particulier que Marine Le Pen s'est dégonflée et que là peut-être
    des lepénistes ont compris que Mélenchon était sans doute + sérieux;
    je ne suis pas mélanchoniste mais quand même, il y a des choses +
    intéressantes à dire sur Mélenchon :
    par exemple sur le populisme, le mot d'ordre mélanchoniste "le pouvoir au peuple":
    qu'est-ce que ça évoque ? est-ce plausible ?
    qu'est-ce que j'aimerais qu'un politologue parle de cela;

    il parle de dérision dans la politique mais malheureusement mr Sarkosy et son gouvernement
    n'ont pas relevé le débat politique;
    la politique a perdu ses titres de noblesse et oui, c'est bien dommage;
    l'abstention en est certainement un signe; les français n'ont plus confiance en la politique;
    droite, gauche, même combat;
    qui sent cette "présidentielle" ?
    il y a quelque chose de glauque;
    comme s'il pouvait y avoir une surprise au dernier moment ?
    une chose est certaine, les politologues ne clarifient pas ce glauque

  • Matthieu Allioux 2 avril 2012 à 13:12
    Il est beaucoup question de populisme dans cette émission (que j'ai trouvé fort instructive, et visionnée en entier, merci Maja!) Il s'agit apparemment d'un sujet de prédilection de Reynié.

    Qu'il est facile de voir et dénoncer le populisme dans le camp d'en face, et de l'oublier dans le sien ! C'est ainsi que je peux affirmer sans risquer de me tromper, que Reynié est de droite et Maja de Gauche (oh le scoop !)

    Dans la dernière partie de l'émission, Reynié extrait des meetings de campagnes ses "pépites populistes" qu'il lit à voix haute. Il en oublierait Sarko (qui serait pourtant à classer dans le panthéon des populistes de classe internationale, derrière Berlusconi et Poutine) si Maja n'insistait pas tant. Quand il finit par se plier à l'exercice et commence sa lecture du discours de Marseille de Sarko, un premier extrait, puis un deuxième
    ([quote=Reynié]Et là, là c'est parfaitement populiste
    à1:04:37) qui dure, puis un troisième... à croire que c'était le discours tout entier qui était populiste !

    Réciproquement, plus tôt dans l'émission, Maja a l'air de découvrir les arguments puants d'Attac lors débat sur le TCE de 2005.

    Ces points aveugles sont révélateurs. J'en ai appris plus sur qui était Reynié et qui était Maja grâce à cette émission.

    A quand un @ux sources de Maja ?
    présenté par, par.... Daniel Scneiderman ?

    (PS : je tiens à préciser, puisque tout nous ramène à lui dans ces forums, que je ne vote pas Mélenchon ;)

  • brigitte celerier 1 avril 2012 à 21:50
    je me demande où il se procure le détail des sondages - me suis baladée sur le site de l'Ipsos sans trouver clé d'entrée
    À part ça, finalement assez réjouissant d'être collectivement méprisés (les petites têtes de citoyens où cheminent les idées qui peu à peu confirmeront qu'il a raison) par un imbécile pareil.

  • HerrThomas 1 avril 2012 à 21:24
    J'ai bien aimé l'émission.

    En fait, j'ai eu l'impression que le bonhomme fonctionne surtout en mode "performatif" (si je ne me trompe pas dans le terme).
    C'est d'ailleurs ce que montre le montage 8' : il a une opinion et il essaie de la démontrer.
    D'après ce qu'il dit, il lit des journaux orientés néo-libéral et conservateur, il a eu une formation et il a lu des livres de sociologues, il croit à une influence importante de la psychologie individuelle dans les comportements de masse et il écoute ce qui se dit au bistrot.
    Partant de là, il est effectivement essentiel de se demander pour qui il travaille...

    Entre sa critique des sondages, sa soi-disant argumentation à base d'indicateurs démographiques (il n'en a pas cité un mais il s'en sert, promis juré !) et sa critique des médias, on ne peut pas s'empêcher de se demander s'il n'essaierait pas de se construire une légitimité en fonction des attentes supposées de ses auditeurs...

    Ceci plus cela font que je me dis effectivement que son travail est peut-être bien de sentir l'air du temps et de trouver les moyens d'inscrire des choses dedans.
    Rien de scientifique là-dedans mais monsieur n'est pas chercheur, il est manager : directeur de la fondapol.

  • GaM 1 avril 2012 à 16:49
    @ Maja
    @ux sources
    Je vous aime bien et votre émission itou... mais j'ai le regret de vous dire que les deux derniers invités étaient d'un chiant!! Malgré votre esprit et votre humour, impossible de les faire sortir de leurs tons de pontifiants cornichons, habitués à être entendus comme des "experts".
    Ennui mortel assuré! On se serait cru sur LCI et j'ai pas pu aller jusqu'au bout.

