-
Asinaute sans pseudo 3535c
Revoir Numéro Deux, d'Anne-Marie Miéville et Godard
-
Jean Charles Roy
Pas vu non plus à l'époque.Comme quoi on peut inviter trois femmes qui s'écoutent sans se couper ,en parlant pornographie .Comme quoi ,aussi,on peut parler pornographie sans tomber dans le graveleux .Cinq ans plus tard qu'en est-il ? L'impression (malheureuse) d'entre être au même point .Malgré les efforts d'Ovidie et de ces deux jeunes femmes ,le "Machisme" (doux euphémisme)est toujours plus que présent .En ces périodes de pandémie Covid les instincts grégaires des hommes se font et sont plus présents au détriment de ces femmes qui subissent (malheureusement encore ) la loi des hommes .Ces femmes qui se battent ont encore du travail devant elles .
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Max Médio
Décidément, je viens de quitter l'émission sur Showgirl au bout de cinq minutes. Et paf ! Encore une émission super intéressante dans le même registre. On a droit au vulgaire et l'instinctif parce qu'il n'y a rien de plus intéressant ? A@I se hisse au niveau de Netflix. On a déjà droit à une overdose de BFM-CNEWS et Cie... Je crains l'indigestion.
-
Bipbip
Pornographie ? ah. La pornographie, c’est l’érotisme à la campagne, pas de voisins, à l’ombre d’un mur, (La pornographie c’est de l’érotisme différé), une main pas si main que çà, sous on ne sait quelle jupe,, beaucoup bu, on ne voit plus, les yeux vont trop vite, on est plié, c’est long, ça foire. Mais ça ne se dit pas. Voilà la pornographie c'est de l’érotisme paysan, genre porno FNSEA. Aïe. Là je suis un peu terre aux pieds. les chaussettes, ah, messieurs, pensez à enlever vos chaussettes..ça fait désordre. Ce n’est pas beau sur les jambes nues.
La pornographie c’est lourd, un brin pas si beau que.. maladroit. Justement maladroit est le début de cette science, la science érotique, après on ose moins mais mieux, Mesadames, oui. (je n’ai pas écrit ouiiiiiiiiiiiiiiii) et on verse dans l'érotisme.
Regret pour moi. On n’a pas évoqué la littérature érotique, les livres érotiques. C’est une autre représentation de l’érotisme (ou de la porno-graphie.) Le fantasme c’est l’image, mais l’image sans mots çà ne tient pas, les cheveux sans les mains qui s’y perdent, les mains -frissons, sans ça c’est mur, quelque que soit le clou.
Bataille et son « l’érotisme » limite, impossible d’aller plus loin, on frôle la cruauté. Hors jeu. Sublime
Vaillant (Roger) ah lui, il pousse le matelas très loin, des silences, des mots affûtés qui crient l’orage, puis vaincu, l’homme vaincu ; souvent il l’est, vaincu, l’amant. Vaillant écrivain oublié ou presque, le plus proche d’ Ernest (Hemingway) des phrases simples, qui coulent, on ne s’en même pas compte, mais un boulot monstre pour fluidifier le récit sans perdre les récifs.
Surgit l’impensable création d’Aragon (« Le con d’irène) Aragon stalinien qui déraille à merveille, (à Moscou on l'aurait fusillé pour moins que ça) qui, à quatre pattes , travailleur, pas fainéant, les cheveux, les mains les frissons, le silence aussi, lui après c’est la déroute. Pour nancy Cunard. Et justement le porno commencerait là , nous faisant croire à la performance, une nuit durant le laboureur......pas Aragon, Aragon il abaisse le foc.
Aragon, à la fin de sa vie confie ses manuscrits les plus chers à quelques jeunes hommes pour les récompenser. Cette photo d’Aragon, sublime, sous un porche, visage inoubliable qui commence à oublier sa vie, l’ombre, debout est l’ombre d’Aragon.
Mais Klossowski, vous connaissez ? frère du grand Balthus, le peintre. Avec ses peintures lui aussi , et son épouse mise en scène, (Roberte, si si) peinte, quasi nonesse, et ses écrits. Et ces pauvres féministes américaines qui exigent que l’on décroche un tableau d’un des plus grand peintre du siècle passé, le frère de Klosso, parce que..non ; on ferme.
Mais..l’énigme Dominique Aury. Elle écrit le plus grand des chefs d’oeuvre (Mesdames les féministes, passez ce passage) érotique, jamais vulgaire, d’un parfum sadien, d’un parfum freudien, et Paulhan destinataire en cachette du livre le sait, et dit à Pauvert : « tiens j’ai reçu un texte anonyme, si vous voulez le publiez.".) Pauvert lit, téléphone à Paulhan : « Jean dites à Dominique de passer pour signer le contrat).
