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kinkalou
1 - Le mobile : "c'est Monsieur tout le monde". Autrement dit, moi ! Moi potentiellement en tout cas. Et chaque homme de regarder en lui ce qu'il aurait pu être, ou ce qu'il risquerait d'être en puissance. Cette démarche est essentielle, car loin de "déconstruire l'homme", elle en construit un autre (un vrai comme disait Chantal Grimm).
2 - Les moyens : cette question interroge l'évolution de notre service jadis "public" de santé. La France est un des plus colossaux consommateurs d'anxiolytiques derrière Chili ,Turquie, Roumanie, Bulgarie, Grèce, et Nouvelle Zelande (en 2021 selon l'OCDE) . Ni notre niveau de vie, ni notre qualité d'information, ni la performance de notre médecine n'en sont responsables. C'est au mercantilisme, au désengagement de l'Etat, et à la distension de la relation thérapeutique qu'il faut s'en prendre à mon avis. L'absence du médecin me semble tristement révélateur, comme s'il savait en lui que ce qu'il fait au quotidien n'est pas ce qu'il avait fait de serment de faire.
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jeanbat (le vrai jeanbat)
excellente émission. intervenant au top , presentation au top.
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Chimiste Approximatif
A propos de culture du viol et de Zolpidem, puisque le nom du produit est cité dans la vidéo, voici une anecdote personnelle que j'ai déjà relaté ici il y a quelque mois :
J’ai longtemps travaillé comme technicien dans la gestion des déchets de l’industrie chimique. Il y a une douzaine d’année mon employeur de l’époque avait un contrat avec un site de production, dans le sud de la France, d’un industriel français de la pharmacie bien connu. (vous savez, celui qui n’a pas été foutu de mettre au point un vaccin Covid malgré les largesses fiscales)
Le site avait des stocks de flacon de produit à jeter, et notamment toute son échantillothèque qui est gardée puis jetée au bout d’un délais réglementaire (j’imagine) de conservation.
Mon boulot consistait à conditionner les flacons pour qu’ils puissent être transportés par la route jusqu’à l’incinérateur adéquat en respectant la réglementation du transport des matières dangereuses par route. C’était pas trop compliqué en ce qui concerne les principes pharmaceutiques qui ne présentent pas de risque d’instabilité, d’inflammabilité etc...
Maintenant je ne suis pas pharmacien, donc ce à quoi servent les produits je n’en ai aucune idée.
Pendant que je conditionnais des flacons de « Zolpidem », un gros lourdaud va me renseigner avec une voix bien beauf, bien grasse, à la Jean Marie Bigard, gestes obscènes à l’appuie, deux points ouvrez les guillemets : « Le Zolpidem, t’en met une pincée dans le verre d’une gonzesse et après t’en fait ce que tu veux !! » Ha HA Ha Ha Ha (rire gras)
Le gars je ne le connaissais qu’à peine, donc il ne me connaissait pas non plus, il ne savait pas qui j’étais ni de quoi j’étais capable.
Cela aurait été facile de sortir de l’usine avec un ou deux flacons dans les poches, d’en faire commerce, de commencer une carrière de prédateur.
De mémoire, je vous laisse vérifier mais ce produit est considéré comme stupéfiant en Suisse.
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VivlaLib
"déconstruire la domination masculine", y a du boulot !
La soumission chimique, manquait plus que ça !
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Pablo le berger
Euh...d'utilité publique? On met la vidéo en avant?