    Allez, les mauvais jours finiront... Continuez bien, mais pitié, choisissez mieux vos invités la prochaine fois... pas Drucker!!

  • Jean-Marc Bourdoncle 1 avril 2012 à 11:00
    Il serait intéressant que ASI fasse une émission sur l'analyse de son propre forum et comment quelqu'un jugé de droite est insulté démoli sans apporter de contradictions argumentées. Je trouve cette émission intéressante car je trouve que Dominique Reynié essaie de démontrer la complexité de l'analyse des études d'opinion et la monté du populisme. Je le prenais comme un journaliste de droite très orienté et imperméable à une analyse distanciée de la campagne électorale. Il m'a agréablement surpris lors de cette émission où il est ouvert au dialogue. Dommage que ce forum devienne un défouloir des frustrations de certains.

  • Free_French 1 avril 2012 à 07:45
    Reportage, Dominique Reynié et Maja très intéressants.

    Merci pour cet épisode.

    Je ne suis pas d'accord avec les critiques ici. Reynié a un discours argumenté.

  • Mr Patella 1 avril 2012 à 01:15
    La première fois que j'ai entendu Reynié, il était en train de débiter sa propagande pro-sarkozyste sur france culture quand un chercheur du CNRS lui a sauté à la gorge en ruinant sa couverture pseudo-scientifique pour expliquer qu'il était juste vendu à l'UMP (en mode nose to nose). Un spectacle sympa, qu'on peut réécouter ici. Ecartez quand même les enfants de l'ordinateur, car on voit que Reynié peut faire preuve d'une violence qui n'est pas sans rappeler les tueries de Toulouse!!!

    NB: Pour ceux qui n'auraient pas envie de se taper 50 minutes de plus de Reynié, ca se passe vers 28-29 minutes.

  • Mr Patella 1 avril 2012 à 00:29
    Dominique Reynié fait partie de la tête pourrie du poisson. Il a raison de s'inquiéter de l'évolution de la situation en France car le jour où ca pétera, il fera partie des VIP. Il est honteux qu'un personnage aussi médiocre (en terme de rapport pensées / nombre de paroles prononcées) ait le titre de professeur.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 31 mars 2012 à 22:09

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • petit - saconnex 31 mars 2012 à 20:01
    Merci ,Maja d'avoir repris Dominique Reynié lorsqu'il a dit qu'il manquait à Mélenchon une thématique xénophobe pour élargir sa base électorale.C'est vraiment ne rien comprendre à Mélenchon et à son électorat.Mélenchon fait appel à un peuple laïc pour lequel les questions de l'étranger n'ont guère de sens. C'est l'extrême droite qui fait croire que c'est un enjeu important. Mélenchon ,s'efforce de "déracialiser " la politique française ,ce qui est bien.

  • pouêt 31 mars 2012 à 19:46
    Je ne lis pas souvent la totalité des interventions sur les forums...Une fois de plus je suis désepéré par le grand nombre de réactions épidermiques "de gauche" alors qu'il est très intéressant de comprendre grâce à cette émission la mécanique intelligente qui influence (non sans quelque succès ces derniers temps...) la stratégie sarkoziste.
    Bref, prendre connaisssance des modes de raisonnement, des spéculations et aussi des a-priori des acteurs qui alimentent "le camp d'en face" justifie certainement des critiques (si possible étayées) mais ne devraient pas déclencher tant de stupides aboiements pavloviens...

  • Mathieu 31 mars 2012 à 14:46
    Non mais ca devient vraiment n'importe quoi ces forums..............

  • lanael 31 mars 2012 à 14:32
    Si je dis que j'ai envie de voir sa tête au bout d'une pique, vous croyez qu'il va faire une descente d'organe ?

  • Exo 31 mars 2012 à 14:27
    Je n'ai pas regardé l'emission mais j'ai vu les extraits que Maja a présenté sur le plateau d'@si et il y a quelque chose qui me frappe :

    Est ce une démarche scientifiquement correcte de décréter un tournant dans la campagne après les évenements de Toulouse, puis de chercher des arguments en faveur de cette thèse?

    Le professionnel aurait choisit la méthode de travail inverse, analyser les chiffres et en tirer une conclusion par déduction. J'en déduis donc que M. Reynié se refuse à avouer sa mauvaise analyse et qu'il est prêt à tordre n'importe quel chiffre pour parvenir à s'en convaincre.

    Je ne regarderai donc pas le reste de l'émission, désolé.


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