Pauvert à la voix insupportable, proche de celle de Sartre, peut-être le plus grand éditeur du temps où l’on publiait encore des livres..et où les écrivait.
Voilà. Il ne faut pas oublier l’érotisme, car la pornographie y est attenante
.Il ne faut pas oublier la littérature érotique, qui est rarement pornographique. L'image est très commode en pornographie, car elle prive du suggéré des mots.
La question ; un fantasme est fait pour être mis en œuvre, ou pour faire mijoter la libido dans la durée? ; voilà le ressort et la nuance entre ce qui devient érotique ou verse porno.
-
Bipbip
La pornographie, ce n'est que l'érotisme des "autres"..
-
bobydbsound-214457 bobydbsound
2015 sur Netflix j'ai vu le docu. pas pour moi le porn sa ne m'excite pas mais alors là pas du tout, et le docu. moyen je préfère la sensualité la subjectivé qui sa me donne envie contrairement aux performances pas toujours crédible mais débile.
Merci !
-
Secundus
pfff
il y a un débat ??
3 filles complètement d'accord avec le commerce du porno, entrain de nous vendre leurs machins...
bof
re bof
Naze même. -
Cramazouk
Un porno féministe est celui qui met en jeu le désir féminin de façon sensuelle et sincère au lieu d'un jeu d'acteur soumis, pas le truc mécanique et froid. Mais pas les trucs bien clichés classés par les sites porn comme "porno pour femmes" qui n'a visiblement été nourri que par des hommes.
Kiss.Me.Lick.Me.Fuck.Me de Bobbi Star c'est l'illustration du désir réel incarné dans une vidéo, pas la fausse excitation affichée bien souvent. -
Cramazouk
On peut citer du porn alternatif et "féminin" ? :
https://tinyurl.com/qys4x3j
Et Kiss.Me.Lick.Me.Fuck.Me de Bobbi Star. Que des femmes et une sensualité sincère. -
sam11238
Je suis déçue par cette émission et je connais ASI depuis 20 ans!
Daniel n'était pas a l'aise du tout. Ou étaient le reste de l'équipe d'ASI qui auraient pu venir a son secours.
J'avais l'impression que l'émission était guidé par un apriori, une gêne ou juste par un manque de réflection... on pourrait en faire un arrêt sur image ;)
D'un bout à l'autre, l'émission était laborieuse et ce n'était pas la faute des invitées qui à mon avis étaient sur la défensive. On démarre avec un manque de recul certain et on continue avec un manque de liberté dans les mots et d'ouverture sur le sujet. Suis-je devant la "télé"?
Les invités mentionnent plusieurs fois le plaisir. Allons-y parlons de plaisir (la source du sujet)... et de sa représentation négative, ok! Et positive?
A la fin il ne reste pas grand chose. Oui, le sujet est difficile! Mais moi, je veux y croire au sexe spectacle non-exploiteur d'une image machiste et de ses actrices et acteurs. Puis-je y croire?
Des réseaux alternatifs? Du porno pour les femmes par example? Ça existe! Alors on laisse parler les invitées et on fait ses devoirs aussi...
Encore une remarque, la différence de poids et de réactions entre les mots fellation et cunilingus sur 1h20mns d'émission peut illustrer la difficulté cette émission. -
Oblivion
Un extrait de bonne musique kamasutresque pour illustrer l’émission. -
Elorias
Je trouve que les dames Clarence Edgard-Rosa et Ariane Picoche ont leur tendance clairement normatives. Elles ont l'air de trouver dommage qu'on ne parle pas plus de son intimité, que ça fait "cool" dans certains milieux parisianistes de parler de porno.
Mais elles oublient peut être la base de la liberté : on n'a pas forcément envie de parler de son intimité, ou de ce qu'il se passe au niveau sexuel dans son couple.
Chacun a besoin de ses trésors cachés, et souvent la sexualité en fait largement partie. Pourquoi devoir tout exposer ? -
Julot Iglésias
J'ai beau visonner des vidéos pornos, je n'en vois guère où le machisme et la volonté de domination des hommes soit frappante. C'est pourtant un commentaire qu'on entend souvent, aussi bien dans le film d'Ovidie que dans l'émission. Par exemple, je ne vois pas de différence entre les couples hétérosexuels et les couples de filles. Les pratiques ne sont pas les mêmes, bien sûr, mais la relation entre les deux partenaires me parait identique dans les deux cas.
On pourra objecter que les ébats entre filles obéissent à des stérotypes et des fantasmes masculins. Mais à priori, rien ne le prouve et de toute façon, je ne vois pas en quoi c'est choquant.