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Makeda
Très bonne émission, par contre je ne comprends toujours pas pourquoi on appelle cette affaire "Viols de Mazan" et non "Procès des viols prémédités par Dominique Pélicot",
Le fait de réduire au nom du village ces viols alors que les agresseurs venaient d'autres communes environnantes réduit le sujet à un lieu où les hommes seraient tous pervers et empêche de réaliser qu'il s'agit d'un mécanisme de domination masculine de certains hommes. je trouve que dans le traitement médiatique c'est très révélateur de la façon de nommer et circonscrire les faits, tout comme qualifier de "monstres" ces hommes, permet d'invisibiliser l'origine du problème. -
NewsWare
Merci pour les nuances à apporter dans le cadre de ce procès et la mise en lumière de la banalité de la culture du viol et de l'usage de médicaments comme drogue et non pas l'inverse
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poisson
https://pbs.twimg.com/media/GWtyfF6XAAA46OF?format=jpg&name=larg
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Raminagrobis
Infirmier j'ai été et,.. un infirmier c est retrouvé accusé. Donc malaise chez moi, mais aussi chez celui qui peut être mon mon voisin si sympa que je croise à la boulangerie. Quel est donc ce monstre qui dort en moi ?. Juste une piste je crois à l'inconscient (voir une approche poétique mais parlante l" Le livre du ça" de Groddeck 1923) bref, c est une énergie libre un monde chaotique ou s exprime la pulsions les phantasmes et ou le désir (qui est sans fin) prend ses racines).Ici le sens et la morale n'existe pas
Enfin le surmoi ou le préconscient l'éducation le milieu sont la fondation du sujet apprentissage de la morale du bien et du mal et des interdits bref tout un programme si il fait défaut va se débrouiller comme il peut pour s adapter a la culture, au milieu. La bête dort reste domestiquée ou se cache mais si le désir passe sans filtre la pulsion se réveille passe à l'acte et ou se démerde comme elle peut pour ne pas basculer dans la folie.. Alors tous ces violeurs comment faut il les juger c est bien complexe comme nous l'ont bien analysé nos invités
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Odyssée
Merci pour cette belle émission.
Rose Lamy citée abondamment, c'est une belle reconnaissance.
Je reste sur ma faim sur un point, que le procès permettra peut être d'expliquer.
Qu'est-ce qui dans la psyché de ces hommes leur a permis de bander/pénétrer/jouir dans un corps inerte ?
Ont-ils à ce point peur de la rencontre avec un corps vivant, éveillé, consentant ????????????????????
Et le mari, de quoi ou de qui se venge-t-il en soumettant/utilisant sa femme de cette façon ?
Je ne cherche pas à comprendre pour excuser, mais je n'arrive pas à me contenter de ces termes "culture du viol", "domination masculine". Chez les masculinistes, la peur et la haine sont patentes. Mais chez les autres ?
Je sais bien qu'on éduque les hommes à l'insensibilité - mais l'éducation au viol de corps inertes, on sait la repérer pour l'éradiquer ??? Si quelqu'un a un lien avec ce sujet précis... peut être un sujet pour post-pop ???
L'éducation au non consentement, ça a duré très très longtemps, puisque les femmes ne pouvaient pas dire oui sans être qualifiées de "salopes" jusqu'à une période récente. Mais l'abus sur personnes inconscientes... ça va quand même un cran plus loin. A un moment, l'émission évoque des chiffres, mais ont-ils été cités ?
Bref... merci ASI, et à bientôt j'espère pour approfondir encore le sujet.
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Max Médio
Excellente émission.
Beaucoup d’éléments qui questionnent sur la sexualité masculine et ĺ’incapacité des hommes à la canaliser puisqu’ils en arrivent jusqu’à violer la femme d’un type qui le leur propose de le faire (!) en détournant les médicaments psychiatriques qu’il se fait prescrire par son médecin de famille pour endormir sa conjointe et l’offrir à des inconnus.
Le fait que le viol se produise principalement dans le milieu familial renvoie à la même observation à propos de l’inceste.
La diversité sociale des accusés de Mazan anéantit le mythe du violeur vagabond, marginal.
Ces accusés sont en couplé avec des enfants. Quelle est leur vie de famille aujourd’hui ? Leur conjointe aussi à du tomber de la chaise en apprenant qu’ils vont sur des réseaux porno chercher du sexe ailleurs dans des conditions s'abreuver.
C’est très bien que la victime aient choisi d’exposer tous ces types.
Cela doit être une sommation pour tous les tordus. Qu’ils sachent que cela leur arrivera d’été ainsi exposés ne peut que contribuer à la prévention de la délinquance sexuelle, qui, ne pas l’oublier, est un commerce, un business juteux de plusieurs milliards qui occupe une grande place sur internet.
Des milliardaires connus ont commencé leur fortune par cela.
C’est aussi cela la start up nation.