Je me demande s'il n'y a pas confusion dans certains esprits. Beaucoup de scénarios de films pornos présentent des fantasmes réputés masculins. Mais est-ce que le fait de tourner des scènes qui satisfont les souhaits des hommes (public traditionnel des films pornos) manifeste une volonté de la part de ces hommes de soumettre les femmes ? Dans de nombreux domaines, les désirs et les rêves des hommes sont différents de ceux des femmes. Tous les producteurs de films traditionnels (non pornos) savent bien que les hommes et les femmes n'ont pas les mêmes goûts et personne ne trouve ça scandaleux.
Si la télé propose un soir la retransmission d'un match de foot et que ma compagne, qui n'aime pas le foot, préfèrerait regarder Le vieux fusil diffusé le même soir, on pourrait dire que je suis un macho si je lui impose le foot, mais on ne peut pas me traiter de macho parce que j'aime le foot.
Dans cette émission un débat intéressant a opposé deux intervenantes à props de certaines pratiques, notamment la fellation et l'éjaculation faciale. Pour l'une d'elle, l'éjaculation faciale manifeste la volonté de l'homme d'avilir la femme en la souillant. Pour l'autre, cette pratique est plutôt sympa. Je suis plutôt de cet avis. Pour moi, c'est un acte qui manifeste non pas l'acceptation par la femme de la soumission, mais son acceptation de la manifestation du plaisir masculin et sa volonté de refuser de voir de la saleté dans l'acte sexuel. C'est une manière pour elle de dire à son partenaire : "ton corps n'est pas sale, ton sexe n'est pas sale, tu n'as pas à avoir honte". N'oublions as que depuis l'enfance, beaucoup d'hommes été conditionnés par l'idée que leur sexe est sale et que le plaisir sexuel est un plaisir condamnable. Ils ont - tous, probablement - culpabilisé en se masturbant. Beaucoup d'entre eux ont du mal à se démarrasser de ce conditionnement au moment de faire l'amour. C'est, soit dit en passant, l'une des causes de l'impuissance masculine. La fellation, l'éjaculation buccale ou faciale, mettent en contact le visage de la femme (partie du corps qu'on peut montrer et qui est réputée noble) et le sexe de l'homme, organe honteux qu'on lui a demandé de cacher depuis son enfance. Au lieu de voir une avilissement de la femme, on peut voir dans ces pratiques une accomplissement, la manifestation de l'abandon total des conditionnements et des tabous. Et surtout, un encouragement de la part de femme, une aide qu'elle accorde à son partenaire et non pas pas un acte de soumission.
Dans ce débat il est clair que chacune des partcipantes nous fait implicitement des révélations sur sa propre sexualité. Ce qui nous confirme que s'il est si difficile de parler de sexe, c'est entre autres parce qu'on peut difficilement aborder de sujet sans parler de sa propre expérience. Il serait d'ailleurs intéressant d'étudier cette question en analysant les commentaires sur ce forum. -
Camille Sauvage
Je viens du fin fond de la Creuse et je proteste énergiquement contre cette émission ! -
AYR
Si j'ai bien compris le sujet n'a pas plus à beaucoup sur le forum par ce que :
- pas assez porno,
- trop porno,
- les intervenantes pas assez diplomées en sciences sociales.
Certes elle ne restera pas comme la meilleur émission d'@SI mais que d'acrimonies. Il y en a qui devraient s'interroger sur le rapport à ce sujet tout de même. -
unefoisnestpascoutume
En voyant les extraits d'un film d'Ovidie, je me dis que le changement ce serait d'avoir des acteurs qui jouent bien ! (puisqu'il passent tant de temps dans ces oeuvres majeures à ne pas forniquer).
Il est vrai que le cinéma standard (celui où les acteurs sont censés bien jouer) s'évertue de son côté à investir le Q. (Gaspar Noé, Lars von Trier, Kechiche...). -
Citizen_Jane
Le documentaire d'Ovidie est très bon (vous le trouverez ici: https://www.youtube.com/watch?v=kZQ8GUDscOw)
Je me demande tout de même si elle n'aurait pas dû traiter davantage le sexisme envers les hommes. Le porno fait complexer des hommes par milliers: taille du sexe, performances au lit... Il aurait été intéressant d'entendre quelques témoignages d'hommes à propos de la nocivité du porno sur la psychologie masculine...
Merci pour l'émission qui m'a fait découvrir ce documentaire, et merci à Ovidie pour son point de vue intelligent et tout en finesse.
Marla
marlasmovies.blogspot.fr -
Ektoras
https://fr.wikipedia.org/wiki/Victoria_Silvstedt
Elle a posé effectivement pour Playboy... entièrement nue ! -
Citizen_Jane
Ovidie dénonce très bien, dans son documentaire, ce qu'elle appelle "le sexisme devenu sexy, et qui reproduit des schémas archaïques." Nous en avons eu un exemple récemment avec 50 nuances de Grey au cinéma: http://marlasmovies.blogspot.fr/2015/02/50-nuances-de-grey-attache-moi